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ça, c'est pour vous montrer l'état dans laquelle était cette voiture lorsque mon frère l'a ramenée...
Elle a l'air saine en photo, c'est cool ! sauf que... elle avait juste l'air et les paroles étaient oubliées !
Mardi 30 Août 2011, 9h00 passées d'un café et d'un croissant (traditionnel !), je m'avance vers le monstre jaune, le couteau entre les dents...
Et je me dis que vu qu'il faut bien commencer par quelque chose, commençons par démonter !
Le démontage, ça débute généralement rapide !
le capot...
les portes, le pare-choc arrière...
Les ailes avants, le pare-choc avant, les sièges, le petit toit, etc...
Tout cela est très rapide, facile, mais, pour la dépose du bloc moteur, on a quand même fait appel à un voisin particulièrement au fait de la chose.
Les deux chandelles pouvaient suffire, mais deux précautions valent mieux qu'une et les roues placées sous le plancher nous ont tout de même rassuré !
Une fois toutes les liaisons déconnectées, il n'y a plus eu qu'à baisser le cric !
Ensuite, on trouve une petite place pour tout ça...
Le moteur, c'est devant les poubelles...
La caisse, c'est dans le garage...
Ensuite on range les outils, se lave les mains et on rentre chez nous !!!Et le démontage se poursuit...
Le couvre-arceau TARGA est venu en se faisant bien prier, et nous avons découpé le joint de la lunette, ce qui a permis de sortir cette dernière très simplement et sans risque. De toute façon, il y a fort à parier que ce joint n'aurait pas survécu à un démontage.
Le réservoir d'huile latéral ne nous a pas aidé et les vis, bien évidemment, sont grippées pour la plupart... Mais c'est démonté !
L'état du véhicule livre petit à petit ses secrets... on s'y attendait évidemment, mais on espère toujours que ce sera... moins pire ;-)
Comme pour la Coccinelle, les précédente "réparations" ont aggravé la chose...Mon père a voulu jouer les curieux... Que pouvait-il bien se cacher derrière cette jolie peinture jaune ?
Attention, Papou, on ne sais jamais si on est préparé à ce que l'on verra par le trou de la serrure... et, visiblement, ce qui se passait derrière était de nature à déstabiliser IronMan lui-même !!!
Allez, soyons fous... approchons nous !!!
Et oui... ça calme !
Et c'est malheureusement assez fréquent... Mais, comme je le disais un peu plus haut, ça tombe bien, j'aime la difficulté (heureusement) !!!
Mais pour l'instant, on en est pas encore là... les trains doivent tomber, alors on démonte encore...
le réservoir...
... qui part de suite entre les mains expertes du chef de chantier pour analyse !
Allez, soyons fous... approchons nous !!!
Et oui... ça calme !
Et c'est malheureusement assez fréquent... Mais, comme je le disais un peu plus haut, ça tombe bien, j'aime la difficulté (heureusement) !!!
Mais pour l'instant, on en est pas encore là... les trains doivent tomber, alors on démonte encore...
le réservoir...
... qui part de suite entre les mains expertes du chef de chantier pour analyse !
Le plus facile est fait... reste la suite ;-)puis les roues avant accompagnées du train complet, ce qui est extrêmement facile à déposer sur la grenouille !
Du coup, je me suis dit : "Cool, maintenant que tout ça est tombé, c'est beaucoup plus léger, ça va être un jeu d'enfant de déplacer la caisse à bout de bras !"... Que nenni, ça pèse encore un âne mort et il faudra s'y mettre à plusieurs pour monter l'engin sur les tréteaux !
Une petite anecdote pour se consoler...
Suite à une petite réparation sur un autre véhicule, il me restait du mastic... j'ai donc tenté de faire aussi bien que les anciens propriétaires...
Mais vu que je n'étais pas satisfait, j'ai camouflé mon boulot comme j'ai pu... Vous en pensez quoi ?
Moi, ça me va, je me dis que ce n'est pas pire que ce qu'il y avait avant !!!
Mon père est décidément très curieux... il a récidivé !
Pas déçu ici non plus...
Mais, pour être objectif, je pense que l'on pourra conserver certaines de ces réparations en leur apportant une bonne dose d'ajustage... je ne m'en priverai pas, mais on n'y est pas encore !
Ok ! Je suis d'accord, je pourrai pas tout garder !!!
Mais maintenant, on va entrer dans le vif du sujet...
Le démontage est bien avancé, le décapage suis son cours (un grand merci à Papou !), et l'étape suivante est la pose du véhicule sur un support à même de permettre efficacement (et confortablement) la poursuite des travaux...
Suite à une (longue) réflexion collégiale, nous sommes partis sur deux tréteaux... Mais une 911 n'est pas une coque de Coccinelle !
Pour le coup, Nous commencerons par couler deux semelles béton espacées d'1m80 pour une assise stable et droite.
Ensuite, je confectionnerai des éléments métalliques destinés à maintenir l'auto au niveau des fixation AR de train AV, et des supports moteurs sur traverse AR... des fixations un peu sur le modèle des éléments MZ que j'affectionne tout particulièrement.
Ensuite, une fois ces "éléments" reliés, il suffira de positionner la Porsche sur les semelles béton, de la lever, puis de souder des tréteaux maisons en tube de 50 et semelles de 100 sur les éléments pré-cités...
quelques raidisseurs corrects, et on aura la possibilité de rentrer dans le tas en toute sécurité !
Cool, non ?!?
Reste plus qu'à...
Fada33- Pilote
- Messages : 283
Points : 449
Date d'inscription : 03/04/2014
Age : 68
suite.
J'adore imaginer le frérot debout sur ses freins à voir la barrière du péage se rapprocher... trop cool !
Allez... On avance !!!
Quatre morceaux de bois pour coffrer et...
...quelques profilés de bonne section !
Maintenant, on va se faire plaisir à confectionner des tréteaux capables de stopper les chars russes... Mais pas sûr qu'ils suffisent à porter une 911 !!!
Encore une fois, j'ai pu constater que mon père n'est toujours pas à la retraite !!!
Les deux petites dalles sont juste placées là où il faut et déjà prêtes à recevoir la grande malade...
Et, une fois de plus, on s'est cassé le dos à soulever l'avant de la chose pour lui faire faire quelques pas de danse, histoire que le petit se présente bien.
Bien droite sur l'axe des planches, deux forces de la nature pour pousser (mon frère et moi !!!), et vogue, garçon...
C'est en place... et ça fait plaisir car on se demandait tout de même un peu comment allait se dérouler l'opération !
Du coup, c'est avec des ailes qu'on a entamé la conception des éléments
J'ai commencé par débiter 5 morceaux du profilé 100x50...
le grand mesure 1.60 M et les 4 petits font 20 cm
Ensuite, en me positionnant sur une surface plate, j'ai soudé les morceaux entre eux de façon à former une assise stable pour le futur élément 'tréteau' !
le résultat donne ça :
Il me faudra juste refaire ça une seconde fois pour le support arrière...
Ensuite, dans la cornière en L de 50, j'ai découpé quelques petits morceaux de 45 mm de large (6 pour être précis, même si il n'y en à que 4 sur l'image...).
Sans aucun scrupule, j'ai demandé à mon père d'en percer 4 à 18 et deux à 10... Lâche que je suis !
Et il a très bien fait ça, comme d'habitude !
Ensuite, j'ai monté ces cornières sur les fixations de train avant...
puis j'ai débité deux morceaux de 14 cm...
et je me suis servi de ça pour relier les deux fixations entre elles à l'aide du semi-automatique...
J'ai réalisé la même pièce pour le côté droit et j'ai ensuite relié ces deux pièces à l'aide d'une chute de 100x50...
Une fois démonté, ça ressemble à ça :
Et lorsque cet élément sera relié à sa base cruciforme par deux tubes de 50, ça devrait nous faire de bien jolis tréteaux 'sur mesure' C'est vrai, c'est un travail important, mais vu l'état du machin, il n'y avait pas vraiment d'alternative...
On a donc poursuivi notre petit labeur en concevant le tréteau arrière, un peu sur le modèle de l'avant...
J'ai commencé par fixer deux cormières sur les points de fixations de boite...
Puis j'ai relié ces merveilles avec une cornière en la pointant au semi.
J'ai ensuite démonté l'ensemble pour souder convenablement les pièces entre elles car ça me ferait un peu mal au c... que ça se désolidarise pendant que je suis dessous !!!
Ensuite, nous avons percé les supports au diamètre 50...
Heureusement, l'ami Porchiste qui nous avait aidé à déposer le moteur disposait d'une fraise aux dimensions, ce qui nous à permis de travailler très efficacement sur la perceuse axiale :
Restait plus qu'à tout relier par soudure...
Ce qui donne, après quelques brulures et coups de "soleil"... :
Ce tréteau est celui arrière... Pour l'assemblage de l'avant, je devrait patienter, le temps que l'on lève le véhicule pour prendre les mesures adéquates !
Pour cela, le travail qui nous a occupé à été de la soulever de 40 cm pour pouvoir permettre une travail efficace. Et ça, ça a pas été de la rigolade car les moyens nous manquaient...
On a commencé par soulever l'arrière en se positionnant sous les roues grâce à des traverses de bois, puis soulever l'avant en s'appuyant sur la traverse confectionnée avant de le poser sur chandelles, puis re-soulever l'arrière, puis l'avant, etc, l'équilibre devenant davantage précaire au fil des opérations...
Autant dire qu'on a interrompu l'opération bien souvent pour sécuriser davantage, tandis que personne ne s'est aventuré dessous tant que tout le monde n'était pas parfaitement rassuré !!!
On voit ici l'étape finale et le cric avant posé sur des cales bien aléatoires... Il ne suffisait alors que de monter de trois centimètres, tandis que l'arrière est déjà sécurisé, mais les cales et les chandelles sont encore bien en place...
On y a passé l'après midi, on a transpiré un peu, mais on y est arrivé sans trop de problème...
Tout est soudé solidement, vissé bien en place et, je peux vous l'assurer, ça ne bouge pas !!!
Un vrai plaisir qui donne envie de tailler la tôle au burin pneumatique... (et ça va pas tarder) !
La suite ? c'est facile !!! Pour l'instant, je ne fais que rapatrier le topic que j'avais commencé sur un autre forum !!!
Le ciel est bleu, comme la bache qui recouvre encore la jaune...
Mais pendant qu'on vendait des bonnets à la montagne, mon père a chouchouté le moteur et lui a refait une beauté complète... intérieure et extérieure !
Et il y a passé du temps et des pièces... Bravo, vivement qu'il tourne à nouveau mais ça semble pas être pour demain !
On attaque la carrosserie par le point de fixation gauche du train arrière.
Classique, mais ça nous rassure pas pour autant !
Pour le coup, je commence à découper, mais plus je taille dans la bête plus une petite question me taraude l'esprit...
En effet, il me va falloir aller rapidement chercher jusqu'aux bas de caisses, doublures et planchers, qui sont prévus au remplacement, mais, mais, mais... comment va réagir le cabriolet à la suppression de ces éléments ?
Réponse : mal... très mal !
Quelques petites tractions sur l'arrière de la 911 confirment que sans le pavillon, la caisse s'ouvrira comme une petite coquille de noix toute jaune...
Le jour visible sur cette image ne donne pas envie d'aller plus loin !
Et je n'ai aucune envie de souder des raidisseurs dans les encadrements de portes car j'aurai trop souvent besoin d'accéder à l'intérieur et que, surtout, je veux pouvoir intervenir à ma guise sur les réglages des jours au moment de la soudure des pièces...
Donc je retourne au tas de ferrailles et je récupère quelques tubes que j'affuble de vis de culasses afin de confectionner deux piges réglables sur les supports moteurs arrières...
Il ne reste plus qu'à équiper ça de quelques écrous et d'une ou deux rondelles 'extra-larges', et c'est en place dans les logements...
Bien sûr, il ne s'agit pas de tout foutre en l'air sur un simple coup de pied, donc je solidarise le tout sur les 'tréteaux' de cet automne et le tour est joué !!!
Et voilà... c'est pas des tours MZ mais ça commence à ressembler à quelque chose de fiable... On va pouvoir bientôt y tailler dans la couenne, à la bête ! ;-)
Bon, c'est posé sur une bonne base, je commence la découpe de la jaunette !
Marteau et burin... que demande le peuple ?!?
Le bas de caisse était tentant, alors je me suis laissé tenter !
Et finalement, c'est pas bien plus compliqué qu'une boîte de conserve... mais en plus pourri (quoique) !
Une fois éventré, on commence à réfléchir plus sérieusement... La petite n'en est bien sûr pas à sa première 'réparation', et il convient de prendre son temps pour ne pas faire de bêtise... Ceci dit, est-il possible de faire pire ???
Après une jolie délibération, il est apparu que le mal s'étendait trop profondément sous l'aile pour se contenter de l'ouvre boite... il est impératif de se faire de la place pour bosser, alors on se fait de la place !
C'est pas que ce soit plaisant, mais l'aile gênait...
... et elle gêne plus !
Parfois, on accepte de perdre du temps (il faudra remettre tout ça en place proprement) pour en gagner un maximum et voir plus clair dans le travail.
Ce qui confirme bien entendu que tout passe par le remplacement préliminaire du plancher...
Alors on taille !
Marteau, burin, sans oublier les gants bien épais pour éviter les "Aie !".
Il faut avouer que, pour faciliter le boulot, Tout se fait sous le contrôle des pièces de rechange... sans elles, il serait compliqué d'être vraiment sûr de quoi que ce soit ;-)
Et puis c'est si beau une pièces toute neuve... non ?!?
A plus pour la suite...
Allez... On avance !!!
Quatre morceaux de bois pour coffrer et...
...quelques profilés de bonne section !
Maintenant, on va se faire plaisir à confectionner des tréteaux capables de stopper les chars russes... Mais pas sûr qu'ils suffisent à porter une 911 !!!
Encore une fois, j'ai pu constater que mon père n'est toujours pas à la retraite !!!
Les deux petites dalles sont juste placées là où il faut et déjà prêtes à recevoir la grande malade...
Et, une fois de plus, on s'est cassé le dos à soulever l'avant de la chose pour lui faire faire quelques pas de danse, histoire que le petit se présente bien.
Bien droite sur l'axe des planches, deux forces de la nature pour pousser (mon frère et moi !!!), et vogue, garçon...
C'est en place... et ça fait plaisir car on se demandait tout de même un peu comment allait se dérouler l'opération !
Du coup, c'est avec des ailes qu'on a entamé la conception des éléments
J'ai commencé par débiter 5 morceaux du profilé 100x50...
le grand mesure 1.60 M et les 4 petits font 20 cm
Ensuite, en me positionnant sur une surface plate, j'ai soudé les morceaux entre eux de façon à former une assise stable pour le futur élément 'tréteau' !
le résultat donne ça :
Il me faudra juste refaire ça une seconde fois pour le support arrière...
Ensuite, dans la cornière en L de 50, j'ai découpé quelques petits morceaux de 45 mm de large (6 pour être précis, même si il n'y en à que 4 sur l'image...).
Sans aucun scrupule, j'ai demandé à mon père d'en percer 4 à 18 et deux à 10... Lâche que je suis !
Et il a très bien fait ça, comme d'habitude !
Ensuite, j'ai monté ces cornières sur les fixations de train avant...
puis j'ai débité deux morceaux de 14 cm...
et je me suis servi de ça pour relier les deux fixations entre elles à l'aide du semi-automatique...
J'ai réalisé la même pièce pour le côté droit et j'ai ensuite relié ces deux pièces à l'aide d'une chute de 100x50...
Une fois démonté, ça ressemble à ça :
Et lorsque cet élément sera relié à sa base cruciforme par deux tubes de 50, ça devrait nous faire de bien jolis tréteaux 'sur mesure' C'est vrai, c'est un travail important, mais vu l'état du machin, il n'y avait pas vraiment d'alternative...
On a donc poursuivi notre petit labeur en concevant le tréteau arrière, un peu sur le modèle de l'avant...
J'ai commencé par fixer deux cormières sur les points de fixations de boite...
Puis j'ai relié ces merveilles avec une cornière en la pointant au semi.
J'ai ensuite démonté l'ensemble pour souder convenablement les pièces entre elles car ça me ferait un peu mal au c... que ça se désolidarise pendant que je suis dessous !!!
Ensuite, nous avons percé les supports au diamètre 50...
Heureusement, l'ami Porchiste qui nous avait aidé à déposer le moteur disposait d'une fraise aux dimensions, ce qui nous à permis de travailler très efficacement sur la perceuse axiale :
Restait plus qu'à tout relier par soudure...
Ce qui donne, après quelques brulures et coups de "soleil"... :
Ce tréteau est celui arrière... Pour l'assemblage de l'avant, je devrait patienter, le temps que l'on lève le véhicule pour prendre les mesures adéquates !
Pour cela, le travail qui nous a occupé à été de la soulever de 40 cm pour pouvoir permettre une travail efficace. Et ça, ça a pas été de la rigolade car les moyens nous manquaient...
On a commencé par soulever l'arrière en se positionnant sous les roues grâce à des traverses de bois, puis soulever l'avant en s'appuyant sur la traverse confectionnée avant de le poser sur chandelles, puis re-soulever l'arrière, puis l'avant, etc, l'équilibre devenant davantage précaire au fil des opérations...
Autant dire qu'on a interrompu l'opération bien souvent pour sécuriser davantage, tandis que personne ne s'est aventuré dessous tant que tout le monde n'était pas parfaitement rassuré !!!
On voit ici l'étape finale et le cric avant posé sur des cales bien aléatoires... Il ne suffisait alors que de monter de trois centimètres, tandis que l'arrière est déjà sécurisé, mais les cales et les chandelles sont encore bien en place...
On y a passé l'après midi, on a transpiré un peu, mais on y est arrivé sans trop de problème...
Tout est soudé solidement, vissé bien en place et, je peux vous l'assurer, ça ne bouge pas !!!
Un vrai plaisir qui donne envie de tailler la tôle au burin pneumatique... (et ça va pas tarder) !
La suite ? c'est facile !!! Pour l'instant, je ne fais que rapatrier le topic que j'avais commencé sur un autre forum !!!
Le ciel est bleu, comme la bache qui recouvre encore la jaune...
Mais pendant qu'on vendait des bonnets à la montagne, mon père a chouchouté le moteur et lui a refait une beauté complète... intérieure et extérieure !
Et il y a passé du temps et des pièces... Bravo, vivement qu'il tourne à nouveau mais ça semble pas être pour demain !
On attaque la carrosserie par le point de fixation gauche du train arrière.
Classique, mais ça nous rassure pas pour autant !
Pour le coup, je commence à découper, mais plus je taille dans la bête plus une petite question me taraude l'esprit...
En effet, il me va falloir aller rapidement chercher jusqu'aux bas de caisses, doublures et planchers, qui sont prévus au remplacement, mais, mais, mais... comment va réagir le cabriolet à la suppression de ces éléments ?
Réponse : mal... très mal !
Quelques petites tractions sur l'arrière de la 911 confirment que sans le pavillon, la caisse s'ouvrira comme une petite coquille de noix toute jaune...
Le jour visible sur cette image ne donne pas envie d'aller plus loin !
Et je n'ai aucune envie de souder des raidisseurs dans les encadrements de portes car j'aurai trop souvent besoin d'accéder à l'intérieur et que, surtout, je veux pouvoir intervenir à ma guise sur les réglages des jours au moment de la soudure des pièces...
Donc je retourne au tas de ferrailles et je récupère quelques tubes que j'affuble de vis de culasses afin de confectionner deux piges réglables sur les supports moteurs arrières...
Il ne reste plus qu'à équiper ça de quelques écrous et d'une ou deux rondelles 'extra-larges', et c'est en place dans les logements...
Bien sûr, il ne s'agit pas de tout foutre en l'air sur un simple coup de pied, donc je solidarise le tout sur les 'tréteaux' de cet automne et le tour est joué !!!
Et voilà... c'est pas des tours MZ mais ça commence à ressembler à quelque chose de fiable... On va pouvoir bientôt y tailler dans la couenne, à la bête ! ;-)
Bon, c'est posé sur une bonne base, je commence la découpe de la jaunette !
Marteau et burin... que demande le peuple ?!?
Le bas de caisse était tentant, alors je me suis laissé tenter !
Et finalement, c'est pas bien plus compliqué qu'une boîte de conserve... mais en plus pourri (quoique) !
Une fois éventré, on commence à réfléchir plus sérieusement... La petite n'en est bien sûr pas à sa première 'réparation', et il convient de prendre son temps pour ne pas faire de bêtise... Ceci dit, est-il possible de faire pire ???
Après une jolie délibération, il est apparu que le mal s'étendait trop profondément sous l'aile pour se contenter de l'ouvre boite... il est impératif de se faire de la place pour bosser, alors on se fait de la place !
C'est pas que ce soit plaisant, mais l'aile gênait...
... et elle gêne plus !
Parfois, on accepte de perdre du temps (il faudra remettre tout ça en place proprement) pour en gagner un maximum et voir plus clair dans le travail.
Ce qui confirme bien entendu que tout passe par le remplacement préliminaire du plancher...
Alors on taille !
Marteau, burin, sans oublier les gants bien épais pour éviter les "Aie !".
Il faut avouer que, pour faciliter le boulot, Tout se fait sous le contrôle des pièces de rechange... sans elles, il serait compliqué d'être vraiment sûr de quoi que ce soit ;-)
Et puis c'est si beau une pièces toute neuve... non ?!?
A plus pour la suite...
Fada33- Pilote
- Messages : 283
Points : 449
Date d'inscription : 03/04/2014
Age : 68
suite.
Mon père est surtout branché mécanique. Avec un ami à lui qui s'est spécialisé dans le gavage des Flat-6, il a refait le moteur de cette 911 de A à Z... Malheureusement, il n'y a pas d'image de ce boulot qui méritait pourtant quelques clichés !
Mon frère, lui, c'est le côté 'administratif'... Il sélectionne, il s'intéresse et il achète.
La Fiat 500, c'était lui. La Coccinelle, c'était lui aussi (avec mon père), et la Porsche, c'est encore lui (avec mon père aussi !!!).
Moi, la carrosserie, ça a été mon boulot pendant quelques années, alors quand ils trouvent un peu d'oxydation quelque part, ils m'appellent (pour le coup, là, ils m’appellent un peu souvent !)... J'ai aussi été photographe, ce qui fait que j'en profite pour déclencher à gogo et ça permet de partager avec d'autres !!!
Tiens, en parlant de ça, je vous en remet une petite couche ;-)
Le boulot se poursuit... démontage, étude, préparation du travail à venir, nettoyage par le vide... bref, on taille, on taille... !
Les anciens bords de soudures se doivent d'être supprimés pour laisser place à ceux des pièces neuves... et c'est vraiment un boulot emmerdant !!!
Les limailles picotent de partout lors de l'attaque des points de soudure à la disqueuse.
Et ensuite, il est important de planer correctement ces fameux plans pour ne plus avoir à y revenir ultérieurement...
Mais l'on en est pourtant qu'à l'étape du : "Quand y en a plus... y en a encore ;-) !"
Et les heures passent... les points trépassent, et les tôles choient !
Trop cool !
Dites, vous avez vu, on pourra pas dire que le Papou a rien foutu ;-) !!!
Et c'est qu'il abat sa part de boulot aussi, en décapage, réparation mécaniques et autres...
Pour l'anecdote, on vient de recevoir les renforts de pieds arrières...
C'est assez balèze comme pièces... si je me gourre de sens pour souder ça, la Porsche tiendra plus de l'avion que de la grenouille !
La caisse étant un tant soit peu pourrie, les anciens propriétaires n'ont pu la soulever qu'en positionnant les crics au niveau des pieds avant et arrières...
Les dégâts sont importants, la tôle affaiblie par une corrosion... corrosive (!), mais j'ai réfléchis un peu avant de décider quoi faire car si une tôle est facile à tronçonner, elle est en revanche autrement plus difficile à remplacer !!!
Ceci dit, je n'avais pas trop le choix non plus si je voulais parvenir à un résultat correct !
Donc... tronçonnage !
Ensuite, on tourne à la recherche de tôles saines pour établir une base soudable et en ligne, et, de temps en temps, on découvre des merveilles...
Lorsque c'est compliqué et futile de passer du temps à former une pièce, on peut sans problème se contenter de tenter un renforcement par soudure.
C'est très fin, mais en règlant le poste correctement, ça soude ! Et vu que ça se trouve au coeur des doublures, il suffira d'un petit traitement et d'un bon coups de cire "corps creux" pour prolonger la vie de la pièce.
Voilà... pour le côté gauche, le tour est finalement fait en ce qui concerne les plans de soudure du demi-plancher.
L'idée de base n'est pas de finaliser le boulot par la mise en place définitive de ce demi-plancher, mais plutôt de se servir de lui comme de la fameuse base sur laquelle je me calerai pour reconstruire le reste de l'auto...
Tout est donc très loin d'être achevé sur le côté gauche, mais je positionne la pièce et une bonne surprise n'étant pas coutume, je suis heureux de constater que tout se présente pour le mieux !
Je fignole un peu le positionnement et... Première soudure d'assemblage !!! YES !!! C'est la fête !!! :-)
Lorsque les tôles sont saines, c'est du gâteau, mais parfois, il reste pas mal d'impuretés et ça "saute" un peu...
Mais dans l'ensemble, ça s'est pas trop mal passé...
Évidemment, les longs bords à bords doivent être travaillés un peu... vu les écarts "monumentaux", notamment sur l'avant...
Mais avec de la patience, des points progressifs, une bonne batte et un tas adapté...
... ça s'est pas si mal déroulé ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La suite... elle n'est pas forcement passionnante !
En effet, une fois le demi-plancher gauche positionné, il s'avère qu'il serait complètement idiot de poursuivre sur ce côté !!!
La caisse est beaucoup trop touchée pour aller plus loin et il est donc impératif de bien caler les bases saines avant de poursuivre... Et les bases saines, et bien c'est maintenant au demi-plancher droit de nous les fournir !
Et donc je recommence du côté opposé !
On regarde, on étudie, mais, finalement, on sais déjà par où commencer, et pour cause !
La différence, c'est juste que c'est encore plus pourri par ici !!! Un vrai régal !
Et je ressort l'ouvre-boite !
Mêmes causes, mêmes conséquences, l'aile ne fera pas un pli !
Et c'est un peu plus rapidement que les pièces tombent les unes après les autres !!!
C'est pas une légende : la voiture était bien habitée par le grand oxydeur (il a même laissé une pièce de monnaie sur l'avant de la doublure en partant) !!!
Voilà... c'est en partie déposé, et même si ça ne se voit pas sur cette image, les plans sont déjà nettoyés pour la plupart et prêts à recevoir quelque chose de neuf...
Reste à travailler ça aux petits oignons la prochaine fois et on positionnera le second demi-plancher avant de tout souder pour solidariser l'ensemble puis... on passera à la suite !
En attendant, j'ai poursuivi le démontage et le nettoyage du côté droit...
C'est dans le même acabit que le gauche... en pire ;-) !
Et, comme pour le côté gauche, je monte et je découpe jusque trouver une base correcte pour la soudure des pièces de reconstruction.
Pourtant, je n'irai pas plus loin dans ce domaine aujourd'hui...
En effet, la caisse est maintenant affaiblie par les tôles que nous lui avons ôtées et c'est le moment d'affronter une des vraies difficultés de ce chantier, à savoir la remise en ligne des blocs avant et arrière.
Par le passé, la caisse étant endommagée par la corrosion, les différents propriétaires n'ont pas hésité à la soulever par des point non prévus à cet effet et le véhicule s'est ouvert, provoquant des jours bien disgracieux entre l'arceau et la baie de pare-brise, des entrées d'eau évidemment, et un décalage (mineur à n'en pas douter, mais effectif) sur la géométrie de l'ensemble.
Le côté gauche :
et le côté droit :
Les mesures diagonales prises sur le bloc avant confirment le positionnement correct de la baie de pare-brise, et celles de l'arrière confirment elles aussi la bonne position de l'arceau.
Tout concorde, mais nous avons passé la matinée à réfléchir à la façon d'intervenir.
Le travail a effectuer consiste à descendre le point arrière de l'encadrement droit jusqu'à ce que la caisse se referme sur les 700 mm imposés par le toit Targa.
Mais voilà, la caisse est maintenant extrêmement souple, et retourne immédiatement les forces qui lui sont appliquées, un peu à la manière d'un élastique... ça bouge bien, mais ça revient... Classique !
La mort dans l'âme, j'ai donc du finalement ôter les fixations de support du train arrière pour ne laisser reposer que les supports moteurs de bout de caisse.
Ainsi, le porte à faux est décuplé et les forces agissent d'autant plus... reste que tout cela doit se faire sous un contrôle... décuplé (!) et que j'ai alors connu des moments plus tranquilles !
Ceci dit, la caisse s'est laissé tranquillement reprendre et, lorsque les côtes m'ont semblées intéressantes, j'ai tout reposé, tout recontrôlé avec la satisfaction de constater que les points de support de train se posaient au millimètre sur leur logement...
Pour tirer le point, j'ai confectionné une sorte de vérin tireur à l'aide d'un palan de garage... La chaine enroulée autour du point de pivot sur la caisse et le crochet du palan dans un anneau soudé à même la structure des tréteaux, selon un axe vertical... Pour être honnête, le montage ne suffisait pas et il m'a fallut aider les forces à l'aide de mes 74 kilos...
Le résultat ? Sincèrement, j'en suis très satisfait...
... et si l'on m'avait dit au matin que tout rentrerait ainsi dans l'ordre, j'aurais signé de suite ;-)
Le travail qui se présente est le suivant :
En effet, le principal intérêt de poser le plancher droit, c'est que ça libérera de la place dans le garage !!!
Pour le reste, ça permettra de voir où l'on va niveau reconstruction de la voiture !
On sort l'artillerie légère...
et on passe quelques heures à préparer et nettoyer les plans de soudure... (c'est vraiment ch...)
puis on positionne au cric !
et on passe encore un peu de temps à bien tout caler, se qui s'est vraiment très bien fait !
une fois bien positionné, on pointe !
et par dessous, ça se chevauche merveilleusement bien... c'est cool, Porsche ;-)
Tout va bien... je soude !!!
Pour ça, plusieurs techniques sont disponibles. Le bouchonnage est évidemment celle vers laquelle je me serai volontiers tourné, mais des tests ont vite montré que trop d'impuretés entre les tôles allaient géner la soudure et j'ai donc préféré souder par cordons courts...
Le rendu est peut-être moins "origine", mais le contrôle de la soudure est bien meilleur et, de toute façon, rien ne se verra !!!
Et voilà... une petite (toute petite) journée de boulot et c'est fait !
Pour l'anecdote, le masque ayant bougé au moment où je tronçonnais, je me suis foutu une limaille dans l'oeil... c'était pas la première fois mais on le répètera jamais assez : soyez prudent !!! (en plus, l'ophtalmo m'a pris 52 euro pour quelques minutes d'intervention... Pas Glop !!!
On approche doucement de la fin du rapatriement... Encore un ou deux et ensuite ce sera au rythme des travaux, donc chaque semaine.
Mais pour l'instant, on revient à la semaine dernière, et on commence les travaux vraiment funs, à savoir la reprise d'endroits pour lesquels nous n'avons pas de pièces neuves...
Sortez la feuille de tôle, les tas, maillets, battes et tout le reste... on va bien se marrer !!!
Or donc... C'est plein soleil sur l'ardèche depuis quelques temps déjà... Il fait beau et chaud et j'en ai profité pour repeindre mes volets. Je sais, ma vie est une véritable aventure !!! ;-)
Et jeudi, comme d'hab, c'était journée "Porsche" !
Les planchers sont maintenant en place. Cool !
J'ai commencé la journée par la poursuite des soudures de ces charmantes petites pièces. ça se passe souvent allongé dessous, les projections brulent à merveille... bref, que du bonheur !
Mais maintenant que c'est en place, on y voit beaucoup plus clair...
L'étape suivante consiste à reconstruire les bases de positionnement de la doublure droite :
Mais un rapide coup d'oeil sur l'avant indique qu'il y a un peu de travail avant de pointer la bête ;-)
Ceci dit, on va pas se dégonfler maintenant, on retrousse les manches et je découpe une tôle toute neuve au bas de laquelle je forme une cornière à l'étau et au maillet... et voici une jolie lèvre inférieure de soudure !
Pour l'arrondi inférieur, j'ai dégoté un tube que je serre à l'étau en ayant pris soin d'y intercaler la feuille de métal...
Puis je force un peu pour rabaisser la tôle sur le tube en m'aidant du maillet au besoin !
Et ça se présente très bien...
alors je filoche jusque la caisse, je positionne, j'adapte tranquillement et je soude.
ensuite, dans la chute du morceau, je forme une seconde pièce pour réparer le renfort.
Je l'adapte au mieux, mais ce genre de bidule se soude souvent à le volée, en adaptant les formes au fil de la soudure... Et je vais pas me gêner ;-)
Ainsi, centimètre par centimètre, la soudure avance et le tout est bientôt terminé...
Moi, ça me va !!! mais qu'en pense la doublure ?
Elle a l'air d'apprécier... !
Mais, il faut le reconnaitre, en fonction de la lèvre supérieure, le positionnement est un peu bas... Il est normal que cette pièce laisse de l'espace sur le haut (on l'avait constaté au démontage), mais il faudra tout de même travailler un peu le positionnement lors de la mise en place définitive...
L'arrière ? C'est bien pire... mais c'est pour le prochain post ;-)L'avant droit est donc maintenant prêt à recevoir la doublure, mais que dit l'arrière ?
Et bien l'arrière, il dit que ça se fera pas sans lui et que, pour le coup, le travail sera un peu plus complexe que pour l'avant et j'ai du passer quelques bonnes minutes à cogiter encore un peu.
Reste que la base est la même : un morceau de métal, mais plus étendu, ce qui a nécessité, ici, de fixer le tube à l'établi via deux pinces étau pour réaliser la courbure ! :-)
On notera la présence indispensable de la tasse de café... encore une fois, y a des priorités ;-) !
Ensuite, la pièce est tracée sur le véhicule et j'effectue une découpe sur la base...
Il suffit ensuite de replier la pièce sur elle-même en la soulageant au besoin par de petites entailles...
Ensuite, je repose la pièce sur le véhicule pour s'assurer de la bonne forme, puis je tronçonne le surplus de tôle inférieur avant de pointer...
et je repositionne... et je soude !
Mais dans ce cas, la pièce étant bien visible, je meule pour rendre un aspect le plus lisse possible... on est pas des bêtes, non ?
reste ensuite à débiter l'excédent de matière sur le plan de bouchonnage et à former ce dernier...
et il n'y a plus qu'à poser correctement cette chose pour découper la caisse afin d'adapter les deux parties le plus précisément possible !
et... soudure !!!
Tout ceci se déroulait tout à fait bien, mais voilà, voilà... la bouteille d'argon a déclaré forfait au beau milieu de cette relation idyllique...
On a du tout ranger avant de terminer, mais, promis, ce n'est que partie remise ;-)
Quoi qu'il en soit, il y en a un qui n'a pas besoin de tout ça pour bosser :
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et, même sur une chaise, il en abat du boulot, le papou !!!Revenons à nos moutons...
Mon père a fait des folies, jugez plutôt :
Une bouteille toute pleine de bon gaz bien inerte !!! Cool !
Du coup, il me pousse des ailes et j'attaque sans retenue la poursuite des soudures... Un vrai guerrier !
Et, finalement, ça passe...
Là, je me la pète un peu, mais la vérité est que j'ai passé pas mal de temps à vérifier les alignement et à redresser au fil de la soudure lorsque c'était nécessaire...
En effet, une tôle chauffée réagit comme elle l'entend et, bien sûr, c'est jamais vraiment comme on le voudrais...
Mais je suis finalement arrivé à conserver un alignement correct et c'est bien ce qui comptait !
Quelques minutes de meulage pour fignoler la chose...
...et je peux présenter la doublure pour la préparer au montage.
C'est pas grand chose, mais il est important de bien percer et de nettoyer les points de bouchonnage et de cordons.
La technique du bouchonnage est toute simple... Après avoir percé une tôle, on la pose sur celle sur laquelle on désire la souder, puis on maintien les deux tôles bien serrées l'une contre l'autre à l'aide de pinces étaux (il en existe des spéciales dédiées à cet usage, mais j'ai pas !)...
Ensuite, avec un réglage adapté à cette technique, on rempli le trou de soudure en s'appliquant à bien fusionner le centre du cercle pour laisser la soudure venir grignoter les bords d'elle-même... C'est pas toujours évident, surtout lorsque les tôles sont verticales, mais ça marche très bien si l'on fait un peu gaffe.
Puis on retire les pinces étaux...
Et chaque point de soudure ainsi effectué demande autant de concentration et d'application que les précédents... La négligence se paie cash sur ce genre de travail !
Alors je poursuis...
Les points se suivent, avec, souvent, un peu de planage pour bien faire correspondre les tôles, et ça se soude... !
Devant, dessous, derrière... et l'on peut ajouter un cordon là où ça semble judicieux.
C'est pas que j'ai des doutes, mais la Targa mérite certainement quelques soudures supplémentaires...
Et voilà... c'est fait pour ça !
Reste quelques cordons sur le haut, un bon meulage de présentation, et vogue la galère ;-)
Beaucoup d'émotions pour aujourd'hui...
On y verra une famille entière sauvée par un frère, une situation redressée à force de courage et de sueur, et un homme terrassé par un lâche attentat filial... Tu quoque mi fili !!!
(et j'exagère à peine)
Mais entrons dans le vif...
La suite des événements est ceci :
La Targa est tout de même une forme de cabriolet d'origine... Certainement un poil trop souple aux yeux des concepteurs qui ont remplacé le ridicule raidisseur original par ces monstrueuses équerres !!!
Moi, bête et discipliné, je prépare donc la pièce et j'allais la présenter lorsque mon frère se pointe et lâche, l'air de rien : "et la bâche à huile, elle va passer avec ça en place ?"...
Là, une sueur glacée me parcours le dos et, histoire de pas passer pour un crétin, je lui répond que, bien évidemment, ça passera... (argh...)
Mais on regarde quand même, et...
... a part un bon forçage à la masse, il faut se rendre à l'évidence, ça coincera grave !!!
La pièce n'est pas adaptée pour le modèle 1972 !!! (quand je vous disais que Stéphane a sauvé la famille !)
Donc je prend l'équerre et... direction l'atelier !
Une simple adaptation suffira, mais elle est nécessaire.
Donc j'entaille !
Il convient de décaler le retour supérieur et ça se fait très bien à l'étau. Ce n'est finalement qu'une tôle de 0.8 !
Mais cela laisse une partie débouchée qu'il est hors de question de laisser ça en l'état...
Je récupère donc une chute qui trainait dans un coin...
et je l'adapte proprement, histoire de récupérer un maximum de rigidité ;-)
Ensuite, je filoche présenter le tout et... Miracle, ça passe !!!
Trop cool !
Une vue générale rassure d'autant plus que la bâche (le réservoir d'huile) n'est pas correctement fixée et prend bien mieux sa place une fois maintenue...
Voilà, c'est fait... et c'était pour le chapitre "force et sueur..."
C'est à ce moment que le lâche attenta a eu lieu...
Au repas, en dessert, il y avait des fruits rouge à la Chantilly (merci Magali)...
Et, de la chantilly, il en est resté un peu, et moi, j'avais pas encore mis mon masque à meuler... et deux de mes fils étaient là... Un faisceau de conjectures impitoyable !!!
ça a été affreux... et ça laisse des traces indélébiles...
Un jour, ils paieront, ces gueux d'enfants... plus grands que moi !!!
Pour l'anecdote, la chantilly dans les yeux, ça fait voir tout gris !!!
Mais rien ne m'arrête... après une rapide trempette, j'ai repris le poste et je me suis vengé sur l'équerre !
Un pointage, quelques tests rapides (pas trop d'alternatives de montage)... et soude, soude, soude !
Et voilà... une journée bien agitée, pas vrai ?!?
Beaucoup d'émotions pour aujourd'hui...
On y verra une famille entière sauvée par un frère, une situation redressée à force de courage et de sueur, et un homme terrassé par un lâche attentat filial... Tu quoque mi fili !!!
(et j'exagère à peine)
Mais entrons dans le vif...
La suite des événements est ceci :
La Targa est tout de même une forme de cabriolet d'origine... Certainement un poil trop souple aux yeux des concepteurs qui ont remplacé le ridicule raidisseur original par ces monstrueuses équerres !!!
Moi, bête et discipliné, je prépare donc la pièce et j'allais la présenter lorsque mon frère se pointe et lâche, l'air de rien : "et la bâche à huile, elle va passer avec ça en place ?"...
Là, une sueur glacée me parcours le dos et, histoire de pas passer pour un crétin, je lui répond que, bien évidemment, ça passera... (argh...)
Mais on regarde quand même, et...
... a part un bon forçage à la masse, il faut se rendre à l'évidence, ça coincera grave !!!
La pièce n'est pas adaptée pour le modèle 1972 !!! (quand je vous disais que Stéphane a sauvé la famille !)
Donc je prend l'équerre et... direction l'atelier !
Une simple adaptation suffira, mais elle est nécessaire.
Donc j'entaille !
Il convient de décaler le retour supérieur et ça se fait très bien à l'étau. Ce n'est finalement qu'une tôle de 0.8 !
Mais cela laisse une partie débouchée qu'il est hors de question de laisser ça en l'état...
Je récupère donc une chute qui trainait dans un coin...
et je l'adapte proprement, histoire de récupérer un maximum de rigidité ;-)
Ensuite, je filoche présenter le tout et... Miracle, ça passe !!!
Trop cool !
Une vue générale rassure d'autant plus que la bâche (le réservoir d'huile) n'est pas correctement fixée et prend bien mieux sa place une fois maintenue...
Voilà, c'est fait... et c'était pour le chapitre "force et sueur..."
C'est à ce moment que le lâche attenta a eu lieu...
Au repas, en dessert, il y avait des fruits rouge à la Chantilly (merci Magali)...
Et, de la chantilly, il en est resté un peu, et moi, j'avais pas encore mis mon masque à meuler... et deux de mes fils étaient là... Un faisceau de conjectures impitoyable !!!
ça a été affreux... et ça laisse des traces indélébiles...
Un jour, ils paieront, ces gueux d'enfants... plus grands que moi !!!
Pour l'anecdote, la chantilly dans les yeux, ça fait voir tout gris !!!
Mais rien ne m'arrête... après une rapide trempette, j'ai repris le poste et je me suis vengé sur l'équerre !
Un pointage, quelques tests rapides (pas trop d'alternatives de montage)... et soude, soude, soude !
Et voilà... une journée bien agitée, pas vrai ?!?
Mon frère, lui, c'est le côté 'administratif'... Il sélectionne, il s'intéresse et il achète.
La Fiat 500, c'était lui. La Coccinelle, c'était lui aussi (avec mon père), et la Porsche, c'est encore lui (avec mon père aussi !!!).
Moi, la carrosserie, ça a été mon boulot pendant quelques années, alors quand ils trouvent un peu d'oxydation quelque part, ils m'appellent (pour le coup, là, ils m’appellent un peu souvent !)... J'ai aussi été photographe, ce qui fait que j'en profite pour déclencher à gogo et ça permet de partager avec d'autres !!!
Tiens, en parlant de ça, je vous en remet une petite couche ;-)
Le boulot se poursuit... démontage, étude, préparation du travail à venir, nettoyage par le vide... bref, on taille, on taille... !
Les anciens bords de soudures se doivent d'être supprimés pour laisser place à ceux des pièces neuves... et c'est vraiment un boulot emmerdant !!!
Les limailles picotent de partout lors de l'attaque des points de soudure à la disqueuse.
Et ensuite, il est important de planer correctement ces fameux plans pour ne plus avoir à y revenir ultérieurement...
Mais l'on en est pourtant qu'à l'étape du : "Quand y en a plus... y en a encore ;-) !"
Et les heures passent... les points trépassent, et les tôles choient !
Trop cool !
Dites, vous avez vu, on pourra pas dire que le Papou a rien foutu ;-) !!!
Et c'est qu'il abat sa part de boulot aussi, en décapage, réparation mécaniques et autres...
Pour l'anecdote, on vient de recevoir les renforts de pieds arrières...
C'est assez balèze comme pièces... si je me gourre de sens pour souder ça, la Porsche tiendra plus de l'avion que de la grenouille !
La caisse étant un tant soit peu pourrie, les anciens propriétaires n'ont pu la soulever qu'en positionnant les crics au niveau des pieds avant et arrières...
Les dégâts sont importants, la tôle affaiblie par une corrosion... corrosive (!), mais j'ai réfléchis un peu avant de décider quoi faire car si une tôle est facile à tronçonner, elle est en revanche autrement plus difficile à remplacer !!!
Ceci dit, je n'avais pas trop le choix non plus si je voulais parvenir à un résultat correct !
Donc... tronçonnage !
Ensuite, on tourne à la recherche de tôles saines pour établir une base soudable et en ligne, et, de temps en temps, on découvre des merveilles...
Lorsque c'est compliqué et futile de passer du temps à former une pièce, on peut sans problème se contenter de tenter un renforcement par soudure.
C'est très fin, mais en règlant le poste correctement, ça soude ! Et vu que ça se trouve au coeur des doublures, il suffira d'un petit traitement et d'un bon coups de cire "corps creux" pour prolonger la vie de la pièce.
Voilà... pour le côté gauche, le tour est finalement fait en ce qui concerne les plans de soudure du demi-plancher.
L'idée de base n'est pas de finaliser le boulot par la mise en place définitive de ce demi-plancher, mais plutôt de se servir de lui comme de la fameuse base sur laquelle je me calerai pour reconstruire le reste de l'auto...
Tout est donc très loin d'être achevé sur le côté gauche, mais je positionne la pièce et une bonne surprise n'étant pas coutume, je suis heureux de constater que tout se présente pour le mieux !
Je fignole un peu le positionnement et... Première soudure d'assemblage !!! YES !!! C'est la fête !!! :-)
Lorsque les tôles sont saines, c'est du gâteau, mais parfois, il reste pas mal d'impuretés et ça "saute" un peu...
Mais dans l'ensemble, ça s'est pas trop mal passé...
Évidemment, les longs bords à bords doivent être travaillés un peu... vu les écarts "monumentaux", notamment sur l'avant...
Mais avec de la patience, des points progressifs, une bonne batte et un tas adapté...
... ça s'est pas si mal déroulé ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La suite... elle n'est pas forcement passionnante !
En effet, une fois le demi-plancher gauche positionné, il s'avère qu'il serait complètement idiot de poursuivre sur ce côté !!!
La caisse est beaucoup trop touchée pour aller plus loin et il est donc impératif de bien caler les bases saines avant de poursuivre... Et les bases saines, et bien c'est maintenant au demi-plancher droit de nous les fournir !
Et donc je recommence du côté opposé !
On regarde, on étudie, mais, finalement, on sais déjà par où commencer, et pour cause !
La différence, c'est juste que c'est encore plus pourri par ici !!! Un vrai régal !
Et je ressort l'ouvre-boite !
Mêmes causes, mêmes conséquences, l'aile ne fera pas un pli !
Et c'est un peu plus rapidement que les pièces tombent les unes après les autres !!!
C'est pas une légende : la voiture était bien habitée par le grand oxydeur (il a même laissé une pièce de monnaie sur l'avant de la doublure en partant) !!!
Voilà... c'est en partie déposé, et même si ça ne se voit pas sur cette image, les plans sont déjà nettoyés pour la plupart et prêts à recevoir quelque chose de neuf...
Reste à travailler ça aux petits oignons la prochaine fois et on positionnera le second demi-plancher avant de tout souder pour solidariser l'ensemble puis... on passera à la suite !
En attendant, j'ai poursuivi le démontage et le nettoyage du côté droit...
C'est dans le même acabit que le gauche... en pire ;-) !
Et, comme pour le côté gauche, je monte et je découpe jusque trouver une base correcte pour la soudure des pièces de reconstruction.
Pourtant, je n'irai pas plus loin dans ce domaine aujourd'hui...
En effet, la caisse est maintenant affaiblie par les tôles que nous lui avons ôtées et c'est le moment d'affronter une des vraies difficultés de ce chantier, à savoir la remise en ligne des blocs avant et arrière.
Par le passé, la caisse étant endommagée par la corrosion, les différents propriétaires n'ont pas hésité à la soulever par des point non prévus à cet effet et le véhicule s'est ouvert, provoquant des jours bien disgracieux entre l'arceau et la baie de pare-brise, des entrées d'eau évidemment, et un décalage (mineur à n'en pas douter, mais effectif) sur la géométrie de l'ensemble.
Le côté gauche :
et le côté droit :
Les mesures diagonales prises sur le bloc avant confirment le positionnement correct de la baie de pare-brise, et celles de l'arrière confirment elles aussi la bonne position de l'arceau.
Tout concorde, mais nous avons passé la matinée à réfléchir à la façon d'intervenir.
Le travail a effectuer consiste à descendre le point arrière de l'encadrement droit jusqu'à ce que la caisse se referme sur les 700 mm imposés par le toit Targa.
Mais voilà, la caisse est maintenant extrêmement souple, et retourne immédiatement les forces qui lui sont appliquées, un peu à la manière d'un élastique... ça bouge bien, mais ça revient... Classique !
La mort dans l'âme, j'ai donc du finalement ôter les fixations de support du train arrière pour ne laisser reposer que les supports moteurs de bout de caisse.
Ainsi, le porte à faux est décuplé et les forces agissent d'autant plus... reste que tout cela doit se faire sous un contrôle... décuplé (!) et que j'ai alors connu des moments plus tranquilles !
Ceci dit, la caisse s'est laissé tranquillement reprendre et, lorsque les côtes m'ont semblées intéressantes, j'ai tout reposé, tout recontrôlé avec la satisfaction de constater que les points de support de train se posaient au millimètre sur leur logement...
Pour tirer le point, j'ai confectionné une sorte de vérin tireur à l'aide d'un palan de garage... La chaine enroulée autour du point de pivot sur la caisse et le crochet du palan dans un anneau soudé à même la structure des tréteaux, selon un axe vertical... Pour être honnête, le montage ne suffisait pas et il m'a fallut aider les forces à l'aide de mes 74 kilos...
Le résultat ? Sincèrement, j'en suis très satisfait...
... et si l'on m'avait dit au matin que tout rentrerait ainsi dans l'ordre, j'aurais signé de suite ;-)
Le travail qui se présente est le suivant :
En effet, le principal intérêt de poser le plancher droit, c'est que ça libérera de la place dans le garage !!!
Pour le reste, ça permettra de voir où l'on va niveau reconstruction de la voiture !
On sort l'artillerie légère...
et on passe quelques heures à préparer et nettoyer les plans de soudure... (c'est vraiment ch...)
puis on positionne au cric !
et on passe encore un peu de temps à bien tout caler, se qui s'est vraiment très bien fait !
une fois bien positionné, on pointe !
et par dessous, ça se chevauche merveilleusement bien... c'est cool, Porsche ;-)
Tout va bien... je soude !!!
Pour ça, plusieurs techniques sont disponibles. Le bouchonnage est évidemment celle vers laquelle je me serai volontiers tourné, mais des tests ont vite montré que trop d'impuretés entre les tôles allaient géner la soudure et j'ai donc préféré souder par cordons courts...
Le rendu est peut-être moins "origine", mais le contrôle de la soudure est bien meilleur et, de toute façon, rien ne se verra !!!
Et voilà... une petite (toute petite) journée de boulot et c'est fait !
Pour l'anecdote, le masque ayant bougé au moment où je tronçonnais, je me suis foutu une limaille dans l'oeil... c'était pas la première fois mais on le répètera jamais assez : soyez prudent !!! (en plus, l'ophtalmo m'a pris 52 euro pour quelques minutes d'intervention... Pas Glop !!!
On approche doucement de la fin du rapatriement... Encore un ou deux et ensuite ce sera au rythme des travaux, donc chaque semaine.
Mais pour l'instant, on revient à la semaine dernière, et on commence les travaux vraiment funs, à savoir la reprise d'endroits pour lesquels nous n'avons pas de pièces neuves...
Sortez la feuille de tôle, les tas, maillets, battes et tout le reste... on va bien se marrer !!!
Or donc... C'est plein soleil sur l'ardèche depuis quelques temps déjà... Il fait beau et chaud et j'en ai profité pour repeindre mes volets. Je sais, ma vie est une véritable aventure !!! ;-)
Et jeudi, comme d'hab, c'était journée "Porsche" !
Les planchers sont maintenant en place. Cool !
J'ai commencé la journée par la poursuite des soudures de ces charmantes petites pièces. ça se passe souvent allongé dessous, les projections brulent à merveille... bref, que du bonheur !
Mais maintenant que c'est en place, on y voit beaucoup plus clair...
L'étape suivante consiste à reconstruire les bases de positionnement de la doublure droite :
Mais un rapide coup d'oeil sur l'avant indique qu'il y a un peu de travail avant de pointer la bête ;-)
Ceci dit, on va pas se dégonfler maintenant, on retrousse les manches et je découpe une tôle toute neuve au bas de laquelle je forme une cornière à l'étau et au maillet... et voici une jolie lèvre inférieure de soudure !
Pour l'arrondi inférieur, j'ai dégoté un tube que je serre à l'étau en ayant pris soin d'y intercaler la feuille de métal...
Puis je force un peu pour rabaisser la tôle sur le tube en m'aidant du maillet au besoin !
Et ça se présente très bien...
alors je filoche jusque la caisse, je positionne, j'adapte tranquillement et je soude.
ensuite, dans la chute du morceau, je forme une seconde pièce pour réparer le renfort.
Je l'adapte au mieux, mais ce genre de bidule se soude souvent à le volée, en adaptant les formes au fil de la soudure... Et je vais pas me gêner ;-)
Ainsi, centimètre par centimètre, la soudure avance et le tout est bientôt terminé...
Moi, ça me va !!! mais qu'en pense la doublure ?
Elle a l'air d'apprécier... !
Mais, il faut le reconnaitre, en fonction de la lèvre supérieure, le positionnement est un peu bas... Il est normal que cette pièce laisse de l'espace sur le haut (on l'avait constaté au démontage), mais il faudra tout de même travailler un peu le positionnement lors de la mise en place définitive...
L'arrière ? C'est bien pire... mais c'est pour le prochain post ;-)L'avant droit est donc maintenant prêt à recevoir la doublure, mais que dit l'arrière ?
Et bien l'arrière, il dit que ça se fera pas sans lui et que, pour le coup, le travail sera un peu plus complexe que pour l'avant et j'ai du passer quelques bonnes minutes à cogiter encore un peu.
Reste que la base est la même : un morceau de métal, mais plus étendu, ce qui a nécessité, ici, de fixer le tube à l'établi via deux pinces étau pour réaliser la courbure ! :-)
On notera la présence indispensable de la tasse de café... encore une fois, y a des priorités ;-) !
Ensuite, la pièce est tracée sur le véhicule et j'effectue une découpe sur la base...
Il suffit ensuite de replier la pièce sur elle-même en la soulageant au besoin par de petites entailles...
Ensuite, je repose la pièce sur le véhicule pour s'assurer de la bonne forme, puis je tronçonne le surplus de tôle inférieur avant de pointer...
et je repositionne... et je soude !
Mais dans ce cas, la pièce étant bien visible, je meule pour rendre un aspect le plus lisse possible... on est pas des bêtes, non ?
reste ensuite à débiter l'excédent de matière sur le plan de bouchonnage et à former ce dernier...
et il n'y a plus qu'à poser correctement cette chose pour découper la caisse afin d'adapter les deux parties le plus précisément possible !
et... soudure !!!
Tout ceci se déroulait tout à fait bien, mais voilà, voilà... la bouteille d'argon a déclaré forfait au beau milieu de cette relation idyllique...
On a du tout ranger avant de terminer, mais, promis, ce n'est que partie remise ;-)
Quoi qu'il en soit, il y en a un qui n'a pas besoin de tout ça pour bosser :
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et, même sur une chaise, il en abat du boulot, le papou !!!Revenons à nos moutons...
Mon père a fait des folies, jugez plutôt :
Une bouteille toute pleine de bon gaz bien inerte !!! Cool !
Du coup, il me pousse des ailes et j'attaque sans retenue la poursuite des soudures... Un vrai guerrier !
Et, finalement, ça passe...
Là, je me la pète un peu, mais la vérité est que j'ai passé pas mal de temps à vérifier les alignement et à redresser au fil de la soudure lorsque c'était nécessaire...
En effet, une tôle chauffée réagit comme elle l'entend et, bien sûr, c'est jamais vraiment comme on le voudrais...
Mais je suis finalement arrivé à conserver un alignement correct et c'est bien ce qui comptait !
Quelques minutes de meulage pour fignoler la chose...
...et je peux présenter la doublure pour la préparer au montage.
C'est pas grand chose, mais il est important de bien percer et de nettoyer les points de bouchonnage et de cordons.
La technique du bouchonnage est toute simple... Après avoir percé une tôle, on la pose sur celle sur laquelle on désire la souder, puis on maintien les deux tôles bien serrées l'une contre l'autre à l'aide de pinces étaux (il en existe des spéciales dédiées à cet usage, mais j'ai pas !)...
Ensuite, avec un réglage adapté à cette technique, on rempli le trou de soudure en s'appliquant à bien fusionner le centre du cercle pour laisser la soudure venir grignoter les bords d'elle-même... C'est pas toujours évident, surtout lorsque les tôles sont verticales, mais ça marche très bien si l'on fait un peu gaffe.
Puis on retire les pinces étaux...
Et chaque point de soudure ainsi effectué demande autant de concentration et d'application que les précédents... La négligence se paie cash sur ce genre de travail !
Alors je poursuis...
Les points se suivent, avec, souvent, un peu de planage pour bien faire correspondre les tôles, et ça se soude... !
Devant, dessous, derrière... et l'on peut ajouter un cordon là où ça semble judicieux.
C'est pas que j'ai des doutes, mais la Targa mérite certainement quelques soudures supplémentaires...
Et voilà... c'est fait pour ça !
Reste quelques cordons sur le haut, un bon meulage de présentation, et vogue la galère ;-)
Beaucoup d'émotions pour aujourd'hui...
On y verra une famille entière sauvée par un frère, une situation redressée à force de courage et de sueur, et un homme terrassé par un lâche attentat filial... Tu quoque mi fili !!!
(et j'exagère à peine)
Mais entrons dans le vif...
La suite des événements est ceci :
La Targa est tout de même une forme de cabriolet d'origine... Certainement un poil trop souple aux yeux des concepteurs qui ont remplacé le ridicule raidisseur original par ces monstrueuses équerres !!!
Moi, bête et discipliné, je prépare donc la pièce et j'allais la présenter lorsque mon frère se pointe et lâche, l'air de rien : "et la bâche à huile, elle va passer avec ça en place ?"...
Là, une sueur glacée me parcours le dos et, histoire de pas passer pour un crétin, je lui répond que, bien évidemment, ça passera... (argh...)
Mais on regarde quand même, et...
... a part un bon forçage à la masse, il faut se rendre à l'évidence, ça coincera grave !!!
La pièce n'est pas adaptée pour le modèle 1972 !!! (quand je vous disais que Stéphane a sauvé la famille !)
Donc je prend l'équerre et... direction l'atelier !
Une simple adaptation suffira, mais elle est nécessaire.
Donc j'entaille !
Il convient de décaler le retour supérieur et ça se fait très bien à l'étau. Ce n'est finalement qu'une tôle de 0.8 !
Mais cela laisse une partie débouchée qu'il est hors de question de laisser ça en l'état...
Je récupère donc une chute qui trainait dans un coin...
et je l'adapte proprement, histoire de récupérer un maximum de rigidité ;-)
Ensuite, je filoche présenter le tout et... Miracle, ça passe !!!
Trop cool !
Une vue générale rassure d'autant plus que la bâche (le réservoir d'huile) n'est pas correctement fixée et prend bien mieux sa place une fois maintenue...
Voilà, c'est fait... et c'était pour le chapitre "force et sueur..."
C'est à ce moment que le lâche attenta a eu lieu...
Au repas, en dessert, il y avait des fruits rouge à la Chantilly (merci Magali)...
Et, de la chantilly, il en est resté un peu, et moi, j'avais pas encore mis mon masque à meuler... et deux de mes fils étaient là... Un faisceau de conjectures impitoyable !!!
ça a été affreux... et ça laisse des traces indélébiles...
Un jour, ils paieront, ces gueux d'enfants... plus grands que moi !!!
Pour l'anecdote, la chantilly dans les yeux, ça fait voir tout gris !!!
Mais rien ne m'arrête... après une rapide trempette, j'ai repris le poste et je me suis vengé sur l'équerre !
Un pointage, quelques tests rapides (pas trop d'alternatives de montage)... et soude, soude, soude !
Et voilà... une journée bien agitée, pas vrai ?!?
Beaucoup d'émotions pour aujourd'hui...
On y verra une famille entière sauvée par un frère, une situation redressée à force de courage et de sueur, et un homme terrassé par un lâche attentat filial... Tu quoque mi fili !!!
(et j'exagère à peine)
Mais entrons dans le vif...
La suite des événements est ceci :
La Targa est tout de même une forme de cabriolet d'origine... Certainement un poil trop souple aux yeux des concepteurs qui ont remplacé le ridicule raidisseur original par ces monstrueuses équerres !!!
Moi, bête et discipliné, je prépare donc la pièce et j'allais la présenter lorsque mon frère se pointe et lâche, l'air de rien : "et la bâche à huile, elle va passer avec ça en place ?"...
Là, une sueur glacée me parcours le dos et, histoire de pas passer pour un crétin, je lui répond que, bien évidemment, ça passera... (argh...)
Mais on regarde quand même, et...
... a part un bon forçage à la masse, il faut se rendre à l'évidence, ça coincera grave !!!
La pièce n'est pas adaptée pour le modèle 1972 !!! (quand je vous disais que Stéphane a sauvé la famille !)
Donc je prend l'équerre et... direction l'atelier !
Une simple adaptation suffira, mais elle est nécessaire.
Donc j'entaille !
Il convient de décaler le retour supérieur et ça se fait très bien à l'étau. Ce n'est finalement qu'une tôle de 0.8 !
Mais cela laisse une partie débouchée qu'il est hors de question de laisser ça en l'état...
Je récupère donc une chute qui trainait dans un coin...
et je l'adapte proprement, histoire de récupérer un maximum de rigidité ;-)
Ensuite, je filoche présenter le tout et... Miracle, ça passe !!!
Trop cool !
Une vue générale rassure d'autant plus que la bâche (le réservoir d'huile) n'est pas correctement fixée et prend bien mieux sa place une fois maintenue...
Voilà, c'est fait... et c'était pour le chapitre "force et sueur..."
C'est à ce moment que le lâche attenta a eu lieu...
Au repas, en dessert, il y avait des fruits rouge à la Chantilly (merci Magali)...
Et, de la chantilly, il en est resté un peu, et moi, j'avais pas encore mis mon masque à meuler... et deux de mes fils étaient là... Un faisceau de conjectures impitoyable !!!
ça a été affreux... et ça laisse des traces indélébiles...
Un jour, ils paieront, ces gueux d'enfants... plus grands que moi !!!
Pour l'anecdote, la chantilly dans les yeux, ça fait voir tout gris !!!
Mais rien ne m'arrête... après une rapide trempette, j'ai repris le poste et je me suis vengé sur l'équerre !
Un pointage, quelques tests rapides (pas trop d'alternatives de montage)... et soude, soude, soude !
Et voilà... une journée bien agitée, pas vrai ?!?
Fada33- Pilote
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suite.
Un petit post rapide pour un petit boulot... la soudure de l'embout de support de cric.
Ce support traverse toutes les tôles du bas de caisse pour venir mourir contre le bord supérieur de la doublure intérieure... (un bon croquis vaut mieux...etc !) :
Il est important de bien le souder aussi car ce maintien assistera l'ensemble en contrant un peu la force de porte à faux qui sera engendré par le cric...
Et pour souder au mieux, et bien on nettoie au mieux !
Un gentil coup de meuleuse pour supprimer le maximum d'impuretés alentour, et ça devrait faire l'affaire !
La soudure est un peu délicate car la doublure est une tôle de 0.8mm tandis que le support est limite chaudronnerie... Comment régler le poste ?!?
Allez, soyons fous, j'augmente un peu l'intensité, j'ajoute un chouia de fil, et je rentre tête baissée dans un bain d'acier en fusion !!!
Et ça passe assez bien... ça manque surement un peu d'intensité, mais c'est fusionné.
Alors je reprend la meule et je supprime ces traces bien disgracieuses...
Et voilà... juste quelques minutes de boulot, mais c'est fait...
Bises à tous, bon week-end et, promis, le prochain post sera plus passionnant ! Il y a pas mal de réaction notant les difficultés de soudure en carrosserie... le problème vient du fait que la tôle ne laisse que 0.8 mm d'épaisseur, et encore, lorsqu'elle est en bon état !
En effet, démontez le portail de votre mamie (ou autre, j'ai rien contre votre mamie !) et branchez-y le poste à souder, vous verrez, c'est autrement plus commode... ce qui ne veut pas dire ici non plus que la soudure est de qualité ! c'est juste que vous risquez moins de passer au travers et de "faire des trous !"...
La tôle de 0.8 demande tout simplement un réglage très affiné du poste et une délicatesse que l'on est pas forcement disposé à fournir lorsque l'on travaille le métal...
Une petite chose sympa à faire : procurez-vous une chute de tôle neuve et entraînez-vous à réaliser de simples cordons au beau milieu... vous verrez, c'est pas si évident au début, mais ça vient vite et ça donne l'occasion de mieux comprendre la relation entre l'intensité et le débit du fil.
On a tous commencé par là !
Rom1, la carrosserie se soude au MIG dans la majorité des cas, et, par conséquent, dans le mien également ;-)
En parlant de ça, faisons chauffer l'argon !!!
L'arrière droit est bientôt achevé, mais, pour cela, il reste une pièce à former et à souder...
(La pince montre que j'ai déjà commencé à solidariser le plancher avec le reste...)
Je commence par découper une tôle à laquelle je donne la forme la plus proche possible de la lèvre.
c'est pas très compliqué mais il vaut mieux bien faire ça car si l'on merde dès le début, la fin risque d'être épique !!! (on peut d'ailleurs voir sur la photographie que la forme n'est pas encore satisfaisante... j'y suis revenu...)
Ensuite, on commence à donner la forme progressivement à l'aide des fameuses entailles que l'on a déjà vues...
et ce machin passe à l'étau pour la mise en forme de la lèvre.
Maillet pour approcher, batte pour finir... classique !
Mais parfois il est nécessaire de fignoler les arrondis à la batte et au petit tas américain...
ça se fait très bien, pourquoi s'en priver ???
et une fois bien entamée, la pièce donne ceci...
alors on positionne sur la caisse pour se rassurer et on repasse sur l'étau pour obtenir l'arrondi.
J'ai fixé une panne de marteau dans l'étau pour me servir de tas et ça m'a bien été utile !
Évidemment, au fil de la courbure, il convient de retravailler les entailles car les languettes se chevauchent... mais ça se voit très vite ;-)
La mise au point de la pièce et son adaptation à la caisse est un moment qui demande beaucoup, beaucoup d'attention et de réflexion... Il est important que le maximum de choses corresponde avant de pointer et ça peut parfois prendre du temps !
Là, c'est pas mal, donc je pointe !
ensuite je fignole les jours à la volée...
et lorsque tout va pour le mieux... chauffe Marcel, je soude progressivement et je meule au fur et à mesure... pour que ça soit plus joli :-)
On y est presque... mais il va maintenant falloir penser à en profiter pour renforcer cette mauvaise fixation...
J'ai fais de la place pour le cordon de soudure, alors je joins l'utile à l'agréable et j'assemble les languettes en même temps que je canarde la fixation... elle a rien vu venir, la gueuse !!!
Et ben voilà... ça s'est pas si mal passé, pas vrai ?
et une fois fini, le résultat d'ensemble est plutôt rassurant...
Bien cool, tout ça... on en redemanderais presque... (quoique, quoique... !) ;-)
Flat & moi, l'épaisseur de tôle à ces endroits est assez étonnante... c'est difficile à dire mais je doute que ce soit supérieur au 10 dixièmes et, à mon avis, il s'agit de 0.8 la plupart du temps ! Et même les tôles neuves 'réparation' de renforts ont des épaisseurs tout à fait classiques...
Pour le coup, j'ai travaillé au 0.8... coquin que je suis ;-)
Pour ta remarque (très sympa), le travail demandé pour former ces tôles est largement compensé par le plaisir que je prends à le faire... C'est toujours très intéressant et très sympa de voir tout ça se mettre en place !
Mais il faut être honnête et relativiser... Comme je l'ai montré, c'est souvent un "formage" à base d'entailles soudées, j'utilise rarement l'allongement ou la rétreinte et c'est donc beaucoup plus simple...
Mais le résultat est là et ça me convient, alors... on continue les copains !!! ;-)
Pour l'instant, j'ai fait quelque chose que je ne fais jamais d'habitude...
J'ai appliqué le corps creux avant d'avoir peint... ce qui demandera beaucoup de précaution avant d'appliquer les apprêts, l'anti-gravillon ou la peinture !
Mais les bas de caisses des 911 sont très très sensibles à la corrosion et je tenais à profiter des multiples ouvertures (!) pour tout faire baigner dans la cire... :-)
On en parlait il y a quelques posts... l'applicateur de cette cire est ceci :
le long tuyau est censé pénétrer au plus profond des corps creux afin de pulvériser au mieux ce qui doit l'être... chose qu'on ne pourra bien évidemment jamais vérifier !
Et comment savoir s'il y en a assez ?
Facile... ça doit dégueuler quelque part... !!!
et ça ne doit pas faire semblant...
Ce n'est pas qu'on veuille gâcher du produit, mais l'écoulement de la cire est le seul témoin de l'éventuelle réussite de l'opération... avec ça, on est jamais sûr de rien, alors quand ça coule c'est au moins qu'il y en a là !!!
Ou encore...
et quand ça s'arrête de couler, on est loin d'être sauvés... la chaleur du soleil liquéfie la cire et ça recommence à descendre !!! et ça peut durer longtemps, comme, par exemple sur les jupes arrières des vw golf 2
Le problème pour moi, c'est que rien ne tient sur cette cire... Au moment d'appliquer les produits de recouvrement, il me faudra donc être très minutieux avec la préparation !!!
Mais je crois vraiment que c'est le prix à payer pour faire durer ce type de réparations.
bonne journée à tous !Le problème de la 911, ce sont les conduites de chauffage passant dans les bas de caisse... le trempage aiderait à prolonger la vie du véhicule, la cire 'corps creux' également, mais, de par leur conception, je doute que ce genre de véhicule puisse passer au travers de la corrosion.
Ceci dit, la bête a tout de même tenu 40 ans... c'est pas si mal !
Mais revenons à notre protégée...
Au démontage, une des fixations arrière droite nous est restée entre les mains...
J'aurais bien suggéré de nous contenter des trois restantes, histoire de pas m'emmerder avec ça, mais à la vue de mon père, les yeux injectés de sang et un filet de bave au coin des lèvres, j'ai compris que j'allais me faire mordre... donc j'ai pas insisté !
Mais comment faire pour réparer ???
L'écrou soudé est bien évidemment hors d'usage, et nous n'en avons pas ! Partant de là, y avait plus qu'à !!!
Je suis parti sur une enfilade d'écrous standards que j'assemble à la soudure après les avoir vissés sur la vis... (pour garder l'alignement du filetage !!!) ;-)
Puis je soude directement à l'étau en commençant par pointer tout en faisant prudemment tourner l'assemblage... En effet, la soudure tire pas mal et l'ensemble risque de perdre l'alignement et d'être compliqué à visser !
Ensuite, un bon coup de meulage pour le fun...
et ça commence à ressembler à quelque chose !
Je retourne au véhicule et je supprime l'excédent de matière laissé par l'ancienne fixation...
Au passage je décape un poil plus loin ! (je suis coquin !!!)
Et, bien sûr, je remonte la pièce de tenue pour ajuster la taille et le positionnement de mon tout nouvel écrou maison.
Il est temps de souder... mais la précaution ultime est bien de visser la vis avant l'opération car elle aura son importance pour éviter que la température ne voile le filetage.
Le réglage du poste est élevé car il s'agit de fusionner l'épaisseur de l'écrou, mais ça passe très bien...
Au final on obtient une pièce bien fixée avec quatre vis... (j’admets, ça reste assez classique !)
Mr Rodriguez m'a expliqué plein de choses... (ça pète comme début de post, non ?)
Mr Rodriguez enseignait à l'AFPA de Istres, au département carrosserie, là où j'ai appris ce métier... Cette personne était un passionné et m'a donné plaisir à me lever le matin pour me rendre à l'atelier chercher ce qu'il avait à me dire. D'ailleurs, je me souviens que la grande majorité d'entre nous partageait ce sentiment... c'était bien cool, vraiment.
Or donc, Mr Rodriguez m'a expliqué plein de chose... dont la suivante :
"Lorsque le travail vous demande un outil dont vous ne disposez pas, vous avez deux choix : vous vous le procurez, ou bien vous le fabriquez... !"
Vous allez me dire, quel rapport avec la Porsche ?!? Ben c'est que j'avais besoin d'un outil, que je l'avais pas, et que je savais pas trop où le trouver... Donc : Plan 'B' de Rodriguez !!!
Cet outil, c'est un tas sur pied (une olive), un tas arrondi qu'il me faudra avoir pour former la prochaine pièce de la 911. J'avais déjà commencé ça pour la Coccinelle, mais j'avais pu m'en passer et j'ai donc laissé traîner !!!
Là, j'en ai besoin, alors soyons fous... je le reprends !
Le pied, c'est simple... un tube de bonne section et une chute de profilé en 100 feront l'affaire, mais le tas... qu'est ce qui peut bien être sphérique, dur et soudable ?
Réponse : eh, beh, té, une bonne boule de pétanque, pardi !!!
J'avais déjà entendu parler de ça et j'ai sauté sur l'occaz d'une vieille boule toute rouillée dans un seau pour lui donner une seconde jeunesse !
J'ai pratiqué vite fait un trou dans le profilé, j'y ai soudé le tube et, ensuite, j'ai percé le fond du profilé pour souder ce que je pouvais voir, histoire que le tas ne prenne pas de gite lorsque je lui en mettrait plein la... boule !
et voilà... une petite olivette 'maison' bien pratique !
La carrosserie est un boulot pour lequel il n'est pas rare de devoir trafiquer des choses existantes, ou bien d'en inventer des inexistantes... Parfois, ces outils ne servent qu'une fois, mais lorsque l'on en a besoin, on en a besoin
J'aurais du écouter ma mère, et ne pas fréquenter ces lieux de perdition que sont les forums...
Peuplés de bandits, butors et mécréants, ils ne me mèneront qu'à la perte de mon âme pure et chaste ! Pauvre de moi...
Mais bon, maintenant que j'y suis...
La prochaine forme doit trouver sa place dans ce trou...
Je commence par mesurer à la louche, découper un morceau de truc plat, dur et froid et je lui donne la forme approximative de la courbure d'approche.
Ensuite je retourne le présenter pour tracer la courbure de la lèvre inférieure et je la tronçonne avant de fendre la zone qui constituera l'arrondi...
maintenant, il suffit de forcer la pièce sur elle-même pour lui donner la forme voulue en faisant se chevaucher les languettes...
Une fois cela bien en accord avec la caisse de notre chère 911, je bride le tout à la pince étau et je tronçonne les chevauchements, ainsi que la tôle en excédent pour ne conserver que ce dont j'ai besoin...
Et vu que je ne suis absolument pas prêt à éprouver une quelconque forme de pitié envers ce machin, je lui soude la couenne sans aucun scrupule !
C'est au cours de ces dernières opérations qu'est intervenue... ma boule !!!
Eh oui ! j'ai pas grand chose d'autre pour obtenir le galbe sphérique progressif imposé par la grenouille ! Je m'en suis donc servi pour achever de former la pièce et, même si ce ne sont que quelques coup de battes, ils se sont révélés bien productifs...
Là, c'est prêt... Donc je présente, je trace, je découpe la caisse et je positionne avant de pointer.
Le pointage est une opération réellement fondamentale. L'erreur est de le négliger pour privilégier la soudure. Mais une pièce mal pointée ou, pire, non pointée, laissera souvent des tôles mal ajustées que l'on aura beaucoup de mal à assembler, ou bien que l'on finira par assembler à la 'One again'... le résultat s'en fera forcement sentir et demandera une bonne dose de mastic pour s'intégrer au reste...
Bien sûr, tout ceci n'est pas valable en cas de soudure à la volée, mais c'est une autre technique...
En ce qui nous concerne, j'ai fait gaffe et ça a suffit pour que tout se passe pas trop mal.
Ce qui est motivant, c'est qu'on visualise progressivement la reconstruction du côté droit...
En ce qui concerne ce post, je suis bien conscient que les étapes ont déjà été vues dans les précédents... les techniques que j'utilise sont répétitives mais j'essaie de temps en temps d'ajouter quelques détails pour ajouter du sang frais.
Si vous trouvez que je m'attarde trop sur ceci ou cela, ou que je ne décris pas assez cela ou ceci, faites passer le message... si c'est possible, ce sera fait ;-)
La boule a déjà servi... eh oui, sachez-le, je ne perds jamais une occasion de me servir de mes boules... c'est un peu ce qui fait mon charme !!!
L'arrondi de cette pièce était compliqué à obtenir correctement sans un petit planage sphérique... c'est juste pour ça que j'ai ressorti cette idée du garage. Mais il y a fort à parier que j'aurais à nouveau l'occasion de m'en servir prochainement ;-)
De retour de quelques jours de vacances à la montagne !
Il a fait beau, chaud, j'ai marché, je me suis baigné, bref, c'est un beau bébé bien gras et tout bronzé qui se trouve devant son écran pour ce post... Vous en avez de la veine, pas vrai ?!?
Et pendant ce temps, mon père se passionne pour le décapage...
On le répètera jamais assez, mais c'est vraiment un boulot formidable qui mérite d'être reconnu à sa juste valeur.
Une nouvelle fois : Bravo Papou !
De mon côté, j'ai bien conscience que le trou qui se trouve encore à l'avant droit se doit d'être... bouché !
Mais la pièce à réaliser est plus longue que les autres, c'est pas négligeable, et présente deux courbures inversées... faut réfléchir, Franck, faut réfléchir...
Alors je commence avec deux mesures faciles et je découpe de la tôle.
Les dimensions sont généreuses car j'anticipe la connerie éventuelle que je sens arriver comme la misère sur le pauvre monde...
Ensuite, je forme la lèvre inférieure pour m'apercevoir que j'avais prévu un peu juste sur une extrémité et que les petits centimètres de sécurité sont à présent bien utiles...
Crétin que je suis !!!
Mais l'important c'est que ça passe quand même, non ?
Donc on change rien et on poursuit l'opération !
Classique, j'entaille, sauf que je sens à nouveau mes poils se dresser sur tout mon corps d'Apollon... en effet, les courbures généreront des vides que je ne pourrai pas laisser en l'état ! mais on verra plus tard.
Pour l'instant je présente...
... et comme ça se pose correctement, je recourbe les entailles à même la caisse de notre grenouille !
Mais, on le vois bien ici, il faut reboucher les entailles avant la pose... le remplissage à la soudure ne ferait pas sérieux du tout !!!
Il y avait l'alternative de former à l'allongement, mais je n'en avais pas vraiment la capacité (je connais mes limites) et ça aurait pris un temps que je ne voulais pas forcément passer à faire ça...
Et le résultat passe bien... alors je poursuis comme ça sans problème !
ça prend bien quelques minutes, mais c'est propre, et c'est le principal...
Ensuite, une présentation et un petit formage léger sur la boule de pétanque, puis je présente.
je trace, je découpe au plus près pour que la nouvelle pièce s'adapte au mieux...
... et je pointe quand ça me va... classique !
il ne reste plus ensuite qu'à souder...
et meuler pour que ce soit tout beau !...
Et voilà... c'est pas grand chose, mais le sous-bassement droit est achevé et ça soulage un peu quand même...
On est pas feignants (pas que !), mais ce qui est fait n'est plus à faire, pas vrai ?!?
Une petite devinette assez simple pour commencer : Qu'est ce qui peut bien vous mettre le moral à genoux lorsque vous avez terminé votre boulot sur le côté droit d'une Porsche ?
Réponse :
Yes !!! vous aviez sûrement trouvé... c'est de constater que le côté gauche est aussi pourri, voir pire, et que tout est à refaire !!!
Mais, hier, j'ai commencé la journée avec un moral de mutant... Imaginez Stallone et Schwarzy au lit avec Maggy thatcher, et bien ce qui serait sorti de l'union aurait eu à craindre ma détermination !!!
Le problème, c'est que le MIG l'a bien senti et m'a foutu les boules comme jamais en fin d'après midi... pour le coup, ce que j'étais au soir ressemblait davantage au croisement d'un éléphant de mer et d'une méduse... pitoyable !!!
Allez, on oublie ça et on positive car la journée a quand même été productive...
J'ai commencé par consolider la doublure de bas de caisse en la soudant au plancher par cordelettes...
et, comme à chaque fois que j'achève des soudures, mon père se pointe avec sa petite boite d'anti-rouille pour traiter immédiatement... C'est bien cool de voir que quelqu'un pense à tout ça car ça a vraiment de l'importance, surtout à ces endroits extrêmement corrosifs...
Vous vous en doutez bien, le but avoué de l'opération, c'est la pose de ça :
(Oubliez l'arrosoir... il a rien à faire dans l'histoire, mais j'avais pas le courage de le déplacer pour la photo !)
Alors certain diront certainement que tout ça va avoir un petit goût de déjà vu... Désolé, mais y a deux côtés sur une Porsche, croyez bien que je le regrette aussi !!!
Je fais donc un petit tour de ces jolies pièces neuves (pièces accessoires)... histoire de constater à quel point elles sont bien finies !
Un petit redressage là-dessus et il n'y paraît plus... mais c'est toujours surprenant lorsqu'on a l'habitude des pièces plus... d'origine... !
La pose de la doublure extérieure nécessitera des bases avant et arrières saines... Manifestement, c'est loin d'être la cas !
Le coin a été entièrement repris précédemment et beaucoup de choses ont été gravement négligées... les plus simple est de tailler purement et simplement pour ne conserver que ce qui vaut le coup...
Ensuite, c'est tout de suite plus simple et... je recommence à tailler de la tôle !
Un p'tit tour à l'étau pour plier la lèvre inférieure...
et je ressort le tube magique pour former l'arrondi...
Et, une fois la doublure travaillée (étonnant, non ?), ça se présente très bien... Chouette !
Mais que va donner ce machin sur place ???
Et ben on attend pas et on présente !
Moi, ça me va... y a pire !!!
Donc je soude... non mais !
Je parlais plus haut de problèmes rencontrés avec le semi... Hors, on vois bien qu'ici les soudures sont correctes, ce qui me fait penser que la cause vient plutôt des produits de recouvrement des tôles "accessoire". Je ne serais pas étonné que cette merde (et je pèse mes mots) qui, à mon avis, n'a rien à voir avec une impression chromato-phosphatante, repousse la fusion sans pitié... Au prochaines soudures je nettoierai mieux les plans et on verra ce qui se passe. La préparation avant soudure est importante et je me surprends souvent à la négliger beaucoup trop...
Mais pour lors, je soudais sur de la tôle vierge et tout s'est bien passé... et la présentation de la doublure atteste que je peux maintenant passer au plan arrière...
mais ce sera pour le prochain post !
Ce support traverse toutes les tôles du bas de caisse pour venir mourir contre le bord supérieur de la doublure intérieure... (un bon croquis vaut mieux...etc !) :
Il est important de bien le souder aussi car ce maintien assistera l'ensemble en contrant un peu la force de porte à faux qui sera engendré par le cric...
Et pour souder au mieux, et bien on nettoie au mieux !
Un gentil coup de meuleuse pour supprimer le maximum d'impuretés alentour, et ça devrait faire l'affaire !
La soudure est un peu délicate car la doublure est une tôle de 0.8mm tandis que le support est limite chaudronnerie... Comment régler le poste ?!?
Allez, soyons fous, j'augmente un peu l'intensité, j'ajoute un chouia de fil, et je rentre tête baissée dans un bain d'acier en fusion !!!
Et ça passe assez bien... ça manque surement un peu d'intensité, mais c'est fusionné.
Alors je reprend la meule et je supprime ces traces bien disgracieuses...
Et voilà... juste quelques minutes de boulot, mais c'est fait...
Bises à tous, bon week-end et, promis, le prochain post sera plus passionnant ! Il y a pas mal de réaction notant les difficultés de soudure en carrosserie... le problème vient du fait que la tôle ne laisse que 0.8 mm d'épaisseur, et encore, lorsqu'elle est en bon état !
En effet, démontez le portail de votre mamie (ou autre, j'ai rien contre votre mamie !) et branchez-y le poste à souder, vous verrez, c'est autrement plus commode... ce qui ne veut pas dire ici non plus que la soudure est de qualité ! c'est juste que vous risquez moins de passer au travers et de "faire des trous !"...
La tôle de 0.8 demande tout simplement un réglage très affiné du poste et une délicatesse que l'on est pas forcement disposé à fournir lorsque l'on travaille le métal...
Une petite chose sympa à faire : procurez-vous une chute de tôle neuve et entraînez-vous à réaliser de simples cordons au beau milieu... vous verrez, c'est pas si évident au début, mais ça vient vite et ça donne l'occasion de mieux comprendre la relation entre l'intensité et le débit du fil.
On a tous commencé par là !
Rom1, la carrosserie se soude au MIG dans la majorité des cas, et, par conséquent, dans le mien également ;-)
En parlant de ça, faisons chauffer l'argon !!!
L'arrière droit est bientôt achevé, mais, pour cela, il reste une pièce à former et à souder...
(La pince montre que j'ai déjà commencé à solidariser le plancher avec le reste...)
Je commence par découper une tôle à laquelle je donne la forme la plus proche possible de la lèvre.
c'est pas très compliqué mais il vaut mieux bien faire ça car si l'on merde dès le début, la fin risque d'être épique !!! (on peut d'ailleurs voir sur la photographie que la forme n'est pas encore satisfaisante... j'y suis revenu...)
Ensuite, on commence à donner la forme progressivement à l'aide des fameuses entailles que l'on a déjà vues...
et ce machin passe à l'étau pour la mise en forme de la lèvre.
Maillet pour approcher, batte pour finir... classique !
Mais parfois il est nécessaire de fignoler les arrondis à la batte et au petit tas américain...
ça se fait très bien, pourquoi s'en priver ???
et une fois bien entamée, la pièce donne ceci...
alors on positionne sur la caisse pour se rassurer et on repasse sur l'étau pour obtenir l'arrondi.
J'ai fixé une panne de marteau dans l'étau pour me servir de tas et ça m'a bien été utile !
Évidemment, au fil de la courbure, il convient de retravailler les entailles car les languettes se chevauchent... mais ça se voit très vite ;-)
La mise au point de la pièce et son adaptation à la caisse est un moment qui demande beaucoup, beaucoup d'attention et de réflexion... Il est important que le maximum de choses corresponde avant de pointer et ça peut parfois prendre du temps !
Là, c'est pas mal, donc je pointe !
ensuite je fignole les jours à la volée...
et lorsque tout va pour le mieux... chauffe Marcel, je soude progressivement et je meule au fur et à mesure... pour que ça soit plus joli :-)
On y est presque... mais il va maintenant falloir penser à en profiter pour renforcer cette mauvaise fixation...
J'ai fais de la place pour le cordon de soudure, alors je joins l'utile à l'agréable et j'assemble les languettes en même temps que je canarde la fixation... elle a rien vu venir, la gueuse !!!
Et ben voilà... ça s'est pas si mal passé, pas vrai ?
et une fois fini, le résultat d'ensemble est plutôt rassurant...
Bien cool, tout ça... on en redemanderais presque... (quoique, quoique... !) ;-)
Flat & moi, l'épaisseur de tôle à ces endroits est assez étonnante... c'est difficile à dire mais je doute que ce soit supérieur au 10 dixièmes et, à mon avis, il s'agit de 0.8 la plupart du temps ! Et même les tôles neuves 'réparation' de renforts ont des épaisseurs tout à fait classiques...
Pour le coup, j'ai travaillé au 0.8... coquin que je suis ;-)
Pour ta remarque (très sympa), le travail demandé pour former ces tôles est largement compensé par le plaisir que je prends à le faire... C'est toujours très intéressant et très sympa de voir tout ça se mettre en place !
Mais il faut être honnête et relativiser... Comme je l'ai montré, c'est souvent un "formage" à base d'entailles soudées, j'utilise rarement l'allongement ou la rétreinte et c'est donc beaucoup plus simple...
Mais le résultat est là et ça me convient, alors... on continue les copains !!! ;-)
Pour l'instant, j'ai fait quelque chose que je ne fais jamais d'habitude...
J'ai appliqué le corps creux avant d'avoir peint... ce qui demandera beaucoup de précaution avant d'appliquer les apprêts, l'anti-gravillon ou la peinture !
Mais les bas de caisses des 911 sont très très sensibles à la corrosion et je tenais à profiter des multiples ouvertures (!) pour tout faire baigner dans la cire... :-)
On en parlait il y a quelques posts... l'applicateur de cette cire est ceci :
le long tuyau est censé pénétrer au plus profond des corps creux afin de pulvériser au mieux ce qui doit l'être... chose qu'on ne pourra bien évidemment jamais vérifier !
Et comment savoir s'il y en a assez ?
Facile... ça doit dégueuler quelque part... !!!
et ça ne doit pas faire semblant...
Ce n'est pas qu'on veuille gâcher du produit, mais l'écoulement de la cire est le seul témoin de l'éventuelle réussite de l'opération... avec ça, on est jamais sûr de rien, alors quand ça coule c'est au moins qu'il y en a là !!!
Ou encore...
et quand ça s'arrête de couler, on est loin d'être sauvés... la chaleur du soleil liquéfie la cire et ça recommence à descendre !!! et ça peut durer longtemps, comme, par exemple sur les jupes arrières des vw golf 2
Le problème pour moi, c'est que rien ne tient sur cette cire... Au moment d'appliquer les produits de recouvrement, il me faudra donc être très minutieux avec la préparation !!!
Mais je crois vraiment que c'est le prix à payer pour faire durer ce type de réparations.
bonne journée à tous !Le problème de la 911, ce sont les conduites de chauffage passant dans les bas de caisse... le trempage aiderait à prolonger la vie du véhicule, la cire 'corps creux' également, mais, de par leur conception, je doute que ce genre de véhicule puisse passer au travers de la corrosion.
Ceci dit, la bête a tout de même tenu 40 ans... c'est pas si mal !
Mais revenons à notre protégée...
Au démontage, une des fixations arrière droite nous est restée entre les mains...
J'aurais bien suggéré de nous contenter des trois restantes, histoire de pas m'emmerder avec ça, mais à la vue de mon père, les yeux injectés de sang et un filet de bave au coin des lèvres, j'ai compris que j'allais me faire mordre... donc j'ai pas insisté !
Mais comment faire pour réparer ???
L'écrou soudé est bien évidemment hors d'usage, et nous n'en avons pas ! Partant de là, y avait plus qu'à !!!
Je suis parti sur une enfilade d'écrous standards que j'assemble à la soudure après les avoir vissés sur la vis... (pour garder l'alignement du filetage !!!) ;-)
Puis je soude directement à l'étau en commençant par pointer tout en faisant prudemment tourner l'assemblage... En effet, la soudure tire pas mal et l'ensemble risque de perdre l'alignement et d'être compliqué à visser !
Ensuite, un bon coup de meulage pour le fun...
et ça commence à ressembler à quelque chose !
Je retourne au véhicule et je supprime l'excédent de matière laissé par l'ancienne fixation...
Au passage je décape un poil plus loin ! (je suis coquin !!!)
Et, bien sûr, je remonte la pièce de tenue pour ajuster la taille et le positionnement de mon tout nouvel écrou maison.
Il est temps de souder... mais la précaution ultime est bien de visser la vis avant l'opération car elle aura son importance pour éviter que la température ne voile le filetage.
Le réglage du poste est élevé car il s'agit de fusionner l'épaisseur de l'écrou, mais ça passe très bien...
Au final on obtient une pièce bien fixée avec quatre vis... (j’admets, ça reste assez classique !)
Mr Rodriguez m'a expliqué plein de choses... (ça pète comme début de post, non ?)
Mr Rodriguez enseignait à l'AFPA de Istres, au département carrosserie, là où j'ai appris ce métier... Cette personne était un passionné et m'a donné plaisir à me lever le matin pour me rendre à l'atelier chercher ce qu'il avait à me dire. D'ailleurs, je me souviens que la grande majorité d'entre nous partageait ce sentiment... c'était bien cool, vraiment.
Or donc, Mr Rodriguez m'a expliqué plein de chose... dont la suivante :
"Lorsque le travail vous demande un outil dont vous ne disposez pas, vous avez deux choix : vous vous le procurez, ou bien vous le fabriquez... !"
Vous allez me dire, quel rapport avec la Porsche ?!? Ben c'est que j'avais besoin d'un outil, que je l'avais pas, et que je savais pas trop où le trouver... Donc : Plan 'B' de Rodriguez !!!
Cet outil, c'est un tas sur pied (une olive), un tas arrondi qu'il me faudra avoir pour former la prochaine pièce de la 911. J'avais déjà commencé ça pour la Coccinelle, mais j'avais pu m'en passer et j'ai donc laissé traîner !!!
Là, j'en ai besoin, alors soyons fous... je le reprends !
Le pied, c'est simple... un tube de bonne section et une chute de profilé en 100 feront l'affaire, mais le tas... qu'est ce qui peut bien être sphérique, dur et soudable ?
Réponse : eh, beh, té, une bonne boule de pétanque, pardi !!!
J'avais déjà entendu parler de ça et j'ai sauté sur l'occaz d'une vieille boule toute rouillée dans un seau pour lui donner une seconde jeunesse !
J'ai pratiqué vite fait un trou dans le profilé, j'y ai soudé le tube et, ensuite, j'ai percé le fond du profilé pour souder ce que je pouvais voir, histoire que le tas ne prenne pas de gite lorsque je lui en mettrait plein la... boule !
et voilà... une petite olivette 'maison' bien pratique !
La carrosserie est un boulot pour lequel il n'est pas rare de devoir trafiquer des choses existantes, ou bien d'en inventer des inexistantes... Parfois, ces outils ne servent qu'une fois, mais lorsque l'on en a besoin, on en a besoin
J'aurais du écouter ma mère, et ne pas fréquenter ces lieux de perdition que sont les forums...
Peuplés de bandits, butors et mécréants, ils ne me mèneront qu'à la perte de mon âme pure et chaste ! Pauvre de moi...
Mais bon, maintenant que j'y suis...
La prochaine forme doit trouver sa place dans ce trou...
Je commence par mesurer à la louche, découper un morceau de truc plat, dur et froid et je lui donne la forme approximative de la courbure d'approche.
Ensuite je retourne le présenter pour tracer la courbure de la lèvre inférieure et je la tronçonne avant de fendre la zone qui constituera l'arrondi...
maintenant, il suffit de forcer la pièce sur elle-même pour lui donner la forme voulue en faisant se chevaucher les languettes...
Une fois cela bien en accord avec la caisse de notre chère 911, je bride le tout à la pince étau et je tronçonne les chevauchements, ainsi que la tôle en excédent pour ne conserver que ce dont j'ai besoin...
Et vu que je ne suis absolument pas prêt à éprouver une quelconque forme de pitié envers ce machin, je lui soude la couenne sans aucun scrupule !
C'est au cours de ces dernières opérations qu'est intervenue... ma boule !!!
Eh oui ! j'ai pas grand chose d'autre pour obtenir le galbe sphérique progressif imposé par la grenouille ! Je m'en suis donc servi pour achever de former la pièce et, même si ce ne sont que quelques coup de battes, ils se sont révélés bien productifs...
Là, c'est prêt... Donc je présente, je trace, je découpe la caisse et je positionne avant de pointer.
Le pointage est une opération réellement fondamentale. L'erreur est de le négliger pour privilégier la soudure. Mais une pièce mal pointée ou, pire, non pointée, laissera souvent des tôles mal ajustées que l'on aura beaucoup de mal à assembler, ou bien que l'on finira par assembler à la 'One again'... le résultat s'en fera forcement sentir et demandera une bonne dose de mastic pour s'intégrer au reste...
Bien sûr, tout ceci n'est pas valable en cas de soudure à la volée, mais c'est une autre technique...
En ce qui nous concerne, j'ai fait gaffe et ça a suffit pour que tout se passe pas trop mal.
Ce qui est motivant, c'est qu'on visualise progressivement la reconstruction du côté droit...
En ce qui concerne ce post, je suis bien conscient que les étapes ont déjà été vues dans les précédents... les techniques que j'utilise sont répétitives mais j'essaie de temps en temps d'ajouter quelques détails pour ajouter du sang frais.
Si vous trouvez que je m'attarde trop sur ceci ou cela, ou que je ne décris pas assez cela ou ceci, faites passer le message... si c'est possible, ce sera fait ;-)
La boule a déjà servi... eh oui, sachez-le, je ne perds jamais une occasion de me servir de mes boules... c'est un peu ce qui fait mon charme !!!
L'arrondi de cette pièce était compliqué à obtenir correctement sans un petit planage sphérique... c'est juste pour ça que j'ai ressorti cette idée du garage. Mais il y a fort à parier que j'aurais à nouveau l'occasion de m'en servir prochainement ;-)
De retour de quelques jours de vacances à la montagne !
Il a fait beau, chaud, j'ai marché, je me suis baigné, bref, c'est un beau bébé bien gras et tout bronzé qui se trouve devant son écran pour ce post... Vous en avez de la veine, pas vrai ?!?
Et pendant ce temps, mon père se passionne pour le décapage...
On le répètera jamais assez, mais c'est vraiment un boulot formidable qui mérite d'être reconnu à sa juste valeur.
Une nouvelle fois : Bravo Papou !
De mon côté, j'ai bien conscience que le trou qui se trouve encore à l'avant droit se doit d'être... bouché !
Mais la pièce à réaliser est plus longue que les autres, c'est pas négligeable, et présente deux courbures inversées... faut réfléchir, Franck, faut réfléchir...
Alors je commence avec deux mesures faciles et je découpe de la tôle.
Les dimensions sont généreuses car j'anticipe la connerie éventuelle que je sens arriver comme la misère sur le pauvre monde...
Ensuite, je forme la lèvre inférieure pour m'apercevoir que j'avais prévu un peu juste sur une extrémité et que les petits centimètres de sécurité sont à présent bien utiles...
Crétin que je suis !!!
Mais l'important c'est que ça passe quand même, non ?
Donc on change rien et on poursuit l'opération !
Classique, j'entaille, sauf que je sens à nouveau mes poils se dresser sur tout mon corps d'Apollon... en effet, les courbures généreront des vides que je ne pourrai pas laisser en l'état ! mais on verra plus tard.
Pour l'instant je présente...
... et comme ça se pose correctement, je recourbe les entailles à même la caisse de notre grenouille !
Mais, on le vois bien ici, il faut reboucher les entailles avant la pose... le remplissage à la soudure ne ferait pas sérieux du tout !!!
Il y avait l'alternative de former à l'allongement, mais je n'en avais pas vraiment la capacité (je connais mes limites) et ça aurait pris un temps que je ne voulais pas forcément passer à faire ça...
Et le résultat passe bien... alors je poursuis comme ça sans problème !
ça prend bien quelques minutes, mais c'est propre, et c'est le principal...
Ensuite, une présentation et un petit formage léger sur la boule de pétanque, puis je présente.
je trace, je découpe au plus près pour que la nouvelle pièce s'adapte au mieux...
... et je pointe quand ça me va... classique !
il ne reste plus ensuite qu'à souder...
et meuler pour que ce soit tout beau !...
Et voilà... c'est pas grand chose, mais le sous-bassement droit est achevé et ça soulage un peu quand même...
On est pas feignants (pas que !), mais ce qui est fait n'est plus à faire, pas vrai ?!?
Une petite devinette assez simple pour commencer : Qu'est ce qui peut bien vous mettre le moral à genoux lorsque vous avez terminé votre boulot sur le côté droit d'une Porsche ?
Réponse :
Yes !!! vous aviez sûrement trouvé... c'est de constater que le côté gauche est aussi pourri, voir pire, et que tout est à refaire !!!
Mais, hier, j'ai commencé la journée avec un moral de mutant... Imaginez Stallone et Schwarzy au lit avec Maggy thatcher, et bien ce qui serait sorti de l'union aurait eu à craindre ma détermination !!!
Le problème, c'est que le MIG l'a bien senti et m'a foutu les boules comme jamais en fin d'après midi... pour le coup, ce que j'étais au soir ressemblait davantage au croisement d'un éléphant de mer et d'une méduse... pitoyable !!!
Allez, on oublie ça et on positive car la journée a quand même été productive...
J'ai commencé par consolider la doublure de bas de caisse en la soudant au plancher par cordelettes...
et, comme à chaque fois que j'achève des soudures, mon père se pointe avec sa petite boite d'anti-rouille pour traiter immédiatement... C'est bien cool de voir que quelqu'un pense à tout ça car ça a vraiment de l'importance, surtout à ces endroits extrêmement corrosifs...
Vous vous en doutez bien, le but avoué de l'opération, c'est la pose de ça :
(Oubliez l'arrosoir... il a rien à faire dans l'histoire, mais j'avais pas le courage de le déplacer pour la photo !)
Alors certain diront certainement que tout ça va avoir un petit goût de déjà vu... Désolé, mais y a deux côtés sur une Porsche, croyez bien que je le regrette aussi !!!
Je fais donc un petit tour de ces jolies pièces neuves (pièces accessoires)... histoire de constater à quel point elles sont bien finies !
Un petit redressage là-dessus et il n'y paraît plus... mais c'est toujours surprenant lorsqu'on a l'habitude des pièces plus... d'origine... !
La pose de la doublure extérieure nécessitera des bases avant et arrières saines... Manifestement, c'est loin d'être la cas !
Le coin a été entièrement repris précédemment et beaucoup de choses ont été gravement négligées... les plus simple est de tailler purement et simplement pour ne conserver que ce qui vaut le coup...
Ensuite, c'est tout de suite plus simple et... je recommence à tailler de la tôle !
Un p'tit tour à l'étau pour plier la lèvre inférieure...
et je ressort le tube magique pour former l'arrondi...
Et, une fois la doublure travaillée (étonnant, non ?), ça se présente très bien... Chouette !
Mais que va donner ce machin sur place ???
Et ben on attend pas et on présente !
Moi, ça me va... y a pire !!!
Donc je soude... non mais !
Je parlais plus haut de problèmes rencontrés avec le semi... Hors, on vois bien qu'ici les soudures sont correctes, ce qui me fait penser que la cause vient plutôt des produits de recouvrement des tôles "accessoire". Je ne serais pas étonné que cette merde (et je pèse mes mots) qui, à mon avis, n'a rien à voir avec une impression chromato-phosphatante, repousse la fusion sans pitié... Au prochaines soudures je nettoierai mieux les plans et on verra ce qui se passe. La préparation avant soudure est importante et je me surprends souvent à la négliger beaucoup trop...
Mais pour lors, je soudais sur de la tôle vierge et tout s'est bien passé... et la présentation de la doublure atteste que je peux maintenant passer au plan arrière...
mais ce sera pour le prochain post !
Fada33- Pilote
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suite.
Eh, c'est samedi !!!
Cool... me demandez pas pourquoi, mais je trouve ça cool...
Bullit, suivant la vitesse et la maturation du projectile, l'exercice risque d'être comique !!!
Or donc... l'arrière gauche est dans le même état que le reste, en pire, merci pour moi, et il convient d'y remédier avant de reposer l'auto sur ses roues.
alors je réfléchis un peu car l'arrondi pose un petit problème supplémentaire et la lèvre est percée à cet endroit... Une fois la douleur de la réflexion passée, je taille dans le vif !
Même tôle, même tronçonneuse, même motivation, bref, que du bonheur !
Et je forme la lèvre dans la foulée... Ah !!! les lèvres... divines inventions de notre guide bienveillant !!!
Au préalable, j'ai pris la précaution de courber la pièce pour lui permettre de s'intégrer à la forme de la caisse.
La présentation de la chose me donne satisfaction, donc... pointage !
Et, dans la mesure où tout continue à se dérouler comme dans un rêve de bienheureux : soudure !!!
Mais ce n'est pas achevé pour l'instant... en effet, la lèvre ne ressemble à rien et il faudra tater du semi-automatique pour résoudre ça sans concession !
Ensuite, ça promet davantage !
Et voilà... un bon meulage là-dessus et le tour est joué...
La doublure se présente bien, je l'attaque sans pitié, mais ce sera pour le prochain post ;-)
Donc, on passe à la doublure... Mais, auparavant, un détail n'est pas à oublier !!!
Eh oui, ce "foutu accordéon de carton qui est tellement chiant à remettre en place sans l'abimer"...
J'exagère un peu, mais lorsque l'on voit mon père s'adonner à l'exercice, avouez que ça donne envie moyen !!!
Disons que ça dure pas longtemps...
Le positionnement de la tôle de doublure n'est pas bien important... il suffit de ne pas la mettre à l'envers (j'en serai bien capable !), et de prendre la précaution de centrer l'orifice de support de cric dans l'alignement... et de faire en sorte que tous les plans plaquent bien !
ensuite, soude tonton, soude... l'avant !
et n'oublie pas l'arrière !!!
J'ai profité du plaquage arrière pour sécuriser le tout par un cordon vertical... le haut de la doublure est assemblé grâce à des cordons successifs et le bas est bouchonné, voire, comme je l'ai précédemment dit, percé pour plus de sureté !
le résultat est le suivant :
et c'est pas encore fini !Dites, les copains, j'ai quelques minutes avant de préparer à baffrer pour la tablée...
Alors je me suis dit que je pouvais être complètement fou et poster une seconde fois dans la journée... Mon dieu que c'est excitant !!!
un endroit qui me faisait un peu souci était le montant de porte gauche...
Il est pourri, mais sur une longueur Komak, avec des jolies traces de corrosion perforante !!!
Pour générer des cauchemars, y a mieux, mais faut quand même chercher !
Mais il y a des signes du destin qui ne trompent pas... Lorsque j'ai pris mes mesures, je me suis dit : "Fais ch... va falloir tronçonner une longueur et je vais encore m'en prendre plein mon mignon faciès" !
Que nenni ! La tôle déjà débitée m'attendait toute proprette et aux dimensions idéales... dans les chutes !!!
Trop cool !
Mais là s'arrête le conte de fée puisque notre 911 possède un montant à la lèvre courbe...
Arghh... damned, va falloir la jouer serrer !
Donc c'est tout précautionneusement que j'ai plié la lèvre tout au long de la pièce en suivant au mieux le tracé étrange...
Comme ça, ça se voit pas trop, mais c'est courbe... et ça a intérêt à l'être !!!
Une fois la pièce achevée, et à la courbure correcte...
... j'ai débité une fenêtre dans le montant, histoire de pas tronçonner à la warrior et bien m'en a pris car un joli renfort est présent sur le haut...
Rassuré par l'absence d'autres obstacles, j'ai meulé les points de soudure d'origine avant de désolidariser les tôles au burin extra-plat, en prenant évidemment soin de ne surtout pas déformer la doublure intérieure sur laquelle viendra se poser ma pièce toute neuve ;-)
Et voilà, ça, s'est fait !!!
Et je présente, et j'ajuste, et je maintient finalement en place avant soudure...
merci les pinces étaux !
Le pointage s'est correctement déroulé, les perçages tombent pas trop mal...
On fonce... je bouchonne à gogo, je soude au cordon sur la longueur et tout ça se passe le temps que ça se passe !!!
Et c'est une pièce de plus à mettre en moins ! C'était pas la plus facile, mais en prenant son temps et en faisant un minimum attention, ben ça s'est pas si mal déroulé, c't'aventure !!!
Et comme le dit Flat & Moi, le côté gauche commence à ressembler doucement à quelque chose... ça fait plaisir !
Bon, trêve de plaisanteries, on est pas là pour déconner... C'est vrai quoi, on vous donne la main et vous demandez le bras ! Non, franchement, vous êtes pas sortables, pire que des gosses... Franchement, y a des fois je me demande comment font vos femmes... mais bon, heureusement pour vous, elles ne me connaissent pas !!!
Ah... tiens, quelque chose me dit que c'est le moment de mettre une petite pièce avant de risquer l’écartèlement... ou pire !
et je me suis dit que c'était une bonne idée de poursuivre sur l'arrière gauche... tant qu'à y être ! Alors j'ai baissé la tête et je suis tombé sur ça :
La conduite de chauffage est complètement éventrée... et c'est le moins qu'on puisse dire.
Ce serait compliqué de la déloger je pars donc sur une rustine 'maison' !
Et direction l'étau pour marquer l'arrondi cylindrique le plus approchant de ce joli tuyau !
je fignole sur un tube au diamètre plus conséquent...
et je saigne la bête pour permettre de lui donner la forme du coude voulu...
Mais il n'est pas question de replier simplement cette pièce sur elle-même car le coude est également déporté sur la gauche... Comment faire ?
Ben c'est tout simple, il suffit de faire se chevaucher les entailles par l'extérieur pour le côté droit et par l'intérieur pour le côté gauche... et ça suffit dans le cas qui nous intéresse !
je pose la rustine, je l'adapte au mieux, et avec un p'tit coup de bol, ça passe pas trop mal...
Eh, il est 21h04 sur ma Breitling taïwanaise en plastique et j'ai pas grand chose à faire. Alors je me dis que je pourrais bien venir faire ch... le monde histoire de vous empêcher de dormir.
Sympa, pas vrai ?!? C'est tout moi, ça...
Dans la foulée de la réparation de la conduite de chauffage, j'ai bien vu qu'il manquait quelque chose à cet endroit... Et rien ne sert de nier les évidences, manifestement, il reste encore un trou et le bas de caisse gauche ne se satisfera pas d'une base aussi putride pour prendre place !!!
et c'est vrai que ça fait quand même beaucoup...
Donc, je mesure à la louche et je taille une fois de plus, une énième fois, dans les feuilles de tôle de mon père... je serai idiot de me gèner, je les paye pas...
Ensuite je présente, je trace, je découpe et j'entaille... classique de chez classique !
Un p'tit tour à l'étau, et je rabats les lèvres comme je commence à en avoir un peu l'habitude.
Je retourne au véhicule, je pose à la pince étau et je trace l'ébauche de l'arrondi... Puis j'entaille pour pouvoir recourber et ça finit par donner ça :
Je vous laisse deviner la suite !?!... je retourne à la Porsche pour représenter et pointer les entailles en fonction du bon vouloir de l'ensemble.
Ensuite, une petite préparation, du style perçage pour le bouchonnage, etc, et je pose la pièce en la fixant définitivement par... bouchonnage (et oui !) avant de commencer à souder les entailles. Puis je tronçonne le haut des premières bandelettes afin de les caler avec la caisse.
ça, c'est un peu nouveau quand même... je me suis dis, pourquoi pas ??? et j'ai tenté le coup. C'est sympa, c'est une forme d'apprentissage de technique et même si les différences sont pas lobiche, c'est toujours très intéressant !
Et ça fonctionne très très bien dites-moi !!!
Donc le Franck, il est content, et quand il est content... il continue !
Et je regrette pas ! Pour un peu, je sautillerais bien sur place de bonheur, mais j'ai conscience d'être observé et je tiens à ma réputation de mâle dominant... Les choses vont si vite à se dire !
Et au final, les derniers travaux donnent ça :
Bas de caisse, prend garde, ton tour approche doucement, mais sûrement...
Voilà, il pourra pas dire qu'on l'avait pas averti !
Ce matin là, j'avais décidé de me rendre chez mes parents, là où git le corps encore inerte de la grenouille disséquée...
Mais en ouvrant la fenêtre, j'ai eu la désagréable surprise de constater que le bleu légendaire de l'ardèche avait laissé place à un gris aussi lourd que sombre, et ce d'autant plus que je pointais mon regard vers l'ouest...
Arghhh..., me suis-je dis, c'est quand même mal barré !!!
Mais, fou que je suis, j'appelle mon père pour lui demander confirmation de la chose...
"Mais non, me répond-il, qu'est ce que tu vas imaginer ?!? c'est un peu couvert mais il ne pleut pas !..."
Donc je monte dans ma 406 breack grand luxe à mazout et je taille la route en constatant que chaque kilomètre me rapproche inexorablement du chaos le plus noir de l'existence des masses nuageuses. Cool ! Que de bons ouvenirs se préparent, pensais-je alors !
Et une fois sur place, mon père m'accueille en me disant : "Ben, tu sais, quand tu as appelé, il pleuvait pas !!!"
Oui, mais ça, c'était il y a une demi-heure... Maintenant, c'est plus le même topo...
Mais moi, vous me connaissez, j'y suis, j'y reste... donc :
Deux escabeaux, un barre métal et une plaque de couverture de véranda plus tard, et me voilà fin prêt sous un petit toit précaire à patauger sous la Porsche...
Avec les éclairs de l'orage et la torche du semi-automatique, je me suis dit que j'allais pas tarder à faire la une du Dauphiné !!!
Mais j'avais une équerre à souder et c'est pas Zeus qui allait me gonfler...
Le positionnement de l'équerre est relativement simple... Tout se fait selon la fixation de support de cric ! On emboite, on met droit, et on soude... Il n'y a pas d'alternative !
Donc c'est simple, mais il faut impérativement que cette pièce soit solidement fixée car elle agit fondamentalement en conférant une grande part de rigidité au véhicule.
Cette pièce n'est d'ailleurs pas d'origine et remplace celle qui se trouvait montée en usine, mais qui ne suffisait manifestement pas à résoudre les petits soucis de torsion de la caisse targa.
Donc je soude...
Et je commence par le haut car le bas ne plaque pas et demandera une bonne rigidité de fixation pour être adapté à la caisse. En effet, l'équerre est une pièce adaptable qui se doit d'être montée sur une caisse prévue pour cela, ou non !!!
Nonobstant (j'adore ce mot...ça pète !) les éclairs environnants, j'augmente l'intensité pour m'assurer d'une pénétration (celui-là aussi, je l'aime bien...) correcte.
C'est pas bien compliqué... les tôles sont neuves, il suffit de nettoyer correctement et de charger en surveillant... et ça soude assez facilement, y a pas à s'inquiéter.
Mais, comme pour le côté droit, la fixation de support de cric demande à rentrer et à être travaillée un peu pour bien s'adapter sur la doublure.
Il est évidemment hors de question de négliger quoi que ce soit lorsque l'on intervient sur ce genre d'endroit... Le véhicule sera soulevé sur l'intégralité du latéral rien que par ce tube carré, il faut que ce soit intégré de la façon la plus homogène possible !
Une fois l'extérieur soudé, je me penche vers l'intérieur de l'habitacle pour achever le boulot sur l'embout de support de cric.
Je ne change pas l'intensité du poste car l'embout est vraiment épais et demandera pas mal de jus pour être fusionné, mais je serre un peu les fesses car la tôle de support est bien moins forte et ne se fera pas prier pour aller chercher des gâteaux si j'y laisse la torche trop longtemps...
Donc fait gaffe et fait regaffe, mon petit..
Et ça passe...
Un bon meulage là-dessus sans trop m'approcher des bords, juste pour que ce soit joli...
Et voilà, c'est fait !!!
Les conditions étaient ce qu'elles étaient, j'ai connu des garages plus confortables, mais on s'est bien marrés et le boulot a avancé... Que demander de plus ?
Quand je pense que certains rient de ce que je dis avec le plus grand sérieux... J'aurais vraiment du écouter ma mère et me cantonner aux forums broderies...
Mais allons... Fi des gueux inconsistants que sont les railleurs... je continue à déconner !!!
Et aujourd'hui... devinez ce que c'est ?!? C'est ma libération !!! Oupsss, excusez... c'est la rentrée des gosses !
Plus personne à occuper, plus d'ordinateur inaccessible, plus d'émissions débiles à la télé, plus de stagnations interminables au bord de la piscine à mater... euh... à attendre les chérubins...
Et... plus de calins non plus... Aie, merde... j'avais pas pensé à ça !
Je vais donc devoir compenser par vous... C'est pas que ça me chante, mais j'ai pas le choix, tans pis, je saute !
Tout heureux d'en avoir fini avec l'arrière de l'embase du bas de caisse, je présente fièrement ce dernier, fin prêt à souder...
Fin prêt ?!? Erreur !
L'arrière va pas mal du tout, mais il manque bien encore quelque chose à l'avant !
Eh oui ! la semelle !
Mais je ne me démotive pas... et je me trouve une chute toute mignonne, prête à se donner à fond pour régler mon problème.
La taille me convient, pour la forme, ce qui dépasse fera l'objet d'un passage à la tronçonneuse... Moi, faut pas me chercher !!!
Donc je forme en fonction des besoins et l'arrondi m'a donné un peu de fil à retordre (ou de tôle), mais, petit à petit, ça vient...
La fonction de cette pièce n'est pas seulement d'accueillir le bas de caisse, mais également de relier le pied avant au soubassement... Ce n'est pas ce qui évitera à la Porsche de jouer dans les courbes, mais ça y contribue comme le reste et ça ne doit donc pas être négligé...
D'un autre côté, on va pas en faire un AMX de cette auto, alors ceci fera bien l'affaire :
Mais il reste encore à travailler un peu pour l'adapter à sa position car cette pièce dispose de plusieurs plans de soudures qu'il s'agit de faire coïncider !!!
Une fois tout ça à peu prêt correct, je pointe...
Et... j'adapte encore ce qui reste à adapter. C'est pas que je sois une vérole chiante (faut pas toujours croire ce que disent ceux qui me connaissent bien...), mais deux lèvres qui se font face se soudent très bien tandis que l'approximatif rend les choses très compliquées...
Cette pièce est déjà une conception 'maison', il ne s'agit pas d'en rajouter !
Mais quelques (longues) minutes plus tard, c'est soudé...
Reste à voir ce que ça donne...
Donc je pose le bas de caisse et...
... ça se présente très bien c't'histoire !!! Cool !
Reste plus qu'à tailler le petit retour avant, un petit morceau de métal à la fonction étrange, car très simpliste, même d'origine !
Et le pire, c'est que c'est assez chiant à réaliser car les différents pliages se font face et empêchent la prise à l'étau...
Pour le coup, j'ai du serrer ma chasse... mais, je vous rassure, elle ne m'en a pas voulu... d'un autre côté, avait-elle le choix ?!?
Et quelques points de soudure plus tard, un peu de mise au point et deux ou trois jurons (pas plus !)... le résultat me convient tout à fait...
Et devinez quoi ??? devinez les copains ?!? je suis enfin prêt à m'occuper du bas de caisse !!!
Cool... me demandez pas pourquoi, mais je trouve ça cool...
Bullit, suivant la vitesse et la maturation du projectile, l'exercice risque d'être comique !!!
Or donc... l'arrière gauche est dans le même état que le reste, en pire, merci pour moi, et il convient d'y remédier avant de reposer l'auto sur ses roues.
alors je réfléchis un peu car l'arrondi pose un petit problème supplémentaire et la lèvre est percée à cet endroit... Une fois la douleur de la réflexion passée, je taille dans le vif !
Même tôle, même tronçonneuse, même motivation, bref, que du bonheur !
Et je forme la lèvre dans la foulée... Ah !!! les lèvres... divines inventions de notre guide bienveillant !!!
Au préalable, j'ai pris la précaution de courber la pièce pour lui permettre de s'intégrer à la forme de la caisse.
La présentation de la chose me donne satisfaction, donc... pointage !
Et, dans la mesure où tout continue à se dérouler comme dans un rêve de bienheureux : soudure !!!
Mais ce n'est pas achevé pour l'instant... en effet, la lèvre ne ressemble à rien et il faudra tater du semi-automatique pour résoudre ça sans concession !
Ensuite, ça promet davantage !
Et voilà... un bon meulage là-dessus et le tour est joué...
La doublure se présente bien, je l'attaque sans pitié, mais ce sera pour le prochain post ;-)
Donc, on passe à la doublure... Mais, auparavant, un détail n'est pas à oublier !!!
Eh oui, ce "foutu accordéon de carton qui est tellement chiant à remettre en place sans l'abimer"...
J'exagère un peu, mais lorsque l'on voit mon père s'adonner à l'exercice, avouez que ça donne envie moyen !!!
Disons que ça dure pas longtemps...
Le positionnement de la tôle de doublure n'est pas bien important... il suffit de ne pas la mettre à l'envers (j'en serai bien capable !), et de prendre la précaution de centrer l'orifice de support de cric dans l'alignement... et de faire en sorte que tous les plans plaquent bien !
ensuite, soude tonton, soude... l'avant !
et n'oublie pas l'arrière !!!
J'ai profité du plaquage arrière pour sécuriser le tout par un cordon vertical... le haut de la doublure est assemblé grâce à des cordons successifs et le bas est bouchonné, voire, comme je l'ai précédemment dit, percé pour plus de sureté !
le résultat est le suivant :
et c'est pas encore fini !Dites, les copains, j'ai quelques minutes avant de préparer à baffrer pour la tablée...
Alors je me suis dit que je pouvais être complètement fou et poster une seconde fois dans la journée... Mon dieu que c'est excitant !!!
un endroit qui me faisait un peu souci était le montant de porte gauche...
Il est pourri, mais sur une longueur Komak, avec des jolies traces de corrosion perforante !!!
Pour générer des cauchemars, y a mieux, mais faut quand même chercher !
Mais il y a des signes du destin qui ne trompent pas... Lorsque j'ai pris mes mesures, je me suis dit : "Fais ch... va falloir tronçonner une longueur et je vais encore m'en prendre plein mon mignon faciès" !
Que nenni ! La tôle déjà débitée m'attendait toute proprette et aux dimensions idéales... dans les chutes !!!
Trop cool !
Mais là s'arrête le conte de fée puisque notre 911 possède un montant à la lèvre courbe...
Arghh... damned, va falloir la jouer serrer !
Donc c'est tout précautionneusement que j'ai plié la lèvre tout au long de la pièce en suivant au mieux le tracé étrange...
Comme ça, ça se voit pas trop, mais c'est courbe... et ça a intérêt à l'être !!!
Une fois la pièce achevée, et à la courbure correcte...
... j'ai débité une fenêtre dans le montant, histoire de pas tronçonner à la warrior et bien m'en a pris car un joli renfort est présent sur le haut...
Rassuré par l'absence d'autres obstacles, j'ai meulé les points de soudure d'origine avant de désolidariser les tôles au burin extra-plat, en prenant évidemment soin de ne surtout pas déformer la doublure intérieure sur laquelle viendra se poser ma pièce toute neuve ;-)
Et voilà, ça, s'est fait !!!
Et je présente, et j'ajuste, et je maintient finalement en place avant soudure...
merci les pinces étaux !
Le pointage s'est correctement déroulé, les perçages tombent pas trop mal...
On fonce... je bouchonne à gogo, je soude au cordon sur la longueur et tout ça se passe le temps que ça se passe !!!
Et c'est une pièce de plus à mettre en moins ! C'était pas la plus facile, mais en prenant son temps et en faisant un minimum attention, ben ça s'est pas si mal déroulé, c't'aventure !!!
Et comme le dit Flat & Moi, le côté gauche commence à ressembler doucement à quelque chose... ça fait plaisir !
Bon, trêve de plaisanteries, on est pas là pour déconner... C'est vrai quoi, on vous donne la main et vous demandez le bras ! Non, franchement, vous êtes pas sortables, pire que des gosses... Franchement, y a des fois je me demande comment font vos femmes... mais bon, heureusement pour vous, elles ne me connaissent pas !!!
Ah... tiens, quelque chose me dit que c'est le moment de mettre une petite pièce avant de risquer l’écartèlement... ou pire !
et je me suis dit que c'était une bonne idée de poursuivre sur l'arrière gauche... tant qu'à y être ! Alors j'ai baissé la tête et je suis tombé sur ça :
La conduite de chauffage est complètement éventrée... et c'est le moins qu'on puisse dire.
Ce serait compliqué de la déloger je pars donc sur une rustine 'maison' !
Et direction l'étau pour marquer l'arrondi cylindrique le plus approchant de ce joli tuyau !
je fignole sur un tube au diamètre plus conséquent...
et je saigne la bête pour permettre de lui donner la forme du coude voulu...
Mais il n'est pas question de replier simplement cette pièce sur elle-même car le coude est également déporté sur la gauche... Comment faire ?
Ben c'est tout simple, il suffit de faire se chevaucher les entailles par l'extérieur pour le côté droit et par l'intérieur pour le côté gauche... et ça suffit dans le cas qui nous intéresse !
je pose la rustine, je l'adapte au mieux, et avec un p'tit coup de bol, ça passe pas trop mal...
Eh, il est 21h04 sur ma Breitling taïwanaise en plastique et j'ai pas grand chose à faire. Alors je me dis que je pourrais bien venir faire ch... le monde histoire de vous empêcher de dormir.
Sympa, pas vrai ?!? C'est tout moi, ça...
Dans la foulée de la réparation de la conduite de chauffage, j'ai bien vu qu'il manquait quelque chose à cet endroit... Et rien ne sert de nier les évidences, manifestement, il reste encore un trou et le bas de caisse gauche ne se satisfera pas d'une base aussi putride pour prendre place !!!
et c'est vrai que ça fait quand même beaucoup...
Donc, je mesure à la louche et je taille une fois de plus, une énième fois, dans les feuilles de tôle de mon père... je serai idiot de me gèner, je les paye pas...
Ensuite je présente, je trace, je découpe et j'entaille... classique de chez classique !
Un p'tit tour à l'étau, et je rabats les lèvres comme je commence à en avoir un peu l'habitude.
Je retourne au véhicule, je pose à la pince étau et je trace l'ébauche de l'arrondi... Puis j'entaille pour pouvoir recourber et ça finit par donner ça :
Je vous laisse deviner la suite !?!... je retourne à la Porsche pour représenter et pointer les entailles en fonction du bon vouloir de l'ensemble.
Ensuite, une petite préparation, du style perçage pour le bouchonnage, etc, et je pose la pièce en la fixant définitivement par... bouchonnage (et oui !) avant de commencer à souder les entailles. Puis je tronçonne le haut des premières bandelettes afin de les caler avec la caisse.
ça, c'est un peu nouveau quand même... je me suis dis, pourquoi pas ??? et j'ai tenté le coup. C'est sympa, c'est une forme d'apprentissage de technique et même si les différences sont pas lobiche, c'est toujours très intéressant !
Et ça fonctionne très très bien dites-moi !!!
Donc le Franck, il est content, et quand il est content... il continue !
Et je regrette pas ! Pour un peu, je sautillerais bien sur place de bonheur, mais j'ai conscience d'être observé et je tiens à ma réputation de mâle dominant... Les choses vont si vite à se dire !
Et au final, les derniers travaux donnent ça :
Bas de caisse, prend garde, ton tour approche doucement, mais sûrement...
Voilà, il pourra pas dire qu'on l'avait pas averti !
Ce matin là, j'avais décidé de me rendre chez mes parents, là où git le corps encore inerte de la grenouille disséquée...
Mais en ouvrant la fenêtre, j'ai eu la désagréable surprise de constater que le bleu légendaire de l'ardèche avait laissé place à un gris aussi lourd que sombre, et ce d'autant plus que je pointais mon regard vers l'ouest...
Arghhh..., me suis-je dis, c'est quand même mal barré !!!
Mais, fou que je suis, j'appelle mon père pour lui demander confirmation de la chose...
"Mais non, me répond-il, qu'est ce que tu vas imaginer ?!? c'est un peu couvert mais il ne pleut pas !..."
Donc je monte dans ma 406 breack grand luxe à mazout et je taille la route en constatant que chaque kilomètre me rapproche inexorablement du chaos le plus noir de l'existence des masses nuageuses. Cool ! Que de bons ouvenirs se préparent, pensais-je alors !
Et une fois sur place, mon père m'accueille en me disant : "Ben, tu sais, quand tu as appelé, il pleuvait pas !!!"
Oui, mais ça, c'était il y a une demi-heure... Maintenant, c'est plus le même topo...
Mais moi, vous me connaissez, j'y suis, j'y reste... donc :
Deux escabeaux, un barre métal et une plaque de couverture de véranda plus tard, et me voilà fin prêt sous un petit toit précaire à patauger sous la Porsche...
Avec les éclairs de l'orage et la torche du semi-automatique, je me suis dit que j'allais pas tarder à faire la une du Dauphiné !!!
Mais j'avais une équerre à souder et c'est pas Zeus qui allait me gonfler...
Le positionnement de l'équerre est relativement simple... Tout se fait selon la fixation de support de cric ! On emboite, on met droit, et on soude... Il n'y a pas d'alternative !
Donc c'est simple, mais il faut impérativement que cette pièce soit solidement fixée car elle agit fondamentalement en conférant une grande part de rigidité au véhicule.
Cette pièce n'est d'ailleurs pas d'origine et remplace celle qui se trouvait montée en usine, mais qui ne suffisait manifestement pas à résoudre les petits soucis de torsion de la caisse targa.
Donc je soude...
Et je commence par le haut car le bas ne plaque pas et demandera une bonne rigidité de fixation pour être adapté à la caisse. En effet, l'équerre est une pièce adaptable qui se doit d'être montée sur une caisse prévue pour cela, ou non !!!
Nonobstant (j'adore ce mot...ça pète !) les éclairs environnants, j'augmente l'intensité pour m'assurer d'une pénétration (celui-là aussi, je l'aime bien...) correcte.
C'est pas bien compliqué... les tôles sont neuves, il suffit de nettoyer correctement et de charger en surveillant... et ça soude assez facilement, y a pas à s'inquiéter.
Mais, comme pour le côté droit, la fixation de support de cric demande à rentrer et à être travaillée un peu pour bien s'adapter sur la doublure.
Il est évidemment hors de question de négliger quoi que ce soit lorsque l'on intervient sur ce genre d'endroit... Le véhicule sera soulevé sur l'intégralité du latéral rien que par ce tube carré, il faut que ce soit intégré de la façon la plus homogène possible !
Une fois l'extérieur soudé, je me penche vers l'intérieur de l'habitacle pour achever le boulot sur l'embout de support de cric.
Je ne change pas l'intensité du poste car l'embout est vraiment épais et demandera pas mal de jus pour être fusionné, mais je serre un peu les fesses car la tôle de support est bien moins forte et ne se fera pas prier pour aller chercher des gâteaux si j'y laisse la torche trop longtemps...
Donc fait gaffe et fait regaffe, mon petit..
Et ça passe...
Un bon meulage là-dessus sans trop m'approcher des bords, juste pour que ce soit joli...
Et voilà, c'est fait !!!
Les conditions étaient ce qu'elles étaient, j'ai connu des garages plus confortables, mais on s'est bien marrés et le boulot a avancé... Que demander de plus ?
Quand je pense que certains rient de ce que je dis avec le plus grand sérieux... J'aurais vraiment du écouter ma mère et me cantonner aux forums broderies...
Mais allons... Fi des gueux inconsistants que sont les railleurs... je continue à déconner !!!
Et aujourd'hui... devinez ce que c'est ?!? C'est ma libération !!! Oupsss, excusez... c'est la rentrée des gosses !
Plus personne à occuper, plus d'ordinateur inaccessible, plus d'émissions débiles à la télé, plus de stagnations interminables au bord de la piscine à mater... euh... à attendre les chérubins...
Et... plus de calins non plus... Aie, merde... j'avais pas pensé à ça !
Je vais donc devoir compenser par vous... C'est pas que ça me chante, mais j'ai pas le choix, tans pis, je saute !
Tout heureux d'en avoir fini avec l'arrière de l'embase du bas de caisse, je présente fièrement ce dernier, fin prêt à souder...
Fin prêt ?!? Erreur !
L'arrière va pas mal du tout, mais il manque bien encore quelque chose à l'avant !
Eh oui ! la semelle !
Mais je ne me démotive pas... et je me trouve une chute toute mignonne, prête à se donner à fond pour régler mon problème.
La taille me convient, pour la forme, ce qui dépasse fera l'objet d'un passage à la tronçonneuse... Moi, faut pas me chercher !!!
Donc je forme en fonction des besoins et l'arrondi m'a donné un peu de fil à retordre (ou de tôle), mais, petit à petit, ça vient...
La fonction de cette pièce n'est pas seulement d'accueillir le bas de caisse, mais également de relier le pied avant au soubassement... Ce n'est pas ce qui évitera à la Porsche de jouer dans les courbes, mais ça y contribue comme le reste et ça ne doit donc pas être négligé...
D'un autre côté, on va pas en faire un AMX de cette auto, alors ceci fera bien l'affaire :
Mais il reste encore à travailler un peu pour l'adapter à sa position car cette pièce dispose de plusieurs plans de soudures qu'il s'agit de faire coïncider !!!
Une fois tout ça à peu prêt correct, je pointe...
Et... j'adapte encore ce qui reste à adapter. C'est pas que je sois une vérole chiante (faut pas toujours croire ce que disent ceux qui me connaissent bien...), mais deux lèvres qui se font face se soudent très bien tandis que l'approximatif rend les choses très compliquées...
Cette pièce est déjà une conception 'maison', il ne s'agit pas d'en rajouter !
Mais quelques (longues) minutes plus tard, c'est soudé...
Reste à voir ce que ça donne...
Donc je pose le bas de caisse et...
... ça se présente très bien c't'histoire !!! Cool !
Reste plus qu'à tailler le petit retour avant, un petit morceau de métal à la fonction étrange, car très simpliste, même d'origine !
Et le pire, c'est que c'est assez chiant à réaliser car les différents pliages se font face et empêchent la prise à l'étau...
Pour le coup, j'ai du serrer ma chasse... mais, je vous rassure, elle ne m'en a pas voulu... d'un autre côté, avait-elle le choix ?!?
Et quelques points de soudure plus tard, un peu de mise au point et deux ou trois jurons (pas plus !)... le résultat me convient tout à fait...
Et devinez quoi ??? devinez les copains ?!? je suis enfin prêt à m'occuper du bas de caisse !!!
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suite.
Eh, la dame elle a un troisième sein !!! En tout cas, le gamin aura intérêt à avoir de l'appétit...
Ceci dit, messieurs, je ne vous félicite pas... attendre que les honnêtes gens soient couchés pour venir poluer, oui, j'ai bien dit "poluer", cet admirable oeuvre qu'est ce topic dans lequel je me donne sans retenue, livrant jusqu'au menu que ma petite maman me prépare le midi... Non, vraiment, à votre place je serai honteux ! Mais puis-je seulement espérer l'once d'un scrupule de votre part ?... Non, bien sûr, je m'en doutais... mécréant que vous êtes, saltimbanques de banlieue mercurienne, vauriens... Quoi ??? je vous entends... Que voulez-vous ? que je la ferme ?!?
Bon OK, va pour cette fois.
Sinon, la Porsche, ça va...
Et pour ceux qui douterai encore qu'il s'agit bien d'une 911, regardez bien, vous n'aurez pas l'occasion de revoir ça avant un moment :
Comme pour le côté droit, le bas de caisse impose que l'aile soit remontée pour trouver sa place.
L'aile avant, contrairement à l'arrière, n'autorise pas la tricherie puisque son profil arrière est droit ! Je dois donc être prudent avec ça et bien prendre mes marques avant d'agir...
Et, comme pour le côté droit, l'arrière du bas de caisse devra être retravaillé pour d'adapter correctement.
Et c'est d'ailleurs par là que je commence la la pièce. Ainsi, lorsqu'elle aura sa place, on pourra visualiser aisément les quelques menus défauts qu'elle présente d'usine...
Voilà, ça devrait suffire...
Avant d'aller plus loin, j'ai tenu à préparer un peu mieux mes plans de soudure... j'ai donc bien nettoyé et protégé au cuivre. Comme je l'ai déjà dit, les impressions d'origines permettent souvent de souder malgré quelques traces de produit, mais la peinture merdique qui recouvre les accessoires gène considérablement... J'ai donc mis à nu l'intégralité des plans et le cuivre viendra protéger un petit peu ce qui ne sera pas soudé.
Tout cela est bien relatif et j'en riais souvent avec les commerciaux en leur disant que je ne connaissais pas beaucoup de produits capables d'assurer une protection anti-corrosion suite à des températures comme celle de la fusion de l'acier sans recouvrement postérieur...
Peut-être le Plutonium... ?!? peut-être...
Mais bon, c'est bien mieux que rien, c'est clair.
Ne vous inquiétez pas, ça baignera dans la cire 'corps-creux' par la suite
Ensuite, je monte le bas de caisse pour vérification... Et c'est vite torché !!!
la lèvre supérieure à été emboutie au chamalo fondu... elle ne demande même pas à rentrer dans son logement et semble me montrer son majeur lorsque je lui demande d'y aller...
Forte tête ???
Hé, hé, hé... c'est le petit kikitou que tu as en face de toi, gamine...
Ni une, ni deux, la pièce est posé sur la table de torture et j'ai de quoi la faire parler...
La pince étau pour le pli...
... et le tas à rayon (je l'aime bien ce tas) pour la lèvre supérieure !
Non mais, elle croit quoi, celle-là, qu'elle est au bord de la piscine ???
Et le travail paye... ça rentre beaucoup mieux. En partant de l'avant et en progressant méticuleusement, je ne devrai pas rencontrer trop de soucis.
Sauf que le vent s'est levé !!! Et en extérieur, lorsqu'il y a du vent, on ne soude pas... Et oui, l'air souffle l'argon et l'oxygène prend sa place, oxyde le métal durant la fusion, et ne laisse aucune chance à l'homogénéité de la soudure... Donc, aux grands mots les grands remèdes...
Et c'est Papou qui s'y colle !
Une plaque de couverture de véranda plus tard (la même qui servait de toit quand il pleuvait !), et je suis prêt à défoncer du MIG !!!
Mais tiens... vous m'avez trop fait envie avec la voisine... je vais me baigner (dans l'eau ou les plis, je ne sais pas encore !!!)
Ouf... je suis ressorti... je ne sais pas trop d'où je reviens, mais je respire à nouveau !!!
Merci à vous de m'avoir porté secours, ça fait toujours plaisir de se savoir bien entouré !!!
Du coup, encore tout mouillé (de quoi ?!?) je prend la torche à bras le corps !
Et je commence à souder le bas de caisse en m'occupant du haut, puisque l'effet levier suffira à plaquer le bas par la suite.
Mais j'ai un peu lardé les réglages pour le premier point, et ça se paie cash (flèche rose !)
Il faudra meuler et repercer pour s'assurer de la bonne cohésion de l'endroit.
Ensuite, une fois le haut achevé, je m'empresse de m'occuper du bas car le reste sera, normalement, beaucoup plus aisé...
mais le bas de caisse ne se fait pas prier... peut-être, lui aussi, a-t-il aperçu la voisine !!!
Et ça se soude sans trop de difficulté, ce qui permet de passer dans la foulée à l'avant, et de vérifier, si besoin en était, que ça plaque suffisamment !
Donc je soude...
...et je meule !
C'est propre, fusionné, je passe à l'arrière... qui demandera à être travaillé un peu.
En effet, ces pièces sont manifestement génériques et conçues pour s'adapter à une multitude de caisses... sous réserve de les fignoler personnellement !!!
il y a beaucoup d'espace à combler, mais il apparaît bien vite qu'une simple entaille résoudra le problème facilement.
Je replie ensuite progressivement les deux bords sur eux-même, en fixant au fur et à mesure par soudure pour rendre l'opération plus efficace et plus aisée.
et il ne reste plus qu'à souder l'ensemble avant de meuler... ce qui nous donne un bas de caisse qui plaque partout !
Et voilà... le côté gauche commence enfin à ressembler à un latéral de Porsche
C'est encore loin d'être fini, il reste l'avant et l'arrière, mais ça avance, les copains, ça avance !!!
C'est lundi, le week-end est passé, la semaine commence, on est le 10, donc le lendemain du 9, et moi j'enchaîne les évidences en me croyant malin !!!
Peut-être que j'imagine échapper à la Porsche en perdant du temps maladroitement... Va savoir, Charles... !
Mais non, elle est encore là, et y a encore des trous !!!
- Allez, Jack... prend ton petit crayon, pose la tôle sous la caisse et trace; ensuite, avec tes ciseaux à bouts ronds, tu tailles l'étoffe...
- Et maintenant ???
- Et bien, mon petit Gaspard, tu replie la lèvre... !
- Ah oui, c'est vrai !
- Et maintenant ???
- Maintenant tu fixes la pièce à la lèvre et tu traces par dessus la médiane de la courbure... crétin ! ça fait combien de temps que tu fais ça depuis que tu as attaqué ce gruyère ?!?
- Ah oui, c'est vrai !
- Voilà, j'ai fini... ensuite ???
- Pfff...
- Ah oui, attend... je dois faire des traits dessus !
- Ben voilà, tu vois que...
- Mais je les fais comment, les traits ?
- Mais... Ernest, à intervalles réguliers selon les normales de la courbure, voyons !
- Bah... ?!?
- Laisse, Ducon, je trace et tu coupes...
...
- Voilà, a toi de jouer !
- J'ai bien fait ???
- Mais oui, t'as bien fait... Maintenant tu arrondis selon la courbure en vérifiant de temps en temps sur la caisse que tu es pas trop loin de la forme désirée.
- Ah ! Ouais ! j'y vais...
- A y est... j'ai fini... !
- Ben tu vois que t'es pas si débile !!! Allez, viens, on va vérifier ensemble.
- C'est pas mal, c'est pas mal... on finira peut-être par faire quelque chose de toi. Pointe ça, maintenant !
- Avec la grosse machine qui fait plein de lumière ?!?
- Oui, bien sûr, pas avec mon briquet, abruti !
- Ah ?!? Ok !
- Applique-toi un peu, on est pas des chèvres...
- Oui... je m'applique !
- C'est mieux, c'est mieux... mais traîne pas, on a pas la journée...
- Oui, je traîne pas ! mais je dois souder jusqu'au bout ?!?
- Non, tu t'arrêtes en plein milieu et on finira aux rivets pop... !
- Ah... ?!? Ok !
- Ferme-là et soude, bourin que tu es...
- Aie !!! brulé...
- Normal, t'es pas attentif... continue et pose plus de questions...
- A y est, j'ai fini...
- Arrête de dire ça, j'ai l'impression que tu sors du pot !!! Bon... ça a été long, mais tu t'en es pas trop mal sorti... Allez, viens prendre ton gouter...
- Ouais... des M&M's !!! Chouette !!!
A ceux qui sous-entendent que je fais bosser des gosses, je tiens à affirmer que tout ces sous-entendus ne sont que mensonges et pures calomnies...
- fais un peu gaffe... tu fous du chocolat plein le canapé, idiot !!!
Suite aux nombreux procès que j'ai eus grâce à vous pour incitation au travail des mineurs, on va dire, pour cette fois, que Rodrigue est toujours occupé à nettoyer le canapé... J'ai le droit, il avait qu'à faire gaffe avec les M&M's !!!
Pour le coup, j'ai fais bosser mon père... Eh oui, je suis un véritable monstre !
Le temps qu'il passe à décaper... et il fait ça 'méga-bien', comme dirait Gabriel !!!
C'est tout propre, et ça brille comme un sous neuf (ça, c'était de ma grand-mère) !
De mon côté, j'ai décidé d'achever l'avant gauche du sous-bassement... C'est comme ça, j'étais énervé et je ne me suis pas contrôlé, m'sieur le gendarme !
Vous allez être surpris... y avait un trou !!!
Oh !!! il est surpris, le lecteur de ce post !!! Un trou dans une Porsche ?!? Que diantre... !
Bref...
Comme d'hab !
Sauf que j'ai été un peu chiche sur les entailles... et le montage a demandé à ce que j'intervienne plus sérieusement !
Je commence pourtant à avoir l'habitude... mais c'est comme ça, quand vous êtes pris par la passion...
Ensuite, sans pointage cette fois, donc à la volée, je commence à fixer la bête avec la grosse machine qui fait plein de lumière...
La volée a l'avantage ici de pouvoir modeler la pièce au fur et à mesure. Pointer aurait demandé beaucoup plus de boulot pour un résultat équivalent. Alors, moi, vous me connaissez, c'est pas que je sois feignant, c'est juste que moins j'en fais, mieux je me porte... rien de plus !!!
Une fois meulé, le travail se fait oublier et c'est tout ce qu'on lui demande.
Vous me direz : "Dis, le Franck, ta pièce, elle a pas un peu les dents du bonheur ???"
Et vous avez raison... la courbure inverse écarte les dents et laisse des vides qu'il faut combler. Il n'y a pas si longtemps, je vous avais montré que j'apprécie d'y souder des angles taillé dans des chutes de métal, mais ici, la hauteur n'excède pas 10 à 15 mm et j'ai choisi de combler au semi-automatique... ça passe très bien !
Au final, l'avant gauche est terminé en ce qui concerne le fameux sous-bassement, et il ne reste plus que l'arrière gauche pour parachever le bas...
Les pièces à former pour cette région promettent d'être intéressantes... va y avoir du sport !!!
A genoux, chiens que vous êtes... Prosternez-vous devant celui qui, de par son infinie miséricorde, vous permet de lire ces quelques lignes... !
Ahhh ! ça fait du bien !
Mais c'est vrai, je ne le nierai pas, depuis que j'ai passé les 10000 visites, j'ai tendance à me la péter un tout petit peu...
- Eh, la voisine, vient ici... au pied, nom de dieu... !!!
Ah, c'est étrange... elle s'est barrée... Ah, c'est bizarre... vous aussi !!!
Allez Franck, quelque chose me dit que tu ferais mieux de poser ta fausse barbe blanche et de remettre le bleu de travail... après tout, Flat&Moi va passer les 13000 et il sait rester simple !
Alors retrousse-toi les manches et bosse... gougnafier que tu es ! (c'est la première fois que je me traite de gougnafier... j'adore !!!)
Et donc, la Porsche attend patiemment que j'ai fini de déblatérer mes conneries !
J'enfile le bleu, je retire la fausse barbe (j'ai pas envie quelle se prenne dans la meuleuse) et je me penche sous l'arrière gauche...
Et ben ça va pas mieux ici non plus !!!
Le gousset fait parti des souvenirs lointains du véhicule, mais, contrairement au côté droit, la fixation inférieure à posé une option pour se faire la belle avec son renfort !!!
ça méritait une photo plus claire... la voici :
Ici, je ne peux pas me contenter de ressouder une simple pièce filetée... Un minimum de classe, que diable !!! Et surtout, ça le ferait pas de laisser une roue en rentrant sur la barrière de péage... c'est des coups à réduire mon charisme légendaire à l'état de courge cuite ! Je peux pas me le permettre... il faut renforcer !
Je supprime l'écrou, mais je conserve le moignon de support afin de pouvoir me poser sur une base, ne serait-ce que cette ersatz de matière allemande.
Puis je prépare mon renfort à moi !!!
Évidemment, je ne peux rien vous cacher, canailloux que vous êtes ;-) , je ne vais pas réaliser ça dans de la tôle 0.8 ! Alors je cherche quelque chose de plus sérieux dans la boite à chute, et regardez ce que j'y trouve :
Une feuille parfaite en 2 ou 3 qui me convient à merveille !
Reste que le maillet de bois m'a fait quelques grammes de matière fécale dans les mains quand je l'ai approché et qu'il m'a fallut la massette pour plier l'engin !!!
Mais ça se fait très très bien aussi !!!
Finalement, ce n'est jamais que de l'acier... comme les muscles de mon corps d'athlète !!!
non ?!?
Quelques essais rapides, une légère modification en fonction du contexte Porschiste, puis je soude la pièce en montant l'intensité du poste de façon sensible !
Il ne reste plus qu'à percer au centre pour laisser le passage à la future vis, et ç'est fait !
La pièce est soudée... mais ça ne veut pas dire qu'elle soit plus résistante que ce qui se trouvait avant, puisqu'elle est fixée au même endroit !!! Ah ?!? pas con, le mec, hein ?
C'est pourquoi j'ai pris la précaution de la doter de deux plans de soudures latéraux...
Ils me permettront de bouchonner sur le futur gousset (encore en gestation) et de m'assurer d'une fixation réellement efficace, dans le même acabit qu'à l'origine puisque c'était monté ainsi du temps de M'sieur Porsche !
Je m'attaque maintenant à réaliser le filetage à l'identique au côté droit... c'est peut-être pas la peine de m'y attarder ici puisqu'on a déjà vu ça naguère, donc ça donne ça :
La vis est dedans et sera insérée à chaque étape afin d'éviter au maximum les déformation consécutives à la soudure !
Pour la positionner avant soudure, il n'y a pas trente mille solutions... je fixe la pièce sur le support et je monte ce dernier, ce qui alignera le machin à sa position la meilleure sans me prendre la tête !
Un petit point pour verrouiller, et basta... c'est prêt pour la colle !
En parlant de ça, la colle, elle a chauffé !!! Sur ce genre de travail, on est plus près de la chaudronnerie que de la carrosserie et il n'est pas question d'être maigre en intensité...
Faut tourner les boutons, mon biquet !!!
Et, avec pas mal de jus, on y arrive !
Voilà... Une fois proprement bouchonné, on pourra serrer en toute tranquillité
Vous avez passé un bon week-end ? Moi, en ce qui me concerne, ça va, je vous rassure...
Et pourtant, pourtant, tout cela avait bien mal commencé !!!
mais pour l'instant, connaissez vous le Cetorhinus maximus ? Non ?!? Il est plus connu sous le nom vulgaire de "Requin Pelerin"... un vrai monstre ! Ce machin peut dépasser les 10 mètres de longueur, vous imaginez le bestiau ???
Et bien, croyez-moi, croyez-moi pas... il y en avait un dans la Porsche !!! Je vous raconte pas la frayeur ! Et même si, manifestement, il ne s'agissait que d'un tout p'tit, c'est quand même méchamment impressionnant !
Mais voyez plutôt... :
La fixation est reposée, il faut maintenant passer à l'élaboration du gousset.
J'ai pensé bricoler ça en deux étapes... mais aujourd'hui je le regrette. J'aurai pu m'en charger en une seule pièce sans aucun problème comme on le verre ensuite, et ça aurait claqué davantage... mais bon, j'ai glissé, chef !!!
Du coup, je taille une large côtelette à même la feuille, puis je trace le profil de la lèvre inférieure et j'amorce déjà la courbure pour être un minimum précis...
Ensuite, ben... je rabats la lèvre et je reprends ce qui est limite pour bien faire coïncider la pièce contre la caisse tout en préservant la courbure.
La lèvre ne se fait pas trop prier, j'entaille large car le retour est bien arrondi et j'aimerai que ce soit sympa comme résultat...
Pour en revenir au requin, ça commençait déjà à sentir un peu le poisson, j'aurai du me méfier !
mais je me suis entêté... j'ai présenté la pièce et j'ai amorcé les deux courbure latérales avant et arrière de la pièce en positionnant sur la caisse... Ainsi, il ne restait plus qu'à revenir à l'établi et à tout courber dans un souci d'homogénéité, ce qui ne pouvait donner qu'un résultat correct et facile.
Les entailles situées dans la courbures se sont évidemment écartées et j'ai pris sur moi de les joindre via une longue chute taillée en pointe... J'entendais alors le souffle rauque de la bête... je sentais son haleine fétide juste sur mon échine, qui se hérissait d"horreur lorsque j'imaginais le pire... l'air se chargeait d'iode et je me retournais prestement pour faire face au danger et à l'adversité avec un sentiment de panique incontrôlable...
Je vous le jure, je voulais continuer, meuler ce qui dépassait pour poursuivre ma tâche, harassé par l'ouvrage, mais soudain... Il était là, devant mes yeux, dardant ses pupilles moites sur la gorge que je lui tendais, moi, l'innocent enfant de ce siècle naissant, moi qui ne demandais qu'à vivre et qui, à n'en pas douter, ne disposait plus que d'une poignée de seconde pour chercher à savoir ce que ma mère avait fait pour manger ce midi... Oui, il allait me falloir combattre ce Cetorhinus maximus à main nue...
Alors vous, je vous vois venir... "oui..., il déconne complètement, le Franck, c'est pas un requin, c'est sa pièce de merde qui l'a rendu complètement blindé"...
Facile ! Facile lorsqu'on est tranquillement assis derrière son ordinateur ! Mais si, comme moi, vous aviez été surpris par cette vision d'apocalypse (et je pèse mes mots), vous n'auriez pas manqué de faire le parallèle avec ça :
Oui, ben en tout cas... j'ai eu super peur !
Mais j'y ai sauté sur la couenne et j'y ai quand même fait sa fête !!!
J'ai tronçonné sa queue, et j'y ai crevé l'oeil comme ça j'en profiterai pour y glisser la fixation inférieure... ça, il l'avait pas vu venir !!!
Et hop !!! direction la poissonnerie ! Mais auparavant, il faut reconnaitre que j'avais percé un peu petit pour pouvoir centrer au mieux en agrandissant progressivement avec la fraise... Tiens, du requin aux fraises... pas dégueux ça !!!
Et vu que le cetorhino semble se plaire ici, je me vois mal le contrarier, alors j'y taille la couenne pour lui confectionner un petit coin douillet... faut que ce soit confortable car quand il sera en place, il risque pas de revoir la mer !!!
Et pour la soudure ?!? ben y a plus qu'à !!!
Et puis, merde !!! au diable cette satanée retenue qui me caractérise... vous avez été bons et nobles avec moi, que ne ferais-je plus pour vous satisfaire (du moins, que vos femmes ne puisse faire !?!) ???
Donc, on soude !
Mais auparavant, il s'agit tout de même de mettre quelques précaution d'usage au fait !
Donc je nettoie correctement et je cuivre... C'est trop cool, le cuivre, ça pète comme jamais avec ça !
Ensuite, je fignole, je présente, et quand ça me prend... je pointe, vé !
reste ensuite à souder progressivement en surveillant à droite et à gauche ce qui pourrait échapper et compliquer le boulot. Mais, en l’occurrence, ça passe pas trop mal !
et, s'il arrive un moment où l'on doit assumer son oeuvre, se faire tout petit devant l’éternel et l'infini de la création, c'est maintenant... la fixation que j'ai renforcée est-elle centrée ?
Mais oui ! c'est pas si mal !... alors fonce, Alphonse, fait cracher les watts !
Et les watts crachent ! C'est que ça tire, un semi-automatique !
et les lignes se tirent... et les trous de bouchonnage ne demandent plus qu'à être... bouchonnés !
Donc on bouchonne ! et on commence à meuler dans la foulée !
Mais, avant de m'occuper du bas, je me suis tourné sur le côté intérieur de la caisse pour régler quelques soucis d'ajustage et de petites réparations... Il s'agit de ne pas oublier les détails car ce sont eux qui prolongent la vie de la réparation... ensuite, j'ai pu me repositionner sur la face externe et bouchonner la lèvre en toute tranquillité...
La suite, c'est pas mal de meulage, des projections brulantes et piquantes, et quelques soudures verticales que l'on adore !!!
mais au final, la réparation s'intègre bien au reste de la caisse et me donne confiance... Cool !
Mais, comme je le disais précédemment, avoir laissé cette petite piècette sur le haut est un peu limite... je n'aurai pas eu grand chose à faire pour l'intégrer au gousset... Mais tant pis, ce sera pour la prochaine fois ;-)
Et profitez bien, les copains, parce qu'après cette dernière piécette, le sous-bassement sera achevé... et on passera à autre chose, comme l'arceau targa, par exemple, qui a bien besoin qu'on se penche sur lui !!!
ça va être super !!! Mmmhhh j'en bave d'avance ;-)
Et si on se penchait un peu sur mon timbre poste ?!?
c'est le genre de pièce toute simple qu'on doit torcher en quelques minutes et qui vire au cauchemar tellement on la sous-estime !
Le principe est simple : c'est une pièce à concevoir et à monter comme une autre et il n'est pas question, ni de la négliger, ni d'y faire trop attention...
Donc je nettoie la lèvre correctement, et j'attaque classique... petit, mais classique !
et je prépare comme je l'ai fait depuis quelques temps maintenant ;-) !
mais dites-moi, dites-moi, les copains... c'est quoi, ce point de bouchonnage coupé en deux à la limite de la lèvre ???
Et bien c'est l'illustration typique du gros boeuf qui néglige l'essentiel !
C'est pas bien grave, bien sûr, mais, sûr de moi, j'ai percé sans m'assurer de la bonne taille de la pièce, et j'ai dû tronçonner sur le perçage... Rien de grave mais quand je vous dis que la facilité engendre souvent la difficulté !?!
Je me suis repris pour le pointage et la soudure, et bien m'en a pris car si j'étais rentré dedans à la warrior je me serai cassé les dents sur quelques impuretés qui ont demandé un minimum d'attention pour obtenir une fusion raisonnable...
et pour le reste, rien que de très habituel... taille, soudure, meulage... tout ça rapide puisque j'ai fait gaffe !!!
Et voilà... un timbre poste pour achever le sous-bassement bien mal en point que nous avons trouvé il y a quelques semaines... !
Et comme je suis naturellement bon avec les pauvres créatures que vous êtes, je vous poste le général en 800x600... ma bonté me perdra !!!
C'est fini pour ça... reste deux pièces dans l'habitacle, deux pièces dont on s'occupera un peu plus tard, et on embraye directement sur l'arceau Targa... et, croyez-moi, c'est pas triste non plus !!!
Mais j'en suis sorti... et je me suis précipité sur l'arceau de la Targa, car, comme le disait si bien M'ha Botha D'jykawa : "Tiens-toi droit, ou le grand Yaka te mangera !!!"
Ou bien, si l'on désire un chouia de détail supplémentaire :
Ouais... bah finalement, la voisine, c'est peut-être pas pire !!!
Je commence par me poser un peu pour réfléchir quelques instants... il est nécessaire de comprendre ce que sont ces tôles successives avant d'entamer le machin et de n'y plus rien pouvoir faire ! mais, finalement, c'est pas si compliqué.
L'aile arrière (détruite) recouvre un gousset (qui n'existe plus mais qui a laissé sa trace), et ce gousset est lui-même fixé sur une cornière de la doublure du pied arrière... qui est, elle, encore bien vaillante !!! Yeepee !
Il va donc falloir nettoyer, reconstruire le gousset et le refixer en profitant de cette réparation pour corriger la forte corrosion de l'évacuation d'eau de l'arceau Targa (le petit trou tout pourri visible sur la seconde image !)...
J'ai compris ce que je dois faire... Y a pu qu'à !!!
Et je commence par dépointer l'ouie de l'arceau car elle gènera assurément lorsque je m'attaquerai à l'évacuation.
Un perçage léger pour affaiblir les points électriques, quelques coups méticuleux de burin extra-plat, et, change pas de main, je sens que ça vient !!!
La tôle est fine et très oxydée sur l'inférieur... il faudra y remédier en temps voulu !
Mais je vous voit venir... vous ne me croyez qu'à moitié !!!
Pas de problème... j'argumente par l'image
et je m'attaque au nettoyage et à la préparation de la surface à reconstruire...
Quelques coups de meuleuse, un zeste de tronçonneuse, et on y voit progressivement plus clair...
Mais il faudra un bon moment, un peu de jugeote et de la patience pour commencer à se dire qu'on peut attaquer la réalisation du gousset, ce qui arrive lorsqu'on en est là :
ça sera amusant de fabriquer ça, mais, canaillou que je suis, je vous laisse ça pour la prochaine fois...
Bien... à la vue des derniers commentaires, je crois qu'il est temps de dissiper quelques malentendus. C'est pas facile à avouer, mais je me sens refait... Or donc, voilà : je suis effectivement une grosse feignasse !!!
Des scrupules ??? même pas ! c'est dire !!! j'assume, je persiste et je signe...
En plus, la chèvre vient tout juste de me refiler un coup de patte mal placé et je risque plus de bouger pendant un moment... faut reconnaître, je m'étais gouré et j'ai commencé à traire le bouc... je lui ai bien dit que tout le monde peut se tromper, mais il n'a rien voulu savoir et m'a à moitié émasculé !!!
Alors maintenant, entre ma feignasserie et l'état de mes bijoux de famille, vous imaginez bien que la Porsche n'est plus prête d'avancer ( )
Ou alors... ou alors... si j'avais la baguette de Harry Potter !!!
Mais... ??? qu'est ce donc que ce rameau de sureau qui traine sous ma table ???
je le ramasse... il y a encore les empreintes de Voldemort !!!
Argh... diantre... et si j'essayais ?!?
Allez... au pif... : "ABRACADABRA... Bouge-toi le fion, gousset de mes deux !!!"
ça alors, ça marche !!! c'est pas banal, dites donc !!!Eh oui... il faisait beau hier. j'avais un moral d'acier et j'ai entamé le travail avec un optimisme débordant comme le delta du Nil aux heures de grandes crues...
Sauf que... sauf que... une négligence assez grave m'a été retournée sur le coin du nez au point que j'ai vraiment commencé à flipper pour cette restauration !
Mais voyez plutôt : l'avancée des travaux réclame maintenant le remontage provisoire des portes... cool ! je présente donc les charnières de la gauche et... le jour avec le bas de caisse ne ressemble à rien : c'est du grand n'importe quoi... du vrai délire !!!
La porte droite ?!? la même chose !!!
Un apprenti carrossier aurait présenté les portes avant de souder le bas de caisse, moi pas... je me suis contenté des ailes avant pour caler le longitudinal !!!
Mais comment j'ai pu être aussi con ?!?
Après trois litres de sueurs froides et quatre slips à la poubelle (plus la peine de tenter un lavage) je reprend un peu de sang froid et je me pose la question : Pourquoi ? Oui... pourquoi tant de haine ?
le bas de caisse seulement ? la doublure ? l'équerre ? la caisse...? pourquoi pas ? Et là, je vous promet que le moment de solitude que vous subissez vous fait ressentir ce que peut être la vie de Curiosity sur Mars en ce moment... sans la radio !!!
C'est alors que ma mère passe la tête par la fenêtre et me dis : "Une bonne nouvelle : c'est prêt...!". Et le repas est vraiment le bienvenue... on discute pas mal à table de tout ça et, au dessert (des brugnons de fou), j'ai soudain une petite idée !
Ce bas de caisse ne DOIT pas être de travers tout simplement parce que j'ai commencé par souder la lèvre emboitée du haut... et que l'endroit est tellement ajusté que l'alignement ne peut être que bon !!!
Je me souviens maintenant que je m'étais dit qu'avec un sertissage pareil, je ne prenais pas beaucoup de risques... Erreur ! le positionnement de la lèvre inférieure a demandé à ce que je force et c'est TOUJOURS rédhibitoire !!! On ne force jamais sans vérifier... et j'ai soudé comme un bourrin !
Bougez pas les gars... je reviens, c'est l'heure de ma huitième scéance de confession...
Je suis sorti de table après un petit café (classique) et j'ai réexaminé ma monstrueuse connerie... tout concordait !
Alors devinez ce que j'ai fait ?!? Et oui... je me suis précipité sur la meule fine pour affuter le burin !!! Et burine, burine, burine... en faisant autant gaffe que si j'attaquais mes dents !
Les points sont venus les uns après les autres en me rassurant sur la pénétration de la soudure (les fumiers !) et j'ai pu dégauchir le bas de caisse qui a retrouvé sa place en laissant un jour nickel de chez nickel au bas de la porte... restait plus qu'à ressouder le bestiau, ce qui a nécessité quelques efforts supplémentaires et une attention accrue...
Coût de l'opération ? une bonne demi-journée pour le bas de caisse droit et quelques heures à prévoir lundi pour le gauche... Mais comme disait Brassens : "Quand on est con, on est con, le temps ne fait rien à l'affaire !"
Maintenant, si je veux me faire l'avocat du diable (c'est à dire : moi), un bas de caisse d'origine aurait surement trouvé sa place bien plus facilement et n'aurait peut-être pas généré autant de soucis... faible consolation, mais bon, on se raccroche à ce qu'on peut, ma bonne dame !
Là où j'ai eu les boules, c'est que ce crétin de Voldemort est revenu chercher sa baguette la nuit précédente... Pour le coup, j'ai du faire ça à la main !
En plus, d'ici à ce que ce soit lui qui ait foutu le bordel pour se venger... ?!?
bien, bien, bien... tout le monde assis, la minute de décontraction est achevée. Prenez une feuille, notez la date et votre nom, ainsi que votre classe en haut à droite... Mais depuis le temps je devrai plus avoir à le dire !
Exercice 1 : Notre ami Judas était-il constipé ?
Exercice 2 : En l'absence de dragées Fuca, de quelle alternative disposait-il à l'époque pour contrer ce fléau ?
C'est noté sur 10, vous avez 20 mn...
Moi, pendant ce temps, je retourne bosser...
... et vu que le coup d'Harry Potter c'était du flan (désolé pour les naïfs), j'ai du tout me taper à la fleur de sueur, en commençant par la découpe du machin !
Il ne s'agit finalement que d'un boitier de consolidation... rien de bien méchant, l'ajustage n'est pas une priorité absolue comme pour le sous-bassement, si l'on excepte le positionnement supérieur. Donc j'ébauche la forme...
et je replie pour obtenir mon joli petit boitier d'amour !
ça se fait très bien... et si on aime faire ça, franchement, c'est pas déplaisant. (tiens, je viens pas de dire une grosse connerie, là ?!?)
Reste plus qu'à entamer les bords en vue des orientations et y a plus qu'à !
une fois présentée, la pièce m'indique elle même les axes de bouchonnage et j'ai plus qu'à percer proprement...
Je ne néglige pas la préparation du support (on peux pas tout foirer non plus !!!) et je présente la pièce prête à souder.
Le plan médian de bouchonnage tombe pile poil... c'est bon, ça ! Quand au supérieur, j'ai préféré entailler pour bouchonner car la lèvre ne laissait pas un espace suffisant pour percer... Dans la mesure où ça reviens exactement au même, je me suis dit : "Allez, soyons fous !"...
Et je commence par l'axe médian... Je suis un gros gourmand !!!
Un seul point, mais les pinces n'ont plus lieu d'être pour maintenir... Un bon bouchonnage est vraiment efficace !
Je reposerai malgré tout les pinces pour tenir les tôles rapprochées, et je poursuis mon aventure soudesque...
Reste ensuite à meuler un minimum et c'est prêt !
Voilà... vous me rendez les copies et vous pouvez filer aux toilettes !Un seul devoir de rendu ?!? je troque le travail de professeur des écoles pour celui de boucheur de trous... mais, je vous vois venir... pas de sous-entendus malveillants s'il vous plait !
et des trous, c'est qu'il en reste, mon neveu !!!
Mais bien sûr !!! où avais-je la tête ?!?
Si j'ai déposé l'ouie gauche du targa, c'est pas pour me la péter... non pas que ça me plairait pas, mais pour le coup, j'avais une raison, car cette tôle m'aurait empêché de réparer l'orifice d'écoulement... qu'est tout cassé (comme le reste !).
Donc, l'ouie, y a plus ! et je coupe, encore, et encore...
mais là... il y a une petite révolution ! jugez plutôt : j'ai fait un trou au milieu !!!
Ben oui, faut bien que l'eau coule, non ?
Le reste consiste en un bon nettoyage de l'endroit, un ajustage aux petits oignons et à laisser s'abattre un véritable déluge d'acier en fusion...
puis un petit meulage tout délicat avec mes petites mimines de dentelière, puis on répète ça à un ou deux autres endroits, et c'est déjà plus moins pire.
Donc, maintenant, je peux reposer l'ouie...
ah non ?!? je peux pas !!! elle est pourrie aussi !!!
j'adore cette bagnole !
Mais je vais pas me laisser emm... par un morceau de ferraille... c'est vrai, quoi, on est pas des bêtes !!!
Donc, je retourne chercher un petit morceau de métal, je le découpe, et j'ébauche une forme propre à s'adapter plus ou moins à la zozore gauche de la Porsche.
et comme le profil ne me convient pas, je fixe un barreau cylindrique à l'étau et frappe, frappe, frappe... ça défoule et ça forme !
et le pire, c'est que ça fonctionne... !
mais si ça marche avec du métal, pourquoi ça fonctionnerait pas aussi avec nos petites compagnes ? ou les gosses ? ou les chiens ?!?... non, pas les chiens, faut pas exagérer !!!
je verrai ça ce soir, je vous tiens au courant ;-)
Bref, en ce qui nous concerne, après un peu de boulot de préparation, c'est prêt à souder !!!
et pour souder ça, point besoin d'y réflechir beaucoup... on pose sur les anciennes marques et chauffe Marcel !
j'ai profité de l'aubaine pour réparer la belle corrosion de droite, dans le même style que l'écoulement, mais sans le trou... ! et la fixation extérieure de l'arceau Targa est maintenant en bien meilleur état, il me semble !
Je vous rassure, la doublure intérieure est en très bon état et l'ensemble assurera sans aucun problème la rigidité de cet endroit.
je me suis bien marré avec la lilite !!!
La Porsche est un peu au ralenti depuis quelques jours à cause des bas de caisse de ma 406...
mais ceux-ci sont.. "rafistolés" et ça peut donc repartir pour l'allemande !
l'embase gauche de l'arceau est en bien meilleure forme... je devrais passer au côté droit, qui semble s'être un peu mieux comporté face aux infâmes outrages du temps... ! C'est bien dit, hein ?!? C'est bien dit, mais c'est pourri quand même et il faudra s'en occuper...
Ceci dit, je préfère pousser le latéral gauche jusqu'à un remontage conséquent. Pourquoi ?
Et bien figurez-vous que, depuis tout ce temps et ce travail, c'est seulement maintenant qu'il m'est donné de m'assurer de l'alignement de quelques éléments... ce ne sera pas suffisant pour me rassurer complètement, mais dans le contexte de cette restauration "amateur", ça sera déjà énorme pour moi !!!
Et, cerise sur le gâteau, cela permettra de positionner et de fixer le retour de l'aile arrière...
On commence par remonter la porte, puis les ailes avant, et enfin, le capot... ce dernier est juste posé car, à ce stade, il est inutile de remonter les compas... seuls les jours comptent !
J'ai déjà remonté quelques véhicules à blanc par le passé, mais je trouve que c'est toujours sympa d'entrapercevoir le résultat par ce biais !!!
Si ça vous plaît, profitez-en, ça ne durera pas !!!
Le but du jeu est de vérifier que les éléments se montent rapidement (très rapidement) de manière harmonieuse entre eux... Pourquoi rapidement ? tout simplement parce qu'un élément qui se règle en forçant n'est pas à sa place... ça peut passer, mais c'est toujours un peu inquiétant.
Mais, à ce niveau, la Porsche est un véhicule sans concession... pas de réglages possibles, ou peu s'en faut, et c'est très flippant ! d'un autre côté, si ça passe, c'est que tout est bon !!!
Les charnières de portes ne disposent d'aucune possibilité de centrage et les ailes sont positionnées contre les joues d'ailes... à moins de s'appeler Stallone ou Schwarzy, y a pas grand chose à y faire si c'est de travers !!!
Alors ?!? Eh bien... on positionne et on prie !
Le capot est correctement aligné sur la baie de pare-brise... on commence par ça car il n'y aura strictement aucune intervention possible ici et c'est donc la base du remontage du bloc avant...
L'aile avant gauche ?
C'est Ok !... le jour fuyant est du à la perspective de l'image, courte focale, etc... mais c'est droit au visuel !
L'aile avant droite ?
Mais c'est tout bon, ça !!!
les hauts ? j'ai déjà fait, mais ça coûte rien !
Franchement, il n'y a pas à crier au voleur... c'est pas si mal en fonction d'où on est partis !!!
Mais les portes... ?!? comment s'assurer un minimum qu'elles sont alignées avec l'arrière, puisque les ailes ont disparues ???
Facile !!! ou presque ! je positionne le retour à la va-vite (important), mais en m'assurant que la pièce soit bien calée à la place qui lui convient le mieux...
Si la porte est alignée... devinez quoi ??? Yes... elle fermera sans problème !
Aie... va falloir serrer les fesses... et les vis de la gâche !
Et serrer les vis, ça veut dire qu'il faut impérativement veiller à ce qu'elles soient centrées !
En effet, c'est la seule opportunité de réglage, alors autant se laisser toute la latitude d'y revenir ensuite si besoin en était !!!
Et une fois que c'est fixé et centré... aie...aie...aie... ça va donner quoi ?!?
Et oui... !!! un miracle de plus !!! ça ferme au poil de cul de mouche (et dieu sait qu'un poil de cul de mouche, ça laisse pas lobiche de marge !!!).
Ne vous inquiétez pas pour le jour débile que l'on voit sur l'image, c'est juste la lèvre de la pièce accessoire qui mesure un centimètre en haut et deux et demi en bas !!! un coup de tronçonneuse et on en parle déjà plus...
Au total ?
C'est très encourageant... pas encore gagné, mais très encourageant !
Le jour de l'aile est bon, si l'on excepte la "réparation" du bourrin qui nous a précédé, le jour du bas de caisse est aligné, le bloc avant ne dépareille pas... si le côté droit donne les même résultat, c'est qu'on est bien partis les amis !
Et pour fêter ça ? Mon père s'est fendu de quatre vis fraisée BTR de fou !!!
Jugez plutôt :
Des vrais monstres de puissance... que l'on a positionnés dans la foulée... :
Ya pas à chier, les copains... c'est un signe... C'est la fête !!!
Yeepee !!!
Ceci dit, messieurs, je ne vous félicite pas... attendre que les honnêtes gens soient couchés pour venir poluer, oui, j'ai bien dit "poluer", cet admirable oeuvre qu'est ce topic dans lequel je me donne sans retenue, livrant jusqu'au menu que ma petite maman me prépare le midi... Non, vraiment, à votre place je serai honteux ! Mais puis-je seulement espérer l'once d'un scrupule de votre part ?... Non, bien sûr, je m'en doutais... mécréant que vous êtes, saltimbanques de banlieue mercurienne, vauriens... Quoi ??? je vous entends... Que voulez-vous ? que je la ferme ?!?
Bon OK, va pour cette fois.
Sinon, la Porsche, ça va...
Et pour ceux qui douterai encore qu'il s'agit bien d'une 911, regardez bien, vous n'aurez pas l'occasion de revoir ça avant un moment :
Comme pour le côté droit, le bas de caisse impose que l'aile soit remontée pour trouver sa place.
L'aile avant, contrairement à l'arrière, n'autorise pas la tricherie puisque son profil arrière est droit ! Je dois donc être prudent avec ça et bien prendre mes marques avant d'agir...
Et, comme pour le côté droit, l'arrière du bas de caisse devra être retravaillé pour d'adapter correctement.
Et c'est d'ailleurs par là que je commence la la pièce. Ainsi, lorsqu'elle aura sa place, on pourra visualiser aisément les quelques menus défauts qu'elle présente d'usine...
Voilà, ça devrait suffire...
Avant d'aller plus loin, j'ai tenu à préparer un peu mieux mes plans de soudure... j'ai donc bien nettoyé et protégé au cuivre. Comme je l'ai déjà dit, les impressions d'origines permettent souvent de souder malgré quelques traces de produit, mais la peinture merdique qui recouvre les accessoires gène considérablement... J'ai donc mis à nu l'intégralité des plans et le cuivre viendra protéger un petit peu ce qui ne sera pas soudé.
Tout cela est bien relatif et j'en riais souvent avec les commerciaux en leur disant que je ne connaissais pas beaucoup de produits capables d'assurer une protection anti-corrosion suite à des températures comme celle de la fusion de l'acier sans recouvrement postérieur...
Peut-être le Plutonium... ?!? peut-être...
Mais bon, c'est bien mieux que rien, c'est clair.
Ne vous inquiétez pas, ça baignera dans la cire 'corps-creux' par la suite
Ensuite, je monte le bas de caisse pour vérification... Et c'est vite torché !!!
la lèvre supérieure à été emboutie au chamalo fondu... elle ne demande même pas à rentrer dans son logement et semble me montrer son majeur lorsque je lui demande d'y aller...
Forte tête ???
Hé, hé, hé... c'est le petit kikitou que tu as en face de toi, gamine...
Ni une, ni deux, la pièce est posé sur la table de torture et j'ai de quoi la faire parler...
La pince étau pour le pli...
... et le tas à rayon (je l'aime bien ce tas) pour la lèvre supérieure !
Non mais, elle croit quoi, celle-là, qu'elle est au bord de la piscine ???
Et le travail paye... ça rentre beaucoup mieux. En partant de l'avant et en progressant méticuleusement, je ne devrai pas rencontrer trop de soucis.
Sauf que le vent s'est levé !!! Et en extérieur, lorsqu'il y a du vent, on ne soude pas... Et oui, l'air souffle l'argon et l'oxygène prend sa place, oxyde le métal durant la fusion, et ne laisse aucune chance à l'homogénéité de la soudure... Donc, aux grands mots les grands remèdes...
Et c'est Papou qui s'y colle !
Une plaque de couverture de véranda plus tard (la même qui servait de toit quand il pleuvait !), et je suis prêt à défoncer du MIG !!!
Mais tiens... vous m'avez trop fait envie avec la voisine... je vais me baigner (dans l'eau ou les plis, je ne sais pas encore !!!)
Ouf... je suis ressorti... je ne sais pas trop d'où je reviens, mais je respire à nouveau !!!
Merci à vous de m'avoir porté secours, ça fait toujours plaisir de se savoir bien entouré !!!
Du coup, encore tout mouillé (de quoi ?!?) je prend la torche à bras le corps !
Et je commence à souder le bas de caisse en m'occupant du haut, puisque l'effet levier suffira à plaquer le bas par la suite.
Mais j'ai un peu lardé les réglages pour le premier point, et ça se paie cash (flèche rose !)
Il faudra meuler et repercer pour s'assurer de la bonne cohésion de l'endroit.
Ensuite, une fois le haut achevé, je m'empresse de m'occuper du bas car le reste sera, normalement, beaucoup plus aisé...
mais le bas de caisse ne se fait pas prier... peut-être, lui aussi, a-t-il aperçu la voisine !!!
Et ça se soude sans trop de difficulté, ce qui permet de passer dans la foulée à l'avant, et de vérifier, si besoin en était, que ça plaque suffisamment !
Donc je soude...
...et je meule !
C'est propre, fusionné, je passe à l'arrière... qui demandera à être travaillé un peu.
En effet, ces pièces sont manifestement génériques et conçues pour s'adapter à une multitude de caisses... sous réserve de les fignoler personnellement !!!
il y a beaucoup d'espace à combler, mais il apparaît bien vite qu'une simple entaille résoudra le problème facilement.
Je replie ensuite progressivement les deux bords sur eux-même, en fixant au fur et à mesure par soudure pour rendre l'opération plus efficace et plus aisée.
et il ne reste plus qu'à souder l'ensemble avant de meuler... ce qui nous donne un bas de caisse qui plaque partout !
Et voilà... le côté gauche commence enfin à ressembler à un latéral de Porsche
C'est encore loin d'être fini, il reste l'avant et l'arrière, mais ça avance, les copains, ça avance !!!
C'est lundi, le week-end est passé, la semaine commence, on est le 10, donc le lendemain du 9, et moi j'enchaîne les évidences en me croyant malin !!!
Peut-être que j'imagine échapper à la Porsche en perdant du temps maladroitement... Va savoir, Charles... !
Mais non, elle est encore là, et y a encore des trous !!!
- Allez, Jack... prend ton petit crayon, pose la tôle sous la caisse et trace; ensuite, avec tes ciseaux à bouts ronds, tu tailles l'étoffe...
- Et maintenant ???
- Et bien, mon petit Gaspard, tu replie la lèvre... !
- Ah oui, c'est vrai !
- Et maintenant ???
- Maintenant tu fixes la pièce à la lèvre et tu traces par dessus la médiane de la courbure... crétin ! ça fait combien de temps que tu fais ça depuis que tu as attaqué ce gruyère ?!?
- Ah oui, c'est vrai !
- Voilà, j'ai fini... ensuite ???
- Pfff...
- Ah oui, attend... je dois faire des traits dessus !
- Ben voilà, tu vois que...
- Mais je les fais comment, les traits ?
- Mais... Ernest, à intervalles réguliers selon les normales de la courbure, voyons !
- Bah... ?!?
- Laisse, Ducon, je trace et tu coupes...
...
- Voilà, a toi de jouer !
- J'ai bien fait ???
- Mais oui, t'as bien fait... Maintenant tu arrondis selon la courbure en vérifiant de temps en temps sur la caisse que tu es pas trop loin de la forme désirée.
- Ah ! Ouais ! j'y vais...
- A y est... j'ai fini... !
- Ben tu vois que t'es pas si débile !!! Allez, viens, on va vérifier ensemble.
- C'est pas mal, c'est pas mal... on finira peut-être par faire quelque chose de toi. Pointe ça, maintenant !
- Avec la grosse machine qui fait plein de lumière ?!?
- Oui, bien sûr, pas avec mon briquet, abruti !
- Ah ?!? Ok !
- Applique-toi un peu, on est pas des chèvres...
- Oui... je m'applique !
- C'est mieux, c'est mieux... mais traîne pas, on a pas la journée...
- Oui, je traîne pas ! mais je dois souder jusqu'au bout ?!?
- Non, tu t'arrêtes en plein milieu et on finira aux rivets pop... !
- Ah... ?!? Ok !
- Ferme-là et soude, bourin que tu es...
- Aie !!! brulé...
- Normal, t'es pas attentif... continue et pose plus de questions...
- A y est, j'ai fini...
- Arrête de dire ça, j'ai l'impression que tu sors du pot !!! Bon... ça a été long, mais tu t'en es pas trop mal sorti... Allez, viens prendre ton gouter...
- Ouais... des M&M's !!! Chouette !!!
A ceux qui sous-entendent que je fais bosser des gosses, je tiens à affirmer que tout ces sous-entendus ne sont que mensonges et pures calomnies...
- fais un peu gaffe... tu fous du chocolat plein le canapé, idiot !!!
Suite aux nombreux procès que j'ai eus grâce à vous pour incitation au travail des mineurs, on va dire, pour cette fois, que Rodrigue est toujours occupé à nettoyer le canapé... J'ai le droit, il avait qu'à faire gaffe avec les M&M's !!!
Pour le coup, j'ai fais bosser mon père... Eh oui, je suis un véritable monstre !
Le temps qu'il passe à décaper... et il fait ça 'méga-bien', comme dirait Gabriel !!!
C'est tout propre, et ça brille comme un sous neuf (ça, c'était de ma grand-mère) !
De mon côté, j'ai décidé d'achever l'avant gauche du sous-bassement... C'est comme ça, j'étais énervé et je ne me suis pas contrôlé, m'sieur le gendarme !
Vous allez être surpris... y avait un trou !!!
Oh !!! il est surpris, le lecteur de ce post !!! Un trou dans une Porsche ?!? Que diantre... !
Bref...
Comme d'hab !
Sauf que j'ai été un peu chiche sur les entailles... et le montage a demandé à ce que j'intervienne plus sérieusement !
Je commence pourtant à avoir l'habitude... mais c'est comme ça, quand vous êtes pris par la passion...
Ensuite, sans pointage cette fois, donc à la volée, je commence à fixer la bête avec la grosse machine qui fait plein de lumière...
La volée a l'avantage ici de pouvoir modeler la pièce au fur et à mesure. Pointer aurait demandé beaucoup plus de boulot pour un résultat équivalent. Alors, moi, vous me connaissez, c'est pas que je sois feignant, c'est juste que moins j'en fais, mieux je me porte... rien de plus !!!
Une fois meulé, le travail se fait oublier et c'est tout ce qu'on lui demande.
Vous me direz : "Dis, le Franck, ta pièce, elle a pas un peu les dents du bonheur ???"
Et vous avez raison... la courbure inverse écarte les dents et laisse des vides qu'il faut combler. Il n'y a pas si longtemps, je vous avais montré que j'apprécie d'y souder des angles taillé dans des chutes de métal, mais ici, la hauteur n'excède pas 10 à 15 mm et j'ai choisi de combler au semi-automatique... ça passe très bien !
Au final, l'avant gauche est terminé en ce qui concerne le fameux sous-bassement, et il ne reste plus que l'arrière gauche pour parachever le bas...
Les pièces à former pour cette région promettent d'être intéressantes... va y avoir du sport !!!
A genoux, chiens que vous êtes... Prosternez-vous devant celui qui, de par son infinie miséricorde, vous permet de lire ces quelques lignes... !
Ahhh ! ça fait du bien !
Mais c'est vrai, je ne le nierai pas, depuis que j'ai passé les 10000 visites, j'ai tendance à me la péter un tout petit peu...
- Eh, la voisine, vient ici... au pied, nom de dieu... !!!
Ah, c'est étrange... elle s'est barrée... Ah, c'est bizarre... vous aussi !!!
Allez Franck, quelque chose me dit que tu ferais mieux de poser ta fausse barbe blanche et de remettre le bleu de travail... après tout, Flat&Moi va passer les 13000 et il sait rester simple !
Alors retrousse-toi les manches et bosse... gougnafier que tu es ! (c'est la première fois que je me traite de gougnafier... j'adore !!!)
Et donc, la Porsche attend patiemment que j'ai fini de déblatérer mes conneries !
J'enfile le bleu, je retire la fausse barbe (j'ai pas envie quelle se prenne dans la meuleuse) et je me penche sous l'arrière gauche...
Et ben ça va pas mieux ici non plus !!!
Le gousset fait parti des souvenirs lointains du véhicule, mais, contrairement au côté droit, la fixation inférieure à posé une option pour se faire la belle avec son renfort !!!
ça méritait une photo plus claire... la voici :
Ici, je ne peux pas me contenter de ressouder une simple pièce filetée... Un minimum de classe, que diable !!! Et surtout, ça le ferait pas de laisser une roue en rentrant sur la barrière de péage... c'est des coups à réduire mon charisme légendaire à l'état de courge cuite ! Je peux pas me le permettre... il faut renforcer !
Je supprime l'écrou, mais je conserve le moignon de support afin de pouvoir me poser sur une base, ne serait-ce que cette ersatz de matière allemande.
Puis je prépare mon renfort à moi !!!
Évidemment, je ne peux rien vous cacher, canailloux que vous êtes ;-) , je ne vais pas réaliser ça dans de la tôle 0.8 ! Alors je cherche quelque chose de plus sérieux dans la boite à chute, et regardez ce que j'y trouve :
Une feuille parfaite en 2 ou 3 qui me convient à merveille !
Reste que le maillet de bois m'a fait quelques grammes de matière fécale dans les mains quand je l'ai approché et qu'il m'a fallut la massette pour plier l'engin !!!
Mais ça se fait très très bien aussi !!!
Finalement, ce n'est jamais que de l'acier... comme les muscles de mon corps d'athlète !!!
non ?!?
Quelques essais rapides, une légère modification en fonction du contexte Porschiste, puis je soude la pièce en montant l'intensité du poste de façon sensible !
Il ne reste plus qu'à percer au centre pour laisser le passage à la future vis, et ç'est fait !
La pièce est soudée... mais ça ne veut pas dire qu'elle soit plus résistante que ce qui se trouvait avant, puisqu'elle est fixée au même endroit !!! Ah ?!? pas con, le mec, hein ?
C'est pourquoi j'ai pris la précaution de la doter de deux plans de soudures latéraux...
Ils me permettront de bouchonner sur le futur gousset (encore en gestation) et de m'assurer d'une fixation réellement efficace, dans le même acabit qu'à l'origine puisque c'était monté ainsi du temps de M'sieur Porsche !
Je m'attaque maintenant à réaliser le filetage à l'identique au côté droit... c'est peut-être pas la peine de m'y attarder ici puisqu'on a déjà vu ça naguère, donc ça donne ça :
La vis est dedans et sera insérée à chaque étape afin d'éviter au maximum les déformation consécutives à la soudure !
Pour la positionner avant soudure, il n'y a pas trente mille solutions... je fixe la pièce sur le support et je monte ce dernier, ce qui alignera le machin à sa position la meilleure sans me prendre la tête !
Un petit point pour verrouiller, et basta... c'est prêt pour la colle !
En parlant de ça, la colle, elle a chauffé !!! Sur ce genre de travail, on est plus près de la chaudronnerie que de la carrosserie et il n'est pas question d'être maigre en intensité...
Faut tourner les boutons, mon biquet !!!
Et, avec pas mal de jus, on y arrive !
Voilà... Une fois proprement bouchonné, on pourra serrer en toute tranquillité
Vous avez passé un bon week-end ? Moi, en ce qui me concerne, ça va, je vous rassure...
Et pourtant, pourtant, tout cela avait bien mal commencé !!!
mais pour l'instant, connaissez vous le Cetorhinus maximus ? Non ?!? Il est plus connu sous le nom vulgaire de "Requin Pelerin"... un vrai monstre ! Ce machin peut dépasser les 10 mètres de longueur, vous imaginez le bestiau ???
Et bien, croyez-moi, croyez-moi pas... il y en avait un dans la Porsche !!! Je vous raconte pas la frayeur ! Et même si, manifestement, il ne s'agissait que d'un tout p'tit, c'est quand même méchamment impressionnant !
Mais voyez plutôt... :
La fixation est reposée, il faut maintenant passer à l'élaboration du gousset.
J'ai pensé bricoler ça en deux étapes... mais aujourd'hui je le regrette. J'aurai pu m'en charger en une seule pièce sans aucun problème comme on le verre ensuite, et ça aurait claqué davantage... mais bon, j'ai glissé, chef !!!
Du coup, je taille une large côtelette à même la feuille, puis je trace le profil de la lèvre inférieure et j'amorce déjà la courbure pour être un minimum précis...
Ensuite, ben... je rabats la lèvre et je reprends ce qui est limite pour bien faire coïncider la pièce contre la caisse tout en préservant la courbure.
La lèvre ne se fait pas trop prier, j'entaille large car le retour est bien arrondi et j'aimerai que ce soit sympa comme résultat...
Pour en revenir au requin, ça commençait déjà à sentir un peu le poisson, j'aurai du me méfier !
mais je me suis entêté... j'ai présenté la pièce et j'ai amorcé les deux courbure latérales avant et arrière de la pièce en positionnant sur la caisse... Ainsi, il ne restait plus qu'à revenir à l'établi et à tout courber dans un souci d'homogénéité, ce qui ne pouvait donner qu'un résultat correct et facile.
Les entailles situées dans la courbures se sont évidemment écartées et j'ai pris sur moi de les joindre via une longue chute taillée en pointe... J'entendais alors le souffle rauque de la bête... je sentais son haleine fétide juste sur mon échine, qui se hérissait d"horreur lorsque j'imaginais le pire... l'air se chargeait d'iode et je me retournais prestement pour faire face au danger et à l'adversité avec un sentiment de panique incontrôlable...
Je vous le jure, je voulais continuer, meuler ce qui dépassait pour poursuivre ma tâche, harassé par l'ouvrage, mais soudain... Il était là, devant mes yeux, dardant ses pupilles moites sur la gorge que je lui tendais, moi, l'innocent enfant de ce siècle naissant, moi qui ne demandais qu'à vivre et qui, à n'en pas douter, ne disposait plus que d'une poignée de seconde pour chercher à savoir ce que ma mère avait fait pour manger ce midi... Oui, il allait me falloir combattre ce Cetorhinus maximus à main nue...
Alors vous, je vous vois venir... "oui..., il déconne complètement, le Franck, c'est pas un requin, c'est sa pièce de merde qui l'a rendu complètement blindé"...
Facile ! Facile lorsqu'on est tranquillement assis derrière son ordinateur ! Mais si, comme moi, vous aviez été surpris par cette vision d'apocalypse (et je pèse mes mots), vous n'auriez pas manqué de faire le parallèle avec ça :
Oui, ben en tout cas... j'ai eu super peur !
Mais j'y ai sauté sur la couenne et j'y ai quand même fait sa fête !!!
J'ai tronçonné sa queue, et j'y ai crevé l'oeil comme ça j'en profiterai pour y glisser la fixation inférieure... ça, il l'avait pas vu venir !!!
Et hop !!! direction la poissonnerie ! Mais auparavant, il faut reconnaitre que j'avais percé un peu petit pour pouvoir centrer au mieux en agrandissant progressivement avec la fraise... Tiens, du requin aux fraises... pas dégueux ça !!!
Et vu que le cetorhino semble se plaire ici, je me vois mal le contrarier, alors j'y taille la couenne pour lui confectionner un petit coin douillet... faut que ce soit confortable car quand il sera en place, il risque pas de revoir la mer !!!
Et pour la soudure ?!? ben y a plus qu'à !!!
Et puis, merde !!! au diable cette satanée retenue qui me caractérise... vous avez été bons et nobles avec moi, que ne ferais-je plus pour vous satisfaire (du moins, que vos femmes ne puisse faire !?!) ???
Donc, on soude !
Mais auparavant, il s'agit tout de même de mettre quelques précaution d'usage au fait !
Donc je nettoie correctement et je cuivre... C'est trop cool, le cuivre, ça pète comme jamais avec ça !
Ensuite, je fignole, je présente, et quand ça me prend... je pointe, vé !
reste ensuite à souder progressivement en surveillant à droite et à gauche ce qui pourrait échapper et compliquer le boulot. Mais, en l’occurrence, ça passe pas trop mal !
et, s'il arrive un moment où l'on doit assumer son oeuvre, se faire tout petit devant l’éternel et l'infini de la création, c'est maintenant... la fixation que j'ai renforcée est-elle centrée ?
Mais oui ! c'est pas si mal !... alors fonce, Alphonse, fait cracher les watts !
Et les watts crachent ! C'est que ça tire, un semi-automatique !
et les lignes se tirent... et les trous de bouchonnage ne demandent plus qu'à être... bouchonnés !
Donc on bouchonne ! et on commence à meuler dans la foulée !
Mais, avant de m'occuper du bas, je me suis tourné sur le côté intérieur de la caisse pour régler quelques soucis d'ajustage et de petites réparations... Il s'agit de ne pas oublier les détails car ce sont eux qui prolongent la vie de la réparation... ensuite, j'ai pu me repositionner sur la face externe et bouchonner la lèvre en toute tranquillité...
La suite, c'est pas mal de meulage, des projections brulantes et piquantes, et quelques soudures verticales que l'on adore !!!
mais au final, la réparation s'intègre bien au reste de la caisse et me donne confiance... Cool !
Mais, comme je le disais précédemment, avoir laissé cette petite piècette sur le haut est un peu limite... je n'aurai pas eu grand chose à faire pour l'intégrer au gousset... Mais tant pis, ce sera pour la prochaine fois ;-)
Et profitez bien, les copains, parce qu'après cette dernière piécette, le sous-bassement sera achevé... et on passera à autre chose, comme l'arceau targa, par exemple, qui a bien besoin qu'on se penche sur lui !!!
ça va être super !!! Mmmhhh j'en bave d'avance ;-)
Et si on se penchait un peu sur mon timbre poste ?!?
c'est le genre de pièce toute simple qu'on doit torcher en quelques minutes et qui vire au cauchemar tellement on la sous-estime !
Le principe est simple : c'est une pièce à concevoir et à monter comme une autre et il n'est pas question, ni de la négliger, ni d'y faire trop attention...
Donc je nettoie la lèvre correctement, et j'attaque classique... petit, mais classique !
et je prépare comme je l'ai fait depuis quelques temps maintenant ;-) !
mais dites-moi, dites-moi, les copains... c'est quoi, ce point de bouchonnage coupé en deux à la limite de la lèvre ???
Et bien c'est l'illustration typique du gros boeuf qui néglige l'essentiel !
C'est pas bien grave, bien sûr, mais, sûr de moi, j'ai percé sans m'assurer de la bonne taille de la pièce, et j'ai dû tronçonner sur le perçage... Rien de grave mais quand je vous dis que la facilité engendre souvent la difficulté !?!
Je me suis repris pour le pointage et la soudure, et bien m'en a pris car si j'étais rentré dedans à la warrior je me serai cassé les dents sur quelques impuretés qui ont demandé un minimum d'attention pour obtenir une fusion raisonnable...
et pour le reste, rien que de très habituel... taille, soudure, meulage... tout ça rapide puisque j'ai fait gaffe !!!
Et voilà... un timbre poste pour achever le sous-bassement bien mal en point que nous avons trouvé il y a quelques semaines... !
Et comme je suis naturellement bon avec les pauvres créatures que vous êtes, je vous poste le général en 800x600... ma bonté me perdra !!!
C'est fini pour ça... reste deux pièces dans l'habitacle, deux pièces dont on s'occupera un peu plus tard, et on embraye directement sur l'arceau Targa... et, croyez-moi, c'est pas triste non plus !!!
Mais j'en suis sorti... et je me suis précipité sur l'arceau de la Targa, car, comme le disait si bien M'ha Botha D'jykawa : "Tiens-toi droit, ou le grand Yaka te mangera !!!"
Ou bien, si l'on désire un chouia de détail supplémentaire :
Ouais... bah finalement, la voisine, c'est peut-être pas pire !!!
Je commence par me poser un peu pour réfléchir quelques instants... il est nécessaire de comprendre ce que sont ces tôles successives avant d'entamer le machin et de n'y plus rien pouvoir faire ! mais, finalement, c'est pas si compliqué.
L'aile arrière (détruite) recouvre un gousset (qui n'existe plus mais qui a laissé sa trace), et ce gousset est lui-même fixé sur une cornière de la doublure du pied arrière... qui est, elle, encore bien vaillante !!! Yeepee !
Il va donc falloir nettoyer, reconstruire le gousset et le refixer en profitant de cette réparation pour corriger la forte corrosion de l'évacuation d'eau de l'arceau Targa (le petit trou tout pourri visible sur la seconde image !)...
J'ai compris ce que je dois faire... Y a pu qu'à !!!
Et je commence par dépointer l'ouie de l'arceau car elle gènera assurément lorsque je m'attaquerai à l'évacuation.
Un perçage léger pour affaiblir les points électriques, quelques coups méticuleux de burin extra-plat, et, change pas de main, je sens que ça vient !!!
La tôle est fine et très oxydée sur l'inférieur... il faudra y remédier en temps voulu !
Mais je vous voit venir... vous ne me croyez qu'à moitié !!!
Pas de problème... j'argumente par l'image
et je m'attaque au nettoyage et à la préparation de la surface à reconstruire...
Quelques coups de meuleuse, un zeste de tronçonneuse, et on y voit progressivement plus clair...
Mais il faudra un bon moment, un peu de jugeote et de la patience pour commencer à se dire qu'on peut attaquer la réalisation du gousset, ce qui arrive lorsqu'on en est là :
ça sera amusant de fabriquer ça, mais, canaillou que je suis, je vous laisse ça pour la prochaine fois...
Bien... à la vue des derniers commentaires, je crois qu'il est temps de dissiper quelques malentendus. C'est pas facile à avouer, mais je me sens refait... Or donc, voilà : je suis effectivement une grosse feignasse !!!
Des scrupules ??? même pas ! c'est dire !!! j'assume, je persiste et je signe...
En plus, la chèvre vient tout juste de me refiler un coup de patte mal placé et je risque plus de bouger pendant un moment... faut reconnaître, je m'étais gouré et j'ai commencé à traire le bouc... je lui ai bien dit que tout le monde peut se tromper, mais il n'a rien voulu savoir et m'a à moitié émasculé !!!
Alors maintenant, entre ma feignasserie et l'état de mes bijoux de famille, vous imaginez bien que la Porsche n'est plus prête d'avancer ( )
Ou alors... ou alors... si j'avais la baguette de Harry Potter !!!
Mais... ??? qu'est ce donc que ce rameau de sureau qui traine sous ma table ???
je le ramasse... il y a encore les empreintes de Voldemort !!!
Argh... diantre... et si j'essayais ?!?
Allez... au pif... : "ABRACADABRA... Bouge-toi le fion, gousset de mes deux !!!"
ça alors, ça marche !!! c'est pas banal, dites donc !!!Eh oui... il faisait beau hier. j'avais un moral d'acier et j'ai entamé le travail avec un optimisme débordant comme le delta du Nil aux heures de grandes crues...
Sauf que... sauf que... une négligence assez grave m'a été retournée sur le coin du nez au point que j'ai vraiment commencé à flipper pour cette restauration !
Mais voyez plutôt : l'avancée des travaux réclame maintenant le remontage provisoire des portes... cool ! je présente donc les charnières de la gauche et... le jour avec le bas de caisse ne ressemble à rien : c'est du grand n'importe quoi... du vrai délire !!!
La porte droite ?!? la même chose !!!
Un apprenti carrossier aurait présenté les portes avant de souder le bas de caisse, moi pas... je me suis contenté des ailes avant pour caler le longitudinal !!!
Mais comment j'ai pu être aussi con ?!?
Après trois litres de sueurs froides et quatre slips à la poubelle (plus la peine de tenter un lavage) je reprend un peu de sang froid et je me pose la question : Pourquoi ? Oui... pourquoi tant de haine ?
le bas de caisse seulement ? la doublure ? l'équerre ? la caisse...? pourquoi pas ? Et là, je vous promet que le moment de solitude que vous subissez vous fait ressentir ce que peut être la vie de Curiosity sur Mars en ce moment... sans la radio !!!
C'est alors que ma mère passe la tête par la fenêtre et me dis : "Une bonne nouvelle : c'est prêt...!". Et le repas est vraiment le bienvenue... on discute pas mal à table de tout ça et, au dessert (des brugnons de fou), j'ai soudain une petite idée !
Ce bas de caisse ne DOIT pas être de travers tout simplement parce que j'ai commencé par souder la lèvre emboitée du haut... et que l'endroit est tellement ajusté que l'alignement ne peut être que bon !!!
Je me souviens maintenant que je m'étais dit qu'avec un sertissage pareil, je ne prenais pas beaucoup de risques... Erreur ! le positionnement de la lèvre inférieure a demandé à ce que je force et c'est TOUJOURS rédhibitoire !!! On ne force jamais sans vérifier... et j'ai soudé comme un bourrin !
Bougez pas les gars... je reviens, c'est l'heure de ma huitième scéance de confession...
Je suis sorti de table après un petit café (classique) et j'ai réexaminé ma monstrueuse connerie... tout concordait !
Alors devinez ce que j'ai fait ?!? Et oui... je me suis précipité sur la meule fine pour affuter le burin !!! Et burine, burine, burine... en faisant autant gaffe que si j'attaquais mes dents !
Les points sont venus les uns après les autres en me rassurant sur la pénétration de la soudure (les fumiers !) et j'ai pu dégauchir le bas de caisse qui a retrouvé sa place en laissant un jour nickel de chez nickel au bas de la porte... restait plus qu'à ressouder le bestiau, ce qui a nécessité quelques efforts supplémentaires et une attention accrue...
Coût de l'opération ? une bonne demi-journée pour le bas de caisse droit et quelques heures à prévoir lundi pour le gauche... Mais comme disait Brassens : "Quand on est con, on est con, le temps ne fait rien à l'affaire !"
Maintenant, si je veux me faire l'avocat du diable (c'est à dire : moi), un bas de caisse d'origine aurait surement trouvé sa place bien plus facilement et n'aurait peut-être pas généré autant de soucis... faible consolation, mais bon, on se raccroche à ce qu'on peut, ma bonne dame !
Là où j'ai eu les boules, c'est que ce crétin de Voldemort est revenu chercher sa baguette la nuit précédente... Pour le coup, j'ai du faire ça à la main !
En plus, d'ici à ce que ce soit lui qui ait foutu le bordel pour se venger... ?!?
bien, bien, bien... tout le monde assis, la minute de décontraction est achevée. Prenez une feuille, notez la date et votre nom, ainsi que votre classe en haut à droite... Mais depuis le temps je devrai plus avoir à le dire !
Exercice 1 : Notre ami Judas était-il constipé ?
Exercice 2 : En l'absence de dragées Fuca, de quelle alternative disposait-il à l'époque pour contrer ce fléau ?
C'est noté sur 10, vous avez 20 mn...
Moi, pendant ce temps, je retourne bosser...
... et vu que le coup d'Harry Potter c'était du flan (désolé pour les naïfs), j'ai du tout me taper à la fleur de sueur, en commençant par la découpe du machin !
Il ne s'agit finalement que d'un boitier de consolidation... rien de bien méchant, l'ajustage n'est pas une priorité absolue comme pour le sous-bassement, si l'on excepte le positionnement supérieur. Donc j'ébauche la forme...
et je replie pour obtenir mon joli petit boitier d'amour !
ça se fait très bien... et si on aime faire ça, franchement, c'est pas déplaisant. (tiens, je viens pas de dire une grosse connerie, là ?!?)
Reste plus qu'à entamer les bords en vue des orientations et y a plus qu'à !
une fois présentée, la pièce m'indique elle même les axes de bouchonnage et j'ai plus qu'à percer proprement...
Je ne néglige pas la préparation du support (on peux pas tout foirer non plus !!!) et je présente la pièce prête à souder.
Le plan médian de bouchonnage tombe pile poil... c'est bon, ça ! Quand au supérieur, j'ai préféré entailler pour bouchonner car la lèvre ne laissait pas un espace suffisant pour percer... Dans la mesure où ça reviens exactement au même, je me suis dit : "Allez, soyons fous !"...
Et je commence par l'axe médian... Je suis un gros gourmand !!!
Un seul point, mais les pinces n'ont plus lieu d'être pour maintenir... Un bon bouchonnage est vraiment efficace !
Je reposerai malgré tout les pinces pour tenir les tôles rapprochées, et je poursuis mon aventure soudesque...
Reste ensuite à meuler un minimum et c'est prêt !
Voilà... vous me rendez les copies et vous pouvez filer aux toilettes !Un seul devoir de rendu ?!? je troque le travail de professeur des écoles pour celui de boucheur de trous... mais, je vous vois venir... pas de sous-entendus malveillants s'il vous plait !
et des trous, c'est qu'il en reste, mon neveu !!!
Mais bien sûr !!! où avais-je la tête ?!?
Si j'ai déposé l'ouie gauche du targa, c'est pas pour me la péter... non pas que ça me plairait pas, mais pour le coup, j'avais une raison, car cette tôle m'aurait empêché de réparer l'orifice d'écoulement... qu'est tout cassé (comme le reste !).
Donc, l'ouie, y a plus ! et je coupe, encore, et encore...
mais là... il y a une petite révolution ! jugez plutôt : j'ai fait un trou au milieu !!!
Ben oui, faut bien que l'eau coule, non ?
Le reste consiste en un bon nettoyage de l'endroit, un ajustage aux petits oignons et à laisser s'abattre un véritable déluge d'acier en fusion...
puis un petit meulage tout délicat avec mes petites mimines de dentelière, puis on répète ça à un ou deux autres endroits, et c'est déjà plus moins pire.
Donc, maintenant, je peux reposer l'ouie...
ah non ?!? je peux pas !!! elle est pourrie aussi !!!
j'adore cette bagnole !
Mais je vais pas me laisser emm... par un morceau de ferraille... c'est vrai, quoi, on est pas des bêtes !!!
Donc, je retourne chercher un petit morceau de métal, je le découpe, et j'ébauche une forme propre à s'adapter plus ou moins à la zozore gauche de la Porsche.
et comme le profil ne me convient pas, je fixe un barreau cylindrique à l'étau et frappe, frappe, frappe... ça défoule et ça forme !
et le pire, c'est que ça fonctionne... !
mais si ça marche avec du métal, pourquoi ça fonctionnerait pas aussi avec nos petites compagnes ? ou les gosses ? ou les chiens ?!?... non, pas les chiens, faut pas exagérer !!!
je verrai ça ce soir, je vous tiens au courant ;-)
Bref, en ce qui nous concerne, après un peu de boulot de préparation, c'est prêt à souder !!!
et pour souder ça, point besoin d'y réflechir beaucoup... on pose sur les anciennes marques et chauffe Marcel !
j'ai profité de l'aubaine pour réparer la belle corrosion de droite, dans le même style que l'écoulement, mais sans le trou... ! et la fixation extérieure de l'arceau Targa est maintenant en bien meilleur état, il me semble !
Je vous rassure, la doublure intérieure est en très bon état et l'ensemble assurera sans aucun problème la rigidité de cet endroit.
je me suis bien marré avec la lilite !!!
La Porsche est un peu au ralenti depuis quelques jours à cause des bas de caisse de ma 406...
mais ceux-ci sont.. "rafistolés" et ça peut donc repartir pour l'allemande !
l'embase gauche de l'arceau est en bien meilleure forme... je devrais passer au côté droit, qui semble s'être un peu mieux comporté face aux infâmes outrages du temps... ! C'est bien dit, hein ?!? C'est bien dit, mais c'est pourri quand même et il faudra s'en occuper...
Ceci dit, je préfère pousser le latéral gauche jusqu'à un remontage conséquent. Pourquoi ?
Et bien figurez-vous que, depuis tout ce temps et ce travail, c'est seulement maintenant qu'il m'est donné de m'assurer de l'alignement de quelques éléments... ce ne sera pas suffisant pour me rassurer complètement, mais dans le contexte de cette restauration "amateur", ça sera déjà énorme pour moi !!!
Et, cerise sur le gâteau, cela permettra de positionner et de fixer le retour de l'aile arrière...
On commence par remonter la porte, puis les ailes avant, et enfin, le capot... ce dernier est juste posé car, à ce stade, il est inutile de remonter les compas... seuls les jours comptent !
J'ai déjà remonté quelques véhicules à blanc par le passé, mais je trouve que c'est toujours sympa d'entrapercevoir le résultat par ce biais !!!
Si ça vous plaît, profitez-en, ça ne durera pas !!!
Le but du jeu est de vérifier que les éléments se montent rapidement (très rapidement) de manière harmonieuse entre eux... Pourquoi rapidement ? tout simplement parce qu'un élément qui se règle en forçant n'est pas à sa place... ça peut passer, mais c'est toujours un peu inquiétant.
Mais, à ce niveau, la Porsche est un véhicule sans concession... pas de réglages possibles, ou peu s'en faut, et c'est très flippant ! d'un autre côté, si ça passe, c'est que tout est bon !!!
Les charnières de portes ne disposent d'aucune possibilité de centrage et les ailes sont positionnées contre les joues d'ailes... à moins de s'appeler Stallone ou Schwarzy, y a pas grand chose à y faire si c'est de travers !!!
Alors ?!? Eh bien... on positionne et on prie !
Le capot est correctement aligné sur la baie de pare-brise... on commence par ça car il n'y aura strictement aucune intervention possible ici et c'est donc la base du remontage du bloc avant...
L'aile avant gauche ?
C'est Ok !... le jour fuyant est du à la perspective de l'image, courte focale, etc... mais c'est droit au visuel !
L'aile avant droite ?
Mais c'est tout bon, ça !!!
les hauts ? j'ai déjà fait, mais ça coûte rien !
Franchement, il n'y a pas à crier au voleur... c'est pas si mal en fonction d'où on est partis !!!
Mais les portes... ?!? comment s'assurer un minimum qu'elles sont alignées avec l'arrière, puisque les ailes ont disparues ???
Facile !!! ou presque ! je positionne le retour à la va-vite (important), mais en m'assurant que la pièce soit bien calée à la place qui lui convient le mieux...
Si la porte est alignée... devinez quoi ??? Yes... elle fermera sans problème !
Aie... va falloir serrer les fesses... et les vis de la gâche !
Et serrer les vis, ça veut dire qu'il faut impérativement veiller à ce qu'elles soient centrées !
En effet, c'est la seule opportunité de réglage, alors autant se laisser toute la latitude d'y revenir ensuite si besoin en était !!!
Et une fois que c'est fixé et centré... aie...aie...aie... ça va donner quoi ?!?
Et oui... !!! un miracle de plus !!! ça ferme au poil de cul de mouche (et dieu sait qu'un poil de cul de mouche, ça laisse pas lobiche de marge !!!).
Ne vous inquiétez pas pour le jour débile que l'on voit sur l'image, c'est juste la lèvre de la pièce accessoire qui mesure un centimètre en haut et deux et demi en bas !!! un coup de tronçonneuse et on en parle déjà plus...
Au total ?
C'est très encourageant... pas encore gagné, mais très encourageant !
Le jour de l'aile est bon, si l'on excepte la "réparation" du bourrin qui nous a précédé, le jour du bas de caisse est aligné, le bloc avant ne dépareille pas... si le côté droit donne les même résultat, c'est qu'on est bien partis les amis !
Et pour fêter ça ? Mon père s'est fendu de quatre vis fraisée BTR de fou !!!
Jugez plutôt :
Des vrais monstres de puissance... que l'on a positionnés dans la foulée... :
Ya pas à chier, les copains... c'est un signe... C'est la fête !!!
Yeepee !!!
Fada33- Pilote
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suite.
Salut à tous... c'est lundi, il y a du brouillard, James Blunt dans les haut-parleurs, le gaz est ouvert à fond mais j'ai pas de briquet... quel crétin... faut toujours que je gâche tout !!!
Tant pis, ce sera pour une autre fois, en plus le gaz ça me coûte une blinde...
Allez... c'est lundi, il y a du brouillard, mais je suis connecté chez Laseric... Yeepee !!! Bordel que la vie est belle !
Eh, vous devinerez jamais... : au moment ou j'écris Laseric... y a du soleil qui arrive par la baie vitrée !!!!! véridique !!!
Trop cool ! Promis, dès que Blunt est terminé, j'enchaîne sur Rammstein...
Mais c'est pas le tout... la Porsche, elle, n'est pas terminée !!!
Le côté gauche me fait plaisir... c'est bien ! Mais il est temps de tenter de faire pareil au côté droit.
Yop... c'est parti !
Les alignements sont pas mal du tout par ici aussi... même si le bas de la porte a une méchante tendance à vouloir chevaucher celui de l'aile; mais elle a été réparée à la one again et ceci explique cela... j'y reviendrai en temps voulu...
En revanche, l'arrière et l'arceau targa nous posent quelques problèmes qu'il convient de régler rapidement... Disons que c'est le sens du travail !
Petite piqure de rappel pour ceux qui, comme moi, pourraient être tentés de rayer ces visions d'apocalypses de leurs trop sensibles synapses... :
Je sais... c'est dur, mais on finit par s'y faire !!!
La joue d'aile ne se porte pas beaucoup mieux et j'ai beau chercher à économiser le boulot, il faut tomber cette daube d'aile, y a pas d'alternative raisonnable...
Donc... on prend son temps et on réfléchit. Pas de précipitation car la tronçonneuse est aussi rapide que la réparation est lente !!!
Je conserve le maximum, mais j'entrevois les grandes lignes... ça devrait passer !
Alors j'attaque.
Je conserve le maximum... hélas, la lèvre est trop fine pour donner la possibilité de récupération et, pire, elle sert à positionner la lunette arrière et je ne peux pas bricoler ça... c'est trop important, trop précis ! Donc je me démerderai, mais elle bouge pas !
La base de l'arceau est, pour sa part, découpée en partie au burin extra-plat bien affuté... ça déforme un peu de temps en temps, mais c'est plus précis...
Une fois le haut presqu'achevé, le tire une ligne de tiro pour guider la découpe qui se fera à la tronçonneuse...
tout ceci prend un certain temps, car il est prévu que l'aile soit récupérée... il est donc impératif d'y penser avant de faire n'importe quoi !
Mais j'ai fait autant attention que possible et c'est déposé.
Et maintenant ?!? Et ben maintenant... je me dis que j'ai bien fait de tomber l'aile !
Ben alors, Flat & moi, on s'en fait pour le petit Kikitou ?!? C'est mignon tout plein, ça !!!
Mais tu sais ce que j'en fais des trucs comme ça :
Et ben je fais comme les gosse qui veulent cacher leurs mauvaises notes aux parents...
Et voilà... y a plus le gros trou !!!
Tu vois, y avait pas à s'inquiéter !
Plus sérieusement, ce genre de réparation est emmerdante quand il y en a trop, ce qui est le cas ici, c'est le moins qu'on puisse dire... Mais ça ne reste tout de même que de la tôle à former rapidement et à greffer. Tant que l'on dispose de métal "sain" à proximité, il suffit de ne pas se prendre la tête et ce n'est plus ensuite qu'une anecdote à raconter à la veillée !
Les ailes arrières, en revanche, poseront davantage de problèmes... ça nous ferait vraiment chier de devoir les changer car l'aventure de leur sauvetage devrait être très très intéressante.
Mais, quoi qu'il en soit, et même si le ton de ce topic reste détendu, une petite inquiétude persistera tant que tous les éléments n'auront pas été alignés... Mes diagonales ne m'ont pas posé de problèmes particuliers et nous avons fait tout notre possible pour conserver les lignes en place, mais tant de choses ont été changées et soudées que l'ensemble a forcement tiré un peu... je re-mesure de temps en temps, quelque part ça me rassure...
L'idéal aurait bien évidemment été de réaliser tout le travail sur des tourelles MZ mais, comme je l'ai longtemps expliqué sur un autre forum, ça nous est impossible... alors on contrôle... à la manière des tracteurs poids-lourd !!! ça demande une attention accrue, mais ça parle très bien... beaucoup mieux que certaines lectures que j'ai vu faire sur Caroliner lorsque le marbreur tripotait les cibles devant moi pour viser lui-même le laser !!!
C'était juste une petite parenthèse pour vous dire que tout n'est pas un rêve quand même !!!
La suite arrive, mais j'ai plus trop le temps ce matin.
Bonne journée à vous et merci encore pour l'ambiance qu'on trouve ici !
Ah... Ok. Mais j'ai un gros doute sur l'effet "lunette" de ce véhicule.
Les pare-brise collés, voire même, pourquoi pas, jointés, contribuent assurément à la rigidité d'une caisse classique, en particulier au niveau du pavillon, mais dans le cas d'un cabriolet ou du Targa, cette rigidité est à rechercher ailleurs, dans les traverses ajoutées, les renforts divers, etc... et si Ferdinand n'a pas fait semblant avec la 911, ce n'est pas encore suffisant et, on l'a vu, les équerres de réparation n'ont rien à voir avec celles d'origines...
Par contre, si la lunette ne m'apporte pas grand chose, le petit toit à deux balles, lui, dispense des informations très précieuses sur l'alignement de la caisse... pour peu que l'arceau et la baie de pare-brises soient à leurs places...
Mais reprenons... on en était où, déjà ??? Ah oui... les trous !
Comme pour le reste, cette réparation a un sens, un ordre, et il est important de s'y conformer...
La lèvre de soudure de la joue sur la doublure est, il me semble, la priorité... c'est rien du tout, juste une équerre, mais elle est d'importance puisqu'elle permet l'assemblage de l'ensemble.
Un p'tit coup de tronçonneuse pour faire de la place...
je trouve une petite chute que je taille aux mesures avant de la replier en équerre et, après avoir percé trois trous de bouchonnage, je la positionne et je soude les bords...
il ne reste plus qu'à bouchonner et à souder l'angle...
Un meulage fin pour l'angle, un tronçonnage pour la lèvre et je peux passer à la pièce suivante...
C'est pas que c'est original, un étau, comme cadeau, mais c'est un article qui est souvent absent des listes de mariage, alors je me suis dit que c'était un signe...
Et là, je me dis qu'il vaut mieux pas trop que je relise ce que je vient d'écrire... A peur, moi !
Bref, retournons à ma passion : bouffer du gruyère !!!
Dans le fond du garage, sous une pile de vieux pneux craquelés et de newlook délavés aux pages collées (merde ! j'aurais du jeter ça depuis longtemps...), j'ai retrouvé un super morceau de tôle... du coup, je me suis dit que ça ferait un sacrée belle rustine et je me la suis appropriée... coquin que je suis !
Taillée aux dimensions, pliée rapidement... ça donne ça :
Quelques essais de positionnement et je replie la lèvre qui se doit d'épouser la courbure latérale de la lunette arrière... Il n'y a pas grand chose, 15 cm tout au plus, mais le remontage de la bulle de verre promet d'être dantesque, je vais pas , en plus, y ajouter des portées inadéquates !!!
Sauf que ce pliage a engendré une courbure de l'axe verticale et qu'il est évidemment hors de question de se contenter de ça...
Pour y remédier, j'ai le choix entre la rétreintre mécanique, thermique, ou bien le redressage à la découpe...
J'opterai volontiers pour le thermique... c'est simple, rapide, efficace et élégant, mais j'ai pas d'oxy-acéthylène à disposition... la rétreinte mécanique ne me tente pas plus que ça, c'est long, chiant et pas hyper précis, donc, tant pis, je ferai ça à la warrior et ça ira bien pour les gens que c'est !!! mais on verra ça une fois la pièce en place.
La préparation du support nécessite bien sûr un ajustage correct, mais, ici, j'ai jugé qu'il était bon d'ajouter deux support type 'à clin', deux petites bandes métaliques soudées par bouchonnage (ou cordon) pour permettre à la tôle de se plaquer correctement et, surtout, de lui procurer une assise de soudure confortable...
C'est une technique surtout utilisée pour le greffage des bas de caisse, mais elle sera bien utile dans ce cas.
Reste ensuite à présenter et à pointer... et si l'ajustage est correct, ça se fait sans trop de problèmes.
Un point tous les trois ou quatre centimètres... c'est très, très important ! La tôle réagit énormément à la soudure et les bords qui se trouvaient bien en face l'un l'autre, foutent le camps, rendant très compliquée la poursuite de la fusion... les points sont là pour brider ces fameux bords et le font très bien ! Pourquoi s'en priver ?
Il est possible de souder à la volée, mais sous certaines conditions et, surtout, si l'on dispose d'une large latitude d'intervention de part et d'autre des surfaces à souder... ici, c'est niet ! Donc je pointe, et j'y fais gaffe !!!
Et ça vaut vraiment le coup... le temps perdu au pointage est largement rattrapé à la soudure en procurant des cordons harmonieux, rapide à réaliser et à meuler :
Il suffit ensuite de faire le tour et de meuler un minimum, car si le positionnement de cette pièce ne nécessite pas un aspect nickel de chez nickel, c'est pas une raison pour...
Au passage, la lèvre a été redressée grâce à trois entailles permettant d'assouplir le plan... quelques petites soudures, un bon meulage (important ici) et c'est torché !!!
Ne vous inquiétez pas pour la hauteur délirante de cette lèvre supérieure... ça sera ajusté avec l'aile un peu plus tard...
Et un trou de moins dans le gruyère !!!
Salut à tous...
Eh... un week-end de plus en moins !!! C'est lundi... et il y a du soleil !
Comme quoi, les chansons, c'est quand même n'importe quoi... !
La grenouille ralenti un peu en ce moment... Quelques travaux en retard ont été rattrapés à droite et à gauche, l'automne nous endort aussi et, surtout, surtout... Ben on est pas pressés non plus !!!
Ceci conjugué avec cela, ça fait qu'on avance pas des masses ! Mea culpa, mais ça y change pas grand chose !
reste que l'arceau doit se terminer pour me permettre de fixer le retour d'aile droit, et ça me brule d'y être...
Donc voyons voir...
Il manque un morceau ici, dans l'ovale rouge.
J'ai découpé ça pour permettre la mise en place de la pièce précédente, mais aussi, qui l'eut crû ?!?, parce que l'endroit présentait quelques menus signes de corrosion !
Pour réparer ceci, rien de compliqué... dans un premier temps, une simple tôle avec la lèvre repliée et pointée, une tôle aux dimensions généreuses qui dépasse allègrement pour pouvoir être taillée à même la caisse...
Il ne reste plus qu'à bouchonner et à tailler avant de souder en coin... un petit meulage, un coup de brosse métallique, et c'est prêt ! pouvez servir chaud !
L'arceau, quand à lui, est beaucoup moins touché que du côté gauche... tout au plus une petite pièce au coin de la doublure extérieure...
... mais c'est pas grand chose. La goulotte d'écoulement n'est même pas marquée tandis qu'elle était pourrie de l'autre côté... Ces autos sont surprenantes !
Donc on se contentera de ça :
et c'est pas moi qui m'en plaindrais...
Un bon nettoyage, une pince étau pour positionner et fume...
Au final, c'est encore quelques endroits qui se reforment, et on commence à voir le bout du tunnel de la structure...
Il reste une zone sensible sur l'arrière et deux pièce dans l'habitacle... ça se fera !
Mais, mais, mais... Franck a soudé, il a meulé, il est content... mais cela suffit-il ???
Nenni... réparer, c'est bien, je vais pas faire ma sucrée, mais, à ce stade, il est impératif de protéger, de protéger encore et de surprotéger... Les tôles d'origine pourrissent, je vous racontent pas ce que donneront celles qui ont été soudées d'ici quelques années !!!
Et pas question de laisser tout ça se faire sans réagir.
La bombe de cuivre à son effet, mais ne suffit pas... A notre humble niveau, la seule possibilité crédible pour prolonger la vie de notre petite Porschette, c'est... Eh oui, la cire 'corps creux'... encore elle, toujours elle !
Et lorsque je dit "la cire 'corps creux' ", je devrais plutôt dire : "Beaucoup de cire 'corps creux' !!!
En effet, en l'absence de visuel interne, on s'offre un visuel externe !
Ici, la cire coule par un minuscule défaut de soudure d'origine... Un tout petit orifice qui montre que le produit est appliqué TRES généreusement dans les corps creux... On ramassera ce qui coule, on nettoiera, on passera une ou deux cartouches, mais, dans la mesure où l'on est jamais sûrs de rien, on fait cracher sans compter...
On a pas beaucoup d'autres alternatives, mais ça devrait déjà apporter beaucoup.
Et ça nous rend tellement heureux !!!
L'autre matin, je me suis réveillé soumis par l'envie envoutante d'un contact physique... mon corps frémissait à cette idée, tout entier que j'étais à l'idée de ses courbes que j'imaginais harmonieuses et douces, sa couleur ambrée délicatement offerte à mes yeux déjà gourmands, tandis qu'après m'être adonné à l'étreinte sans retenue, je pouvais contempler la régularité du petit jour naissant...
Putain... va vraiment falloir que je la monte, cette aile arrière !!!
Donc je me lève, j'enfourche mon fidèle destrier blanc à mazout, et, en à peine le temps qu'il faut à un escargot pour franchir le viaduc de Millaut, j'arrive sur les lieux de mon activité hebdomadaire... Trop fier !
Un café, un p'tit croissant (ça c'est pour l'échauffement... rituel...) et j'attaque. Faut pas traîner, midi sera bientôt là et après, ben... on mange !!!
Mais j'en suis pas encore à fixer l'aile... ni même à la présenter ! Argh !!! magne-toi, crétin, sinon tu donneras raison à 911du42 !
Le retour d'aile arrière droit...
Comme son nom ne l'indique pas, il est commun... que la 911 soit ou non de 1972... La bache à huile sous l'aile donne de la valeur au véhicule, mais elle pose quelques menus soucis :
La pièce neuve :
L'ancienne :
La flèche montre l'étendue de mon désespoir... Vous foutez pas de moi pour la couleur, j'avais besoin d'un peu de tendresse dans ce monde de brute et j'ai fini tous mes chocolats !
Donc, y a pas à tortiller du c.. pour ch... droit, déshabillons Paul pour habiller Jacques !
La pièce, comme souvent à l'époque, est brasée... ! Impossible de souder dans ces conditions... il faut soit nettoyer, soit chercher un peu plus loin la tôle vierge... ce que je fais.
ça donne une ouverture conséquente, mais, si la pièce est bien ajustée, c'est pas si grave.
Un préparation un minimum correcte et soude dans l'axe...
Le problème, maintenant, celui, vous savez (?), celui qui glace le sang les soirs de pleine lune, c'est de meuler ça correctement puisque... ça se voit !!!
Mais, en prenant un peu son temps, et en surveillant bien de ne rien affaiblir, ça passe finalement...
C'est propre, dans l'axe, je passe à la suite...
Et la suite, c'est du perçage sur la lèvre et un positionnement aux petits oignons... en effet, comme pour le côté gauche, il n'est pas question de trafiquer la gache pour faire fermer la porte, tout doit concorder...
C'est tout à fait bien en place, juste pointé comme il faut, je referme doucement la porte, tout émoustillé à l'idée de revoir cet élément prendre sa place à la perfection, mais... ça ferme pas !!! et ça fait pas semblant ! La gache est positionnée cinq millimètres trop bas, c'est énorme !
Diantre ! Par le sang bleu... que donc est-ce que ce maléfice des noirceurs de l'au-delà ??? (et c'est à peine si j'exagère !).
Je peux dépointer la pièce, la relever, et tout rentrera dans l'ordre, bien sûr, bien sûr... mais est-ce bien le sens du travail ?
Dans ce genre de situation, tout est à réfléchir... intervenir à l'instinct, c'est parfois la meilleure façon de se vautrer !
Alors je retourne à gauche prendre quelques mesures, je vérifie le positionnement de la porte... l'aile avant, les montants... mais tout me redirige vers cette évidence première : il faut remonter la pièce !!!
Pourquoi ne l'ai-je pas positionnée correctement la première fois ?
Et bien parce que je l'ai montée en fonction de sa forme... en fonction de l'arrondi sensé rejoindre le bas de caisse... Le souci, c'est que l'arrondi est là et qu'il empêche de relever la pièce ! En effet, la bordure inférieure poussera l'ensemble vers l'arrière... Il faut donc 'ouvrir' l'angle !
Comment ?
Ben c'est facile, en fait... il suffit d'allonger là lèvre par compression au niveau de l'arrondi, juste à l'endroit de la flèche (c'est la pièce gauche... j'ai pas de photos de la droite !).
En fait, on pose la lève sur une enclume et on l'écrase progressivement avec la pointe d'un marteau. Du coup, le métal s'allonge et repousse le reste, ce qui revient exactement à ouvrir l'angle... Et ça va très très vite... Il faut bien veiller à pas aller trop loin avec ce genre de technique !!!
Ensuite ? je repositionne en m'assurant d'avoir atteint l'objectif et je repointe... Et ?!?
C'est beaucoup mieux !!!
ça ferme bien, la gâche est centrée et permettra une bonne latitude de réglages par la suite si besoin est... On peut aller manger !!!
Voilà... une de plus en moins, c'est lundi !... sauf qu'aujourd'hui, il fait un temps de chien !
Ma cheville me fait bien mal, je suis tout seul à la maison et j'ai peur de mes deux poissons rouges qui tournent dans leur bocal...
Comment retrouver le moral et la confiance en moi qui caractérise ma prétention légendaire ?!?
Facile... Vite ! un miroir... Ahhh... ça va tout de suite mieux ! Je suis beau, grand, fort, blindé de tunes, adulé par tous et supérieur à tout ce que cette misérable planète porte sur sa surface desséchée (sauf sous moi, évidemment).
Mais ne négligeons pas l'essentiel, voulez-vous ??? ma plus grande qualité, ma plus belle force, c'est... je suis bien d'accord avec vous : la modestie !!! Yes !
Et maintenant, le plus dur reste à faire : fixer ce maudit miroir et ne plus le lâcher du regard sous peine de replonger dans la réalité... quelque chose me dit qu'il existe le risque infime d'une cruelle désillusion... non ?!?
Tant pis, je sors de la salle de bain, j'oublie tout et je replonge à l'Allemande ! Après tout, vous l'avez bien cherché !
Or donc (comme dirait mon père : "t'as fermé ton déconographe ???"), la porte droite ferme !!!
C'est bien, mais, pour être franc, peu de carrossiers se contenteraient d'un élément en ligne suite à la reprise d'une pièce neuve !!! en général, cela laisse planer le doute d'un problème sous-jacent, et il convient de ne pas s'enflammer !!! de plus, la lèvre tend à montrer que quelque chose peut, éventuellement, clocher :
J'ai repris la courbure, la déformation paraît donc cohérente, mais j'ai vraiment besoin d'être rassuré... et il n'y a qu'une seule solution pour ça !
L'aile avant est montée, la porte aussi, ces deux éléments s'accordent assez bien... il ne reste donc que l'aile arrière pour répondre à la question : "la ligne générale du véhicule est-elle droite ?"... le jour de l'aile sera en effet un juge impartial !!!
Alors vous allez me dire : "Franck, retourne à ton miroir... on ne repose pas une aile arrière aussi facilement qu'une aile avant !!!"... et pourtant !
Il ne s'agit évidemment pas d'un travail définitif, mais d'un simple test... je compte juste "poser" l'aile le plus justement possible sur la caisse, rien de plus.
Je commence donc par supprimer la tôle de retour qui était encore en place sur cette aile d'occasion, je nettoie rapidement la lèvre supérieure, et je tronçonne l'arrière en conservant une marge de sécurité suffisante pour l'ajustage...
Voilà... ça devrait fournir une bonne indication ! (mais cela va t-il me plaire ?)...
De son côté, la caisse est, elle aussi, prête à recevoir ce greffon très provisoire !
Je pose vite fait l'élément, puis je retouche deux trois petits détails gênants et, je vérouille finalement la chose à l'aide d'une pince étau sur la lèvre supérieure... tout cela plaque assez bien, et c'est déjà pas mal !
Mais il est temps d'affronter la dure réalité du travail de la tôle... et c'est avec une certaine appréhension (vraiment !) que je me place dans l'axe du jour de la porte...
Et, nom d'un chien... c'est nickel !!!
Je vérifie que tout se pose bien... pas de fausse joie ! mais non, rien à dire, ça fonctionne !!! le jour est régulier malgré pas mal de déformations qu'il me faudra reprendre au moment de la préparation de l'aile, mais c'est vraiment très bon !!!
Alors ça vous paraît peut-être énorme de s'extasier ainsi devant une aile arrière, mais, depuis le début de cette restauration, j'attendais ce moment en sachant que cela serait le tampon de validation de mon travail !!! c'est aussi pour ça que j'insistais un peu lourdement pour obtenir des ailes pourvues de leur structure, quel que soit leur état général... si c'est droit à ce niveau, c'est que le reste suit... !
Il faudra valider ça avec le côté gauche, mais j'ai moins de doutes à son sujet... C'est pas encore gagné, mais c'est très bien parti !
Du coup, je retombe l'aile et je compte bien faire sa fête à la tôle de retour !!!
Mais avant... ne pas oublier de replacer l'arrêt de porte made in Franck !
Ensuite, c'est que du bonheur !!!
La soudure du pied...
et le montant...
ça, c'est fait, et c'est une très bonne chose !!!
En plus, le soleil vient de revenir... elle est pas belle, la vie ?!?
Rrhhooo, les jeux de mots à deux sesterces sur le dos du gentil petit Franck...
Quelle misère, ma bonne dame, mais quelle misère !!!
Avec sa manie de ramasser tout ce qui traîne dans le Pilat pour faire des omelettes, ça pouvait pas finir autrement !!!
Sinon, vous êtes quand même un peu emmerdants, à vouloir que je me lève pour aller bosser... je suis vieux, moi... tout usé par le dur labeur enduré au fil des ans, sans jamais un jour de repos, à trimer sur les corps de femmes parfaites... mais exigeantes (!), à faire montre d'une dextérité physique propre à ternir la réputation du taureau...
- Franck ?!?
- Oui ?
- Referme Newlook et va bosser...
- Ah ? oui... d'accord !
Alors... voyons, voyons... Camembert, non... chèvre ?, non, ça c'est pour 911du42... bleu d’Auvergne ? pas plus... Gruyère ??? YES !!!
Et il paraît que, sur les 911, ça ne rouille jamais à cet endroit !!!
Mais il faut être honnête, et même si cela vous chagrine, il faut se faire une raison, se rendre à l'évidence... les trous, on en arrive bientôt à bout !!!
Reste que je doit m'occuper de celui-ci tout de même...
Vous avez vu le recto, voici le verso :
la corrosion est avancée, l'endroit semble facile d'accès, mais la forme de la tôle n'est pas des plus simples et les canalisations doivent être conservées !!!
En plus, c'est encore brasé !!!
Tailler une pièces entre les tubes ? pas simple !
Recharger au MIG ? Ce serait du grand n'importe quoi !!!
Former un poil plus loin ? pourquoi pas, mais avec quel résultat, car la tôle est affaiblie jusqu'à une périphérie éloignée...
Découper et reconstruire l'ensemble ? Aie... je me sens pas forcement de le faire... !
J'en étais là depuis une petite demi-heure quand ça m'a pété d'attendre plus longtemps...
Après tout, c'est qu'une tôle !
Une fois découpée et fixée à l'étau, elle fera moins sa malinoise...
Oui, mais maintenant ???
Faut reconnaître, ça semblait pas des plus simple... et pourtant... et pourtant !!!
C'est amusant de voir que des travaux qui semblent compliqués se font beaucoup plus facilement qu'on ne le pense dès lors qu'on s'y met sans flipper !!!
Je me suis dit : "Crétin, te demande pas si tu peux le faire, mais, plutôt, comment le faire !?!"...
d'abord, découper une tôle aux dimensions, et y percer l'orifice d'un tube... celui le plus bas pour orienter l'ensemble...
ben ça, ce sera déjà fait !!!
Ensuite ? la tôle est galbée en évasé, style conique, et je n'ai qu'un autre orifice à percer...
Merde, c'est pas sorcier, quand même !!!
Donc je ressort mon tube magique, je le fixe à l'étau (qui montre sa large supériorité d'avec l'ancien !!!) et je courbe progressivement... puis je perce le second orifice car cela me permet de vérifier la bonne progression de la courbure en plaquant le deux pièces l'une contre l'autre !
Dans la foulée, je profite de l'étau pour marquer le pli supérieur, et ça commence à ressembler à quelque chose, cette histoire...
Les conduites passent bien également...
du coup, tant que j'y suis, je taille la forme en me calquant sur l'original...
A ce moment, on se marrait avec mon père en se disant que cette pièce allait peut-être se révéler plus simple à concevoir que bien d'autres !!!
Et, si cela colle à la soudure sur la caisse, il faut reconnaître que j'aurai un peu stressé pour rien, non ?!?
Donc c'est fait... la courbure est vraiment satisfaisante, les conduites trouvent leur place, la forme est bonne... direction la caisse, et le semi-automatique nous suit !
Et, en présentant, ça passe pas mal du tout ! Donc, je pointe !
La pièce baille, ce qui signifie qu'il va falloir débrider un peu les points et batailler sur un axe ou deux pour faire coïncider les plans de soudure...
Qu'à cela ne tienne, c'est plus maintenant que je vais laisser ce morceau de ferraille me taquiner la moelle !
Il y a beaucoup d'accès par l'arrière, donc je plane mes points, je redresse sur place, et... ça vient, mon coquin !
je consolide au fur et à mesure en veillant à mes alignements...
Et, finalement, j'arrive à poser cette pièce qui me semblait un peu hors de portée quelques heures plus tôt...
Il ne manquera plus qu'un peu de meulage, mais pas trop, car l'endroit est vraiment enterré sous l'aile, et après la pose des conduites, ça fera un trou de moins dans le gruyère !!!
Et moi, c'est vrai qu'il m'en faut pas beaucoup, mais je suis tout content d'avoir torché ça !!!
ben... en fait c'est à peu près ça... faut juste y réflechir un peu !
Mais pour l'instant, il reste toujours deux trois détails à régler... dont deux conduites à reposer !
Ces garces sont brasées... et là, j'aurais du me méfier... encore plus que je me méfiais déjà d'ailleurs !!!
La brasure, même à l'époque, on ne l'utilisait pas pour tout et n'importe quoi... mais moi, vous me connaissez, le taureau qui charge et qui s'aperçoit que c'est dur quand il a la gueule dedans... !
Alors j'ai nettoyé cette saloperie pour ressouder tranquillement...
Mais, les copains, la brasure, une de ses caractéristiques, c'est qu'on ne chauffe pas trop pour l'assemblage... et moi je me suis pointé comme un gros bouffon avec ma torche de semi...
C'est vrai que j'ai voulu souder ça le soir venu, et que j'étais un peu fatigué... c'est vrai aussi que je faisais gaffe comme si je jouais au trampoline sur un millier d'oeufs de vélociraptor, mais, c'est comme ça, j'ai percé !!!
J'ai bien tenté de reboucher, mais je savais que c'était foutu !!!
Et, pour le coup, j'ai rangé le poste et je suis retourné chez moi pour noyer mon désespoir dans une beuverie d'eau de Vals (j'adore l'eau de Vals !!!).
Mais, dites-moi, dites-moi... et si j'en profitais pour prendre une revanche sur ces prétentieuses durites pourries ??? YES ! la voilà, la solution... un bon tube de 26 en deux d'épaisseur... de quoi faire couler l'huile sur une trentaine de générations...
Hé, hé, hé... J'ai bien merdé, mais si je me débrouille bien, je sauve la face et, mieux, je me retrouve avec un concept hyper fiable...
Allez, dodo, Franck... on verra ça demain !
Et le lendemain, j'écume les fournisseur de matière première aciérée... pour revenir avec ça :
De la bombe de balle !!! et taillé à 45 degrés par m'sieur le vendeur lui-même !
Ni une ni deux, j'y gomme un chanfrein pour assurer une bonne pénétration...
et je place ça à l'étau en respectant au mieux le 90 degrés...
un bonne intensité, c'est épais, et chauffe !!!
Une fois, deux fois... on coupe, on meule, on teste avec deux tuyau et de l'eau, et c'est prêt...
Je vous promet que souder ça, après les autres daubes, ça a été du velours... un vrai bonheur...
et les tests ont montré que tout est OK et que j'ai peut-être pas mal de chance de m'être lardé avec les premiers... en effet, vu leur état, ils auraient tenu combien de temps ?!? et une fois l'aile et la mécanique montée, t'as l'bonjour d'Albert pour aller chercher ça !!!
Et pour le second, c'est mêmes causes... mêmes conséquences !!!
de l'intérieur, on aurait même envie de tout rebrancher maintenant... presque !!!
Bon... ça avance, ça avance... c'est pas toujours une sinécure, mais y a pire comme disait l'autre...
J'ai eu beaucoup de chance... l'électricité est revenue vers 15h00 hier... ! Chouette ;-)
Mais vu le temps qu'il a fait, on peut remercier ces gens d'ERDF qui n'ont pas du chômer... et ne chômeront pas aujourd'hui non plus !!!
Et aujourd'hui, lundi, devinez ?!? eh oui !!! c'est plein soleil et pas un souffle de vent...
ça va pas mal grincer des dents à l'embauche ce matin !!!
Pour nous, l'hiver se prépare... la Porsche ne va pas tarder à entrer en hibernation sous sa bache mais on y a encore travaillé et il y aura bien deux ou trois séances avant l'interruption.
Le bilan ??? Pour l'instant on est vraiment satisfaits... A raison d'une (petite) journée par semaine, et vu l'état dans lequel se trouvait le machin, ben... c'est pas si mal, finalement ! En tout cas, on est contents !!! et ça, c'est comme ce crétin de soleil d'aujourd'hui : ça réchauffe !
Mais je papote, je papote... mais on en est où, finalement ?
Et bien dans la mesure où les soubassements sont achevés et que la trêve approche, il convient de penser à protéger tout ça...
Au fur et à mesure des réparations, les tôles ont été traitées au Rustol par mon père, ce qui est une bonne chose, et une légère couche de peinture noire a été posée au pinceau, ce qui est bien dans la mesure où cette peinture est évidemment conçue pour être appliquée à même la tôle nue (pas évident du tout).
Tout ceci va dans le bon sens, mais, maintenant, il convient d'achever cet "préparation" avec l'application d'une couche d'anti-gravillons, le fameux "Blackson" qui, lui-même, n'est rien de plus qu'une marque parmi les autres...
En ce qui nous concerne, c'est une autre marque, mais c'est exactement la même chose...
Le "pistolet" est visible sur cette image et montre que ce genre de produit est projeté par un matériel à sussions (le même que celui utilisé pour l'injection de cire "corps creux") tandis que les produit peinture sont appliqués par des pistolet à gravité, le bocal étant situé au dessus du mécanisme.
La tôle nue n'accepte que peu de produits à l'adhérence, dont le mastic, l'anti-gravillons, certaines impressions ou apprêts (pas tous), et quelques peintures (pas toutes)...
Encore faut-il avoir préalablement préparé le support !
Et pour cela, une règle simple est en vigueur : on ponce et on dégraisse !!!
Dans le cas d'un élément visible et peint, c'est sûr, on mettra un soin infini à travailler cette préparation, mais pour le soubassement, le seule véritable impératif est la bonne adhérence des produit, l'aspect esthétique étant relégué derrière une couche de produit épais et granuleux... on ne va donc pas se prendre la tête avec ça !!!
Pour le coup, le ponçage se fera au scoth-brite accompagné d'une pulvérisation de diluant, le tout essuyé avec un tampon légèrement imbibé de dégraissant... et ça ira très bien !
Il est important de penser à maquiller les orifices et filetages divers qui ne souhaitent absolument pas être souillés par le produit...
...ensuite, on se couche sous le véhicule et commence l'étape de repérage de chaque joint de tôle susceptible de laisser entrer l'eau... Et sitôt que l'on en repère un, on le recouvre d'un joint appliqué à la brosse. Cette pâte en pot est communément appelée "joint Trait pinceau" de par son aspect, et apparaît très fréquemment d'origine sur les véhicules...
L'image suivante montre l'aspect de ce truc étrange, mais j'ai un peu omis de photographier cette opération, et je n'ai donc pas grand chose à montrer... désolé !
Et pourquoi j'ai omis de photographier ??? C'est important de la signaler car la préparation peinture est aussi stressante que le reste des opérations dans la mesure où rien ne doit être oublié... En effet, on ne reviens pas dessus ! Quand c'est fait... c'est fait ! Le produit appliqué doit l'être sur une surface définitivement prête sous peine de devoir tout recommencer !!! Donc on est concentré, et... on ne pense plus aux photos ! et c'est la même chose pour l'application de l'anti-gravillons !!!
Du coup, lorsque tous les joints ont été posés et secs (quelques heures), on secoue bien la cartouche d'anti-gravillons, on fixe l'applicateur en le vissant dessus, puis on observe un moment la zone pour être sûr de ne rien oublier !!!
La pression de sortie pour cette opération est forte... En gros, on branche l'air et on appuie !!! et on s'en prend plein la gu.... lorsque l'on est en dessous !!! donc on se protège un minimum.
L'application se fait à une trentaine de centimètre, se qui élargit le cône de projection et permet de contrôler la progression de l'application... plus près, ça charge trop vite et cela peut engendrer des surcharges peu esthétiques, plus loin, le produit arrive trop sec car les solvants ont déjà foutu le camp !!!
Les mouvements de l'application de l'anti-gravillon rappellent ceux de la peinture, mais en beaucoup moins précis...en dehors de la régularité des passes, il convient de ne rien oublier et c'est pas toujours aussi simple !
Pour ma part, j'ai commencé par le plancher...
Le produit séchant extrêmement vite, il n'est pas question de commencer par les entrées pour finir par les surfaces comme en peinture ! je suis parti de l'avant, et j'ai balayé vers l'arrière en pensant systématiquement à recouvrir les entrées et les surfaces en même temps !!! Et lorsque l'arrière a été fini, l'avant commençait déjà à sécher !...
Une différence de taille avec la peinture est qu'avec cette dernière j'aurais évité de commencer par le bas... en effet, les ventilations de cabines étant verticale du haut vers le bas, l'application se fait dans ce sens (haut-bas) pour éviter de détériorer le brillant des couches avec le brouillard de peinture ! Comme quoi l'anti-gravillon a beau être un produit pulvérisé, il ne se comporte pas, ni ne s'applique, comme la peinture !!! Vous me direz, pour la cabine, je ferai mieux de pas trop la ramener ! (c'est plus une habitude...)
Ensuite, une fois que le plancher est achevé, je peux déplier mes jambes et me relever (47 ans, ça gène toujours !), pour attaquer les passages de roues...
Et là, c'est du haut vers le bas sans rien oublier au passage...
Il convient d'être généreux avec le produit, mais sans plus... L'épaisseur doit être un compromis entre la bonne protection et un séchage correct du produit... il ne sert pas à grand chose de surcharger, même si les coulées restent très très exceptionnelles avec ce genre de produit (il y aurait des questions à se poser !).
J'ai terminé par les bas de caisse. En ce qui les concerne, l'avant, ainsi que la traverse arrière seront traités ultérieurement car il reste du travail dessus.
Ce qui est encourageant, c'est qu'aucun mastic n'a été mis et que les réparations s'intègrent tout de même pas mal...
Alors vous me direz que ça reste un soubassement, c'est vrai, mais c'est sympa quand même...
En tout cas, ça, c'est fait !
Tant pis, ce sera pour une autre fois, en plus le gaz ça me coûte une blinde...
Allez... c'est lundi, il y a du brouillard, mais je suis connecté chez Laseric... Yeepee !!! Bordel que la vie est belle !
Eh, vous devinerez jamais... : au moment ou j'écris Laseric... y a du soleil qui arrive par la baie vitrée !!!!! véridique !!!
Trop cool ! Promis, dès que Blunt est terminé, j'enchaîne sur Rammstein...
Mais c'est pas le tout... la Porsche, elle, n'est pas terminée !!!
Le côté gauche me fait plaisir... c'est bien ! Mais il est temps de tenter de faire pareil au côté droit.
Yop... c'est parti !
Les alignements sont pas mal du tout par ici aussi... même si le bas de la porte a une méchante tendance à vouloir chevaucher celui de l'aile; mais elle a été réparée à la one again et ceci explique cela... j'y reviendrai en temps voulu...
En revanche, l'arrière et l'arceau targa nous posent quelques problèmes qu'il convient de régler rapidement... Disons que c'est le sens du travail !
Petite piqure de rappel pour ceux qui, comme moi, pourraient être tentés de rayer ces visions d'apocalypses de leurs trop sensibles synapses... :
Je sais... c'est dur, mais on finit par s'y faire !!!
La joue d'aile ne se porte pas beaucoup mieux et j'ai beau chercher à économiser le boulot, il faut tomber cette daube d'aile, y a pas d'alternative raisonnable...
Donc... on prend son temps et on réfléchit. Pas de précipitation car la tronçonneuse est aussi rapide que la réparation est lente !!!
Je conserve le maximum, mais j'entrevois les grandes lignes... ça devrait passer !
Alors j'attaque.
Je conserve le maximum... hélas, la lèvre est trop fine pour donner la possibilité de récupération et, pire, elle sert à positionner la lunette arrière et je ne peux pas bricoler ça... c'est trop important, trop précis ! Donc je me démerderai, mais elle bouge pas !
La base de l'arceau est, pour sa part, découpée en partie au burin extra-plat bien affuté... ça déforme un peu de temps en temps, mais c'est plus précis...
Une fois le haut presqu'achevé, le tire une ligne de tiro pour guider la découpe qui se fera à la tronçonneuse...
tout ceci prend un certain temps, car il est prévu que l'aile soit récupérée... il est donc impératif d'y penser avant de faire n'importe quoi !
Mais j'ai fait autant attention que possible et c'est déposé.
Et maintenant ?!? Et ben maintenant... je me dis que j'ai bien fait de tomber l'aile !
Ben alors, Flat & moi, on s'en fait pour le petit Kikitou ?!? C'est mignon tout plein, ça !!!
Mais tu sais ce que j'en fais des trucs comme ça :
Et ben je fais comme les gosse qui veulent cacher leurs mauvaises notes aux parents...
Et voilà... y a plus le gros trou !!!
Tu vois, y avait pas à s'inquiéter !
Plus sérieusement, ce genre de réparation est emmerdante quand il y en a trop, ce qui est le cas ici, c'est le moins qu'on puisse dire... Mais ça ne reste tout de même que de la tôle à former rapidement et à greffer. Tant que l'on dispose de métal "sain" à proximité, il suffit de ne pas se prendre la tête et ce n'est plus ensuite qu'une anecdote à raconter à la veillée !
Les ailes arrières, en revanche, poseront davantage de problèmes... ça nous ferait vraiment chier de devoir les changer car l'aventure de leur sauvetage devrait être très très intéressante.
Mais, quoi qu'il en soit, et même si le ton de ce topic reste détendu, une petite inquiétude persistera tant que tous les éléments n'auront pas été alignés... Mes diagonales ne m'ont pas posé de problèmes particuliers et nous avons fait tout notre possible pour conserver les lignes en place, mais tant de choses ont été changées et soudées que l'ensemble a forcement tiré un peu... je re-mesure de temps en temps, quelque part ça me rassure...
L'idéal aurait bien évidemment été de réaliser tout le travail sur des tourelles MZ mais, comme je l'ai longtemps expliqué sur un autre forum, ça nous est impossible... alors on contrôle... à la manière des tracteurs poids-lourd !!! ça demande une attention accrue, mais ça parle très bien... beaucoup mieux que certaines lectures que j'ai vu faire sur Caroliner lorsque le marbreur tripotait les cibles devant moi pour viser lui-même le laser !!!
C'était juste une petite parenthèse pour vous dire que tout n'est pas un rêve quand même !!!
La suite arrive, mais j'ai plus trop le temps ce matin.
Bonne journée à vous et merci encore pour l'ambiance qu'on trouve ici !
Ah... Ok. Mais j'ai un gros doute sur l'effet "lunette" de ce véhicule.
Les pare-brise collés, voire même, pourquoi pas, jointés, contribuent assurément à la rigidité d'une caisse classique, en particulier au niveau du pavillon, mais dans le cas d'un cabriolet ou du Targa, cette rigidité est à rechercher ailleurs, dans les traverses ajoutées, les renforts divers, etc... et si Ferdinand n'a pas fait semblant avec la 911, ce n'est pas encore suffisant et, on l'a vu, les équerres de réparation n'ont rien à voir avec celles d'origines...
Par contre, si la lunette ne m'apporte pas grand chose, le petit toit à deux balles, lui, dispense des informations très précieuses sur l'alignement de la caisse... pour peu que l'arceau et la baie de pare-brises soient à leurs places...
Mais reprenons... on en était où, déjà ??? Ah oui... les trous !
Comme pour le reste, cette réparation a un sens, un ordre, et il est important de s'y conformer...
La lèvre de soudure de la joue sur la doublure est, il me semble, la priorité... c'est rien du tout, juste une équerre, mais elle est d'importance puisqu'elle permet l'assemblage de l'ensemble.
Un p'tit coup de tronçonneuse pour faire de la place...
je trouve une petite chute que je taille aux mesures avant de la replier en équerre et, après avoir percé trois trous de bouchonnage, je la positionne et je soude les bords...
il ne reste plus qu'à bouchonner et à souder l'angle...
Un meulage fin pour l'angle, un tronçonnage pour la lèvre et je peux passer à la pièce suivante...
C'est pas que c'est original, un étau, comme cadeau, mais c'est un article qui est souvent absent des listes de mariage, alors je me suis dit que c'était un signe...
Et là, je me dis qu'il vaut mieux pas trop que je relise ce que je vient d'écrire... A peur, moi !
Bref, retournons à ma passion : bouffer du gruyère !!!
Dans le fond du garage, sous une pile de vieux pneux craquelés et de newlook délavés aux pages collées (merde ! j'aurais du jeter ça depuis longtemps...), j'ai retrouvé un super morceau de tôle... du coup, je me suis dit que ça ferait un sacrée belle rustine et je me la suis appropriée... coquin que je suis !
Taillée aux dimensions, pliée rapidement... ça donne ça :
Quelques essais de positionnement et je replie la lèvre qui se doit d'épouser la courbure latérale de la lunette arrière... Il n'y a pas grand chose, 15 cm tout au plus, mais le remontage de la bulle de verre promet d'être dantesque, je vais pas , en plus, y ajouter des portées inadéquates !!!
Sauf que ce pliage a engendré une courbure de l'axe verticale et qu'il est évidemment hors de question de se contenter de ça...
Pour y remédier, j'ai le choix entre la rétreintre mécanique, thermique, ou bien le redressage à la découpe...
J'opterai volontiers pour le thermique... c'est simple, rapide, efficace et élégant, mais j'ai pas d'oxy-acéthylène à disposition... la rétreinte mécanique ne me tente pas plus que ça, c'est long, chiant et pas hyper précis, donc, tant pis, je ferai ça à la warrior et ça ira bien pour les gens que c'est !!! mais on verra ça une fois la pièce en place.
La préparation du support nécessite bien sûr un ajustage correct, mais, ici, j'ai jugé qu'il était bon d'ajouter deux support type 'à clin', deux petites bandes métaliques soudées par bouchonnage (ou cordon) pour permettre à la tôle de se plaquer correctement et, surtout, de lui procurer une assise de soudure confortable...
C'est une technique surtout utilisée pour le greffage des bas de caisse, mais elle sera bien utile dans ce cas.
Reste ensuite à présenter et à pointer... et si l'ajustage est correct, ça se fait sans trop de problèmes.
Un point tous les trois ou quatre centimètres... c'est très, très important ! La tôle réagit énormément à la soudure et les bords qui se trouvaient bien en face l'un l'autre, foutent le camps, rendant très compliquée la poursuite de la fusion... les points sont là pour brider ces fameux bords et le font très bien ! Pourquoi s'en priver ?
Il est possible de souder à la volée, mais sous certaines conditions et, surtout, si l'on dispose d'une large latitude d'intervention de part et d'autre des surfaces à souder... ici, c'est niet ! Donc je pointe, et j'y fais gaffe !!!
Et ça vaut vraiment le coup... le temps perdu au pointage est largement rattrapé à la soudure en procurant des cordons harmonieux, rapide à réaliser et à meuler :
Il suffit ensuite de faire le tour et de meuler un minimum, car si le positionnement de cette pièce ne nécessite pas un aspect nickel de chez nickel, c'est pas une raison pour...
Au passage, la lèvre a été redressée grâce à trois entailles permettant d'assouplir le plan... quelques petites soudures, un bon meulage (important ici) et c'est torché !!!
Ne vous inquiétez pas pour la hauteur délirante de cette lèvre supérieure... ça sera ajusté avec l'aile un peu plus tard...
Et un trou de moins dans le gruyère !!!
Salut à tous...
Eh... un week-end de plus en moins !!! C'est lundi... et il y a du soleil !
Comme quoi, les chansons, c'est quand même n'importe quoi... !
La grenouille ralenti un peu en ce moment... Quelques travaux en retard ont été rattrapés à droite et à gauche, l'automne nous endort aussi et, surtout, surtout... Ben on est pas pressés non plus !!!
Ceci conjugué avec cela, ça fait qu'on avance pas des masses ! Mea culpa, mais ça y change pas grand chose !
reste que l'arceau doit se terminer pour me permettre de fixer le retour d'aile droit, et ça me brule d'y être...
Donc voyons voir...
Il manque un morceau ici, dans l'ovale rouge.
J'ai découpé ça pour permettre la mise en place de la pièce précédente, mais aussi, qui l'eut crû ?!?, parce que l'endroit présentait quelques menus signes de corrosion !
Pour réparer ceci, rien de compliqué... dans un premier temps, une simple tôle avec la lèvre repliée et pointée, une tôle aux dimensions généreuses qui dépasse allègrement pour pouvoir être taillée à même la caisse...
Il ne reste plus qu'à bouchonner et à tailler avant de souder en coin... un petit meulage, un coup de brosse métallique, et c'est prêt ! pouvez servir chaud !
L'arceau, quand à lui, est beaucoup moins touché que du côté gauche... tout au plus une petite pièce au coin de la doublure extérieure...
... mais c'est pas grand chose. La goulotte d'écoulement n'est même pas marquée tandis qu'elle était pourrie de l'autre côté... Ces autos sont surprenantes !
Donc on se contentera de ça :
et c'est pas moi qui m'en plaindrais...
Un bon nettoyage, une pince étau pour positionner et fume...
Au final, c'est encore quelques endroits qui se reforment, et on commence à voir le bout du tunnel de la structure...
Il reste une zone sensible sur l'arrière et deux pièce dans l'habitacle... ça se fera !
Mais, mais, mais... Franck a soudé, il a meulé, il est content... mais cela suffit-il ???
Nenni... réparer, c'est bien, je vais pas faire ma sucrée, mais, à ce stade, il est impératif de protéger, de protéger encore et de surprotéger... Les tôles d'origine pourrissent, je vous racontent pas ce que donneront celles qui ont été soudées d'ici quelques années !!!
Et pas question de laisser tout ça se faire sans réagir.
La bombe de cuivre à son effet, mais ne suffit pas... A notre humble niveau, la seule possibilité crédible pour prolonger la vie de notre petite Porschette, c'est... Eh oui, la cire 'corps creux'... encore elle, toujours elle !
Et lorsque je dit "la cire 'corps creux' ", je devrais plutôt dire : "Beaucoup de cire 'corps creux' !!!
En effet, en l'absence de visuel interne, on s'offre un visuel externe !
Ici, la cire coule par un minuscule défaut de soudure d'origine... Un tout petit orifice qui montre que le produit est appliqué TRES généreusement dans les corps creux... On ramassera ce qui coule, on nettoiera, on passera une ou deux cartouches, mais, dans la mesure où l'on est jamais sûrs de rien, on fait cracher sans compter...
On a pas beaucoup d'autres alternatives, mais ça devrait déjà apporter beaucoup.
Et ça nous rend tellement heureux !!!
L'autre matin, je me suis réveillé soumis par l'envie envoutante d'un contact physique... mon corps frémissait à cette idée, tout entier que j'étais à l'idée de ses courbes que j'imaginais harmonieuses et douces, sa couleur ambrée délicatement offerte à mes yeux déjà gourmands, tandis qu'après m'être adonné à l'étreinte sans retenue, je pouvais contempler la régularité du petit jour naissant...
Putain... va vraiment falloir que je la monte, cette aile arrière !!!
Donc je me lève, j'enfourche mon fidèle destrier blanc à mazout, et, en à peine le temps qu'il faut à un escargot pour franchir le viaduc de Millaut, j'arrive sur les lieux de mon activité hebdomadaire... Trop fier !
Un café, un p'tit croissant (ça c'est pour l'échauffement... rituel...) et j'attaque. Faut pas traîner, midi sera bientôt là et après, ben... on mange !!!
Mais j'en suis pas encore à fixer l'aile... ni même à la présenter ! Argh !!! magne-toi, crétin, sinon tu donneras raison à 911du42 !
Le retour d'aile arrière droit...
Comme son nom ne l'indique pas, il est commun... que la 911 soit ou non de 1972... La bache à huile sous l'aile donne de la valeur au véhicule, mais elle pose quelques menus soucis :
La pièce neuve :
L'ancienne :
La flèche montre l'étendue de mon désespoir... Vous foutez pas de moi pour la couleur, j'avais besoin d'un peu de tendresse dans ce monde de brute et j'ai fini tous mes chocolats !
Donc, y a pas à tortiller du c.. pour ch... droit, déshabillons Paul pour habiller Jacques !
La pièce, comme souvent à l'époque, est brasée... ! Impossible de souder dans ces conditions... il faut soit nettoyer, soit chercher un peu plus loin la tôle vierge... ce que je fais.
ça donne une ouverture conséquente, mais, si la pièce est bien ajustée, c'est pas si grave.
Un préparation un minimum correcte et soude dans l'axe...
Le problème, maintenant, celui, vous savez (?), celui qui glace le sang les soirs de pleine lune, c'est de meuler ça correctement puisque... ça se voit !!!
Mais, en prenant un peu son temps, et en surveillant bien de ne rien affaiblir, ça passe finalement...
C'est propre, dans l'axe, je passe à la suite...
Et la suite, c'est du perçage sur la lèvre et un positionnement aux petits oignons... en effet, comme pour le côté gauche, il n'est pas question de trafiquer la gache pour faire fermer la porte, tout doit concorder...
C'est tout à fait bien en place, juste pointé comme il faut, je referme doucement la porte, tout émoustillé à l'idée de revoir cet élément prendre sa place à la perfection, mais... ça ferme pas !!! et ça fait pas semblant ! La gache est positionnée cinq millimètres trop bas, c'est énorme !
Diantre ! Par le sang bleu... que donc est-ce que ce maléfice des noirceurs de l'au-delà ??? (et c'est à peine si j'exagère !).
Je peux dépointer la pièce, la relever, et tout rentrera dans l'ordre, bien sûr, bien sûr... mais est-ce bien le sens du travail ?
Dans ce genre de situation, tout est à réfléchir... intervenir à l'instinct, c'est parfois la meilleure façon de se vautrer !
Alors je retourne à gauche prendre quelques mesures, je vérifie le positionnement de la porte... l'aile avant, les montants... mais tout me redirige vers cette évidence première : il faut remonter la pièce !!!
Pourquoi ne l'ai-je pas positionnée correctement la première fois ?
Et bien parce que je l'ai montée en fonction de sa forme... en fonction de l'arrondi sensé rejoindre le bas de caisse... Le souci, c'est que l'arrondi est là et qu'il empêche de relever la pièce ! En effet, la bordure inférieure poussera l'ensemble vers l'arrière... Il faut donc 'ouvrir' l'angle !
Comment ?
Ben c'est facile, en fait... il suffit d'allonger là lèvre par compression au niveau de l'arrondi, juste à l'endroit de la flèche (c'est la pièce gauche... j'ai pas de photos de la droite !).
En fait, on pose la lève sur une enclume et on l'écrase progressivement avec la pointe d'un marteau. Du coup, le métal s'allonge et repousse le reste, ce qui revient exactement à ouvrir l'angle... Et ça va très très vite... Il faut bien veiller à pas aller trop loin avec ce genre de technique !!!
Ensuite ? je repositionne en m'assurant d'avoir atteint l'objectif et je repointe... Et ?!?
C'est beaucoup mieux !!!
ça ferme bien, la gâche est centrée et permettra une bonne latitude de réglages par la suite si besoin est... On peut aller manger !!!
Voilà... une de plus en moins, c'est lundi !... sauf qu'aujourd'hui, il fait un temps de chien !
Ma cheville me fait bien mal, je suis tout seul à la maison et j'ai peur de mes deux poissons rouges qui tournent dans leur bocal...
Comment retrouver le moral et la confiance en moi qui caractérise ma prétention légendaire ?!?
Facile... Vite ! un miroir... Ahhh... ça va tout de suite mieux ! Je suis beau, grand, fort, blindé de tunes, adulé par tous et supérieur à tout ce que cette misérable planète porte sur sa surface desséchée (sauf sous moi, évidemment).
Mais ne négligeons pas l'essentiel, voulez-vous ??? ma plus grande qualité, ma plus belle force, c'est... je suis bien d'accord avec vous : la modestie !!! Yes !
Et maintenant, le plus dur reste à faire : fixer ce maudit miroir et ne plus le lâcher du regard sous peine de replonger dans la réalité... quelque chose me dit qu'il existe le risque infime d'une cruelle désillusion... non ?!?
Tant pis, je sors de la salle de bain, j'oublie tout et je replonge à l'Allemande ! Après tout, vous l'avez bien cherché !
Or donc (comme dirait mon père : "t'as fermé ton déconographe ???"), la porte droite ferme !!!
C'est bien, mais, pour être franc, peu de carrossiers se contenteraient d'un élément en ligne suite à la reprise d'une pièce neuve !!! en général, cela laisse planer le doute d'un problème sous-jacent, et il convient de ne pas s'enflammer !!! de plus, la lèvre tend à montrer que quelque chose peut, éventuellement, clocher :
J'ai repris la courbure, la déformation paraît donc cohérente, mais j'ai vraiment besoin d'être rassuré... et il n'y a qu'une seule solution pour ça !
L'aile avant est montée, la porte aussi, ces deux éléments s'accordent assez bien... il ne reste donc que l'aile arrière pour répondre à la question : "la ligne générale du véhicule est-elle droite ?"... le jour de l'aile sera en effet un juge impartial !!!
Alors vous allez me dire : "Franck, retourne à ton miroir... on ne repose pas une aile arrière aussi facilement qu'une aile avant !!!"... et pourtant !
Il ne s'agit évidemment pas d'un travail définitif, mais d'un simple test... je compte juste "poser" l'aile le plus justement possible sur la caisse, rien de plus.
Je commence donc par supprimer la tôle de retour qui était encore en place sur cette aile d'occasion, je nettoie rapidement la lèvre supérieure, et je tronçonne l'arrière en conservant une marge de sécurité suffisante pour l'ajustage...
Voilà... ça devrait fournir une bonne indication ! (mais cela va t-il me plaire ?)...
De son côté, la caisse est, elle aussi, prête à recevoir ce greffon très provisoire !
Je pose vite fait l'élément, puis je retouche deux trois petits détails gênants et, je vérouille finalement la chose à l'aide d'une pince étau sur la lèvre supérieure... tout cela plaque assez bien, et c'est déjà pas mal !
Mais il est temps d'affronter la dure réalité du travail de la tôle... et c'est avec une certaine appréhension (vraiment !) que je me place dans l'axe du jour de la porte...
Et, nom d'un chien... c'est nickel !!!
Je vérifie que tout se pose bien... pas de fausse joie ! mais non, rien à dire, ça fonctionne !!! le jour est régulier malgré pas mal de déformations qu'il me faudra reprendre au moment de la préparation de l'aile, mais c'est vraiment très bon !!!
Alors ça vous paraît peut-être énorme de s'extasier ainsi devant une aile arrière, mais, depuis le début de cette restauration, j'attendais ce moment en sachant que cela serait le tampon de validation de mon travail !!! c'est aussi pour ça que j'insistais un peu lourdement pour obtenir des ailes pourvues de leur structure, quel que soit leur état général... si c'est droit à ce niveau, c'est que le reste suit... !
Il faudra valider ça avec le côté gauche, mais j'ai moins de doutes à son sujet... C'est pas encore gagné, mais c'est très bien parti !
Du coup, je retombe l'aile et je compte bien faire sa fête à la tôle de retour !!!
Mais avant... ne pas oublier de replacer l'arrêt de porte made in Franck !
Ensuite, c'est que du bonheur !!!
La soudure du pied...
et le montant...
ça, c'est fait, et c'est une très bonne chose !!!
En plus, le soleil vient de revenir... elle est pas belle, la vie ?!?
Rrhhooo, les jeux de mots à deux sesterces sur le dos du gentil petit Franck...
Quelle misère, ma bonne dame, mais quelle misère !!!
Avec sa manie de ramasser tout ce qui traîne dans le Pilat pour faire des omelettes, ça pouvait pas finir autrement !!!
Sinon, vous êtes quand même un peu emmerdants, à vouloir que je me lève pour aller bosser... je suis vieux, moi... tout usé par le dur labeur enduré au fil des ans, sans jamais un jour de repos, à trimer sur les corps de femmes parfaites... mais exigeantes (!), à faire montre d'une dextérité physique propre à ternir la réputation du taureau...
- Franck ?!?
- Oui ?
- Referme Newlook et va bosser...
- Ah ? oui... d'accord !
Alors... voyons, voyons... Camembert, non... chèvre ?, non, ça c'est pour 911du42... bleu d’Auvergne ? pas plus... Gruyère ??? YES !!!
Et il paraît que, sur les 911, ça ne rouille jamais à cet endroit !!!
Mais il faut être honnête, et même si cela vous chagrine, il faut se faire une raison, se rendre à l'évidence... les trous, on en arrive bientôt à bout !!!
Reste que je doit m'occuper de celui-ci tout de même...
Vous avez vu le recto, voici le verso :
la corrosion est avancée, l'endroit semble facile d'accès, mais la forme de la tôle n'est pas des plus simples et les canalisations doivent être conservées !!!
En plus, c'est encore brasé !!!
Tailler une pièces entre les tubes ? pas simple !
Recharger au MIG ? Ce serait du grand n'importe quoi !!!
Former un poil plus loin ? pourquoi pas, mais avec quel résultat, car la tôle est affaiblie jusqu'à une périphérie éloignée...
Découper et reconstruire l'ensemble ? Aie... je me sens pas forcement de le faire... !
J'en étais là depuis une petite demi-heure quand ça m'a pété d'attendre plus longtemps...
Après tout, c'est qu'une tôle !
Une fois découpée et fixée à l'étau, elle fera moins sa malinoise...
Oui, mais maintenant ???
Faut reconnaître, ça semblait pas des plus simple... et pourtant... et pourtant !!!
C'est amusant de voir que des travaux qui semblent compliqués se font beaucoup plus facilement qu'on ne le pense dès lors qu'on s'y met sans flipper !!!
Je me suis dit : "Crétin, te demande pas si tu peux le faire, mais, plutôt, comment le faire !?!"...
d'abord, découper une tôle aux dimensions, et y percer l'orifice d'un tube... celui le plus bas pour orienter l'ensemble...
ben ça, ce sera déjà fait !!!
Ensuite ? la tôle est galbée en évasé, style conique, et je n'ai qu'un autre orifice à percer...
Merde, c'est pas sorcier, quand même !!!
Donc je ressort mon tube magique, je le fixe à l'étau (qui montre sa large supériorité d'avec l'ancien !!!) et je courbe progressivement... puis je perce le second orifice car cela me permet de vérifier la bonne progression de la courbure en plaquant le deux pièces l'une contre l'autre !
Dans la foulée, je profite de l'étau pour marquer le pli supérieur, et ça commence à ressembler à quelque chose, cette histoire...
Les conduites passent bien également...
du coup, tant que j'y suis, je taille la forme en me calquant sur l'original...
A ce moment, on se marrait avec mon père en se disant que cette pièce allait peut-être se révéler plus simple à concevoir que bien d'autres !!!
Et, si cela colle à la soudure sur la caisse, il faut reconnaître que j'aurai un peu stressé pour rien, non ?!?
Donc c'est fait... la courbure est vraiment satisfaisante, les conduites trouvent leur place, la forme est bonne... direction la caisse, et le semi-automatique nous suit !
Et, en présentant, ça passe pas mal du tout ! Donc, je pointe !
La pièce baille, ce qui signifie qu'il va falloir débrider un peu les points et batailler sur un axe ou deux pour faire coïncider les plans de soudure...
Qu'à cela ne tienne, c'est plus maintenant que je vais laisser ce morceau de ferraille me taquiner la moelle !
Il y a beaucoup d'accès par l'arrière, donc je plane mes points, je redresse sur place, et... ça vient, mon coquin !
je consolide au fur et à mesure en veillant à mes alignements...
Et, finalement, j'arrive à poser cette pièce qui me semblait un peu hors de portée quelques heures plus tôt...
Il ne manquera plus qu'un peu de meulage, mais pas trop, car l'endroit est vraiment enterré sous l'aile, et après la pose des conduites, ça fera un trou de moins dans le gruyère !!!
Et moi, c'est vrai qu'il m'en faut pas beaucoup, mais je suis tout content d'avoir torché ça !!!
ben... en fait c'est à peu près ça... faut juste y réflechir un peu !
Mais pour l'instant, il reste toujours deux trois détails à régler... dont deux conduites à reposer !
Ces garces sont brasées... et là, j'aurais du me méfier... encore plus que je me méfiais déjà d'ailleurs !!!
La brasure, même à l'époque, on ne l'utilisait pas pour tout et n'importe quoi... mais moi, vous me connaissez, le taureau qui charge et qui s'aperçoit que c'est dur quand il a la gueule dedans... !
Alors j'ai nettoyé cette saloperie pour ressouder tranquillement...
Mais, les copains, la brasure, une de ses caractéristiques, c'est qu'on ne chauffe pas trop pour l'assemblage... et moi je me suis pointé comme un gros bouffon avec ma torche de semi...
C'est vrai que j'ai voulu souder ça le soir venu, et que j'étais un peu fatigué... c'est vrai aussi que je faisais gaffe comme si je jouais au trampoline sur un millier d'oeufs de vélociraptor, mais, c'est comme ça, j'ai percé !!!
J'ai bien tenté de reboucher, mais je savais que c'était foutu !!!
Et, pour le coup, j'ai rangé le poste et je suis retourné chez moi pour noyer mon désespoir dans une beuverie d'eau de Vals (j'adore l'eau de Vals !!!).
Mais, dites-moi, dites-moi... et si j'en profitais pour prendre une revanche sur ces prétentieuses durites pourries ??? YES ! la voilà, la solution... un bon tube de 26 en deux d'épaisseur... de quoi faire couler l'huile sur une trentaine de générations...
Hé, hé, hé... J'ai bien merdé, mais si je me débrouille bien, je sauve la face et, mieux, je me retrouve avec un concept hyper fiable...
Allez, dodo, Franck... on verra ça demain !
Et le lendemain, j'écume les fournisseur de matière première aciérée... pour revenir avec ça :
De la bombe de balle !!! et taillé à 45 degrés par m'sieur le vendeur lui-même !
Ni une ni deux, j'y gomme un chanfrein pour assurer une bonne pénétration...
et je place ça à l'étau en respectant au mieux le 90 degrés...
un bonne intensité, c'est épais, et chauffe !!!
Une fois, deux fois... on coupe, on meule, on teste avec deux tuyau et de l'eau, et c'est prêt...
Je vous promet que souder ça, après les autres daubes, ça a été du velours... un vrai bonheur...
et les tests ont montré que tout est OK et que j'ai peut-être pas mal de chance de m'être lardé avec les premiers... en effet, vu leur état, ils auraient tenu combien de temps ?!? et une fois l'aile et la mécanique montée, t'as l'bonjour d'Albert pour aller chercher ça !!!
Et pour le second, c'est mêmes causes... mêmes conséquences !!!
de l'intérieur, on aurait même envie de tout rebrancher maintenant... presque !!!
Bon... ça avance, ça avance... c'est pas toujours une sinécure, mais y a pire comme disait l'autre...
J'ai eu beaucoup de chance... l'électricité est revenue vers 15h00 hier... ! Chouette ;-)
Mais vu le temps qu'il a fait, on peut remercier ces gens d'ERDF qui n'ont pas du chômer... et ne chômeront pas aujourd'hui non plus !!!
Et aujourd'hui, lundi, devinez ?!? eh oui !!! c'est plein soleil et pas un souffle de vent...
ça va pas mal grincer des dents à l'embauche ce matin !!!
Pour nous, l'hiver se prépare... la Porsche ne va pas tarder à entrer en hibernation sous sa bache mais on y a encore travaillé et il y aura bien deux ou trois séances avant l'interruption.
Le bilan ??? Pour l'instant on est vraiment satisfaits... A raison d'une (petite) journée par semaine, et vu l'état dans lequel se trouvait le machin, ben... c'est pas si mal, finalement ! En tout cas, on est contents !!! et ça, c'est comme ce crétin de soleil d'aujourd'hui : ça réchauffe !
Mais je papote, je papote... mais on en est où, finalement ?
Et bien dans la mesure où les soubassements sont achevés et que la trêve approche, il convient de penser à protéger tout ça...
Au fur et à mesure des réparations, les tôles ont été traitées au Rustol par mon père, ce qui est une bonne chose, et une légère couche de peinture noire a été posée au pinceau, ce qui est bien dans la mesure où cette peinture est évidemment conçue pour être appliquée à même la tôle nue (pas évident du tout).
Tout ceci va dans le bon sens, mais, maintenant, il convient d'achever cet "préparation" avec l'application d'une couche d'anti-gravillons, le fameux "Blackson" qui, lui-même, n'est rien de plus qu'une marque parmi les autres...
En ce qui nous concerne, c'est une autre marque, mais c'est exactement la même chose...
Le "pistolet" est visible sur cette image et montre que ce genre de produit est projeté par un matériel à sussions (le même que celui utilisé pour l'injection de cire "corps creux") tandis que les produit peinture sont appliqués par des pistolet à gravité, le bocal étant situé au dessus du mécanisme.
La tôle nue n'accepte que peu de produits à l'adhérence, dont le mastic, l'anti-gravillons, certaines impressions ou apprêts (pas tous), et quelques peintures (pas toutes)...
Encore faut-il avoir préalablement préparé le support !
Et pour cela, une règle simple est en vigueur : on ponce et on dégraisse !!!
Dans le cas d'un élément visible et peint, c'est sûr, on mettra un soin infini à travailler cette préparation, mais pour le soubassement, le seule véritable impératif est la bonne adhérence des produit, l'aspect esthétique étant relégué derrière une couche de produit épais et granuleux... on ne va donc pas se prendre la tête avec ça !!!
Pour le coup, le ponçage se fera au scoth-brite accompagné d'une pulvérisation de diluant, le tout essuyé avec un tampon légèrement imbibé de dégraissant... et ça ira très bien !
Il est important de penser à maquiller les orifices et filetages divers qui ne souhaitent absolument pas être souillés par le produit...
...ensuite, on se couche sous le véhicule et commence l'étape de repérage de chaque joint de tôle susceptible de laisser entrer l'eau... Et sitôt que l'on en repère un, on le recouvre d'un joint appliqué à la brosse. Cette pâte en pot est communément appelée "joint Trait pinceau" de par son aspect, et apparaît très fréquemment d'origine sur les véhicules...
L'image suivante montre l'aspect de ce truc étrange, mais j'ai un peu omis de photographier cette opération, et je n'ai donc pas grand chose à montrer... désolé !
Et pourquoi j'ai omis de photographier ??? C'est important de la signaler car la préparation peinture est aussi stressante que le reste des opérations dans la mesure où rien ne doit être oublié... En effet, on ne reviens pas dessus ! Quand c'est fait... c'est fait ! Le produit appliqué doit l'être sur une surface définitivement prête sous peine de devoir tout recommencer !!! Donc on est concentré, et... on ne pense plus aux photos ! et c'est la même chose pour l'application de l'anti-gravillons !!!
Du coup, lorsque tous les joints ont été posés et secs (quelques heures), on secoue bien la cartouche d'anti-gravillons, on fixe l'applicateur en le vissant dessus, puis on observe un moment la zone pour être sûr de ne rien oublier !!!
La pression de sortie pour cette opération est forte... En gros, on branche l'air et on appuie !!! et on s'en prend plein la gu.... lorsque l'on est en dessous !!! donc on se protège un minimum.
L'application se fait à une trentaine de centimètre, se qui élargit le cône de projection et permet de contrôler la progression de l'application... plus près, ça charge trop vite et cela peut engendrer des surcharges peu esthétiques, plus loin, le produit arrive trop sec car les solvants ont déjà foutu le camp !!!
Les mouvements de l'application de l'anti-gravillon rappellent ceux de la peinture, mais en beaucoup moins précis...en dehors de la régularité des passes, il convient de ne rien oublier et c'est pas toujours aussi simple !
Pour ma part, j'ai commencé par le plancher...
Le produit séchant extrêmement vite, il n'est pas question de commencer par les entrées pour finir par les surfaces comme en peinture ! je suis parti de l'avant, et j'ai balayé vers l'arrière en pensant systématiquement à recouvrir les entrées et les surfaces en même temps !!! Et lorsque l'arrière a été fini, l'avant commençait déjà à sécher !...
Une différence de taille avec la peinture est qu'avec cette dernière j'aurais évité de commencer par le bas... en effet, les ventilations de cabines étant verticale du haut vers le bas, l'application se fait dans ce sens (haut-bas) pour éviter de détériorer le brillant des couches avec le brouillard de peinture ! Comme quoi l'anti-gravillon a beau être un produit pulvérisé, il ne se comporte pas, ni ne s'applique, comme la peinture !!! Vous me direz, pour la cabine, je ferai mieux de pas trop la ramener ! (c'est plus une habitude...)
Ensuite, une fois que le plancher est achevé, je peux déplier mes jambes et me relever (47 ans, ça gène toujours !), pour attaquer les passages de roues...
Et là, c'est du haut vers le bas sans rien oublier au passage...
Il convient d'être généreux avec le produit, mais sans plus... L'épaisseur doit être un compromis entre la bonne protection et un séchage correct du produit... il ne sert pas à grand chose de surcharger, même si les coulées restent très très exceptionnelles avec ce genre de produit (il y aurait des questions à se poser !).
J'ai terminé par les bas de caisse. En ce qui les concerne, l'avant, ainsi que la traverse arrière seront traités ultérieurement car il reste du travail dessus.
Ce qui est encourageant, c'est qu'aucun mastic n'a été mis et que les réparations s'intègrent tout de même pas mal...
Alors vous me direz que ça reste un soubassement, c'est vrai, mais c'est sympa quand même...
En tout cas, ça, c'est fait !
Fada33- Pilote
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Age : 68
suite.
Hein ? Qu'est ce qui se passe ??? Y fait jour ??? C'est déjà le printemps ?
Baille, baille, baille... (bouche pâteuse, mouches qui tombent !)
Non... fait ch... Vincent, je m’endormais à peine !
Alors voilà, je vous raconte tout : mes parents étaient partis une semaine en Bretagne !
C'est cool, ils ont passé un bon moment, mais, de mon côté, je me sentais pas de faire la route et bosser pour un sandwich pourri que je me serais bricolé moi-même !
Donc, j'ai boudé !
Mais ils sont revenus...
Donc, y a manger !!!
Pour le coup, j'ai bossé un peu...
C'est vraiment super cool ce que j'écris ici, non ??? Je me mets à votre place, vous avez vraiment de la chance !
L'arrière demandera encore pas mal de boulot... vous êtes pas débarrassés de moi, les copains... va falloir me supporter encore un peu !
Je me suis posé quelques questions concernant la traverse arrière. Dans la mesure où je dispose d'une neuve, et dans la mesure où la caisse est complètement démontée, pourquoi ne pas la changer ???
Celle d'origine a bien quelques coups, elle montre quelques traces de corrosion... et c'est très tentant ! mais c'est pas grand chose quand même et, franchement, même si je me fais violence, ça ne se justifie pas vraiment !
De plus, cette pièce étant prise en sandwich entre la caisse et les embouts d'ailes arrières, il est fort possible que les effets secondaires soient plus ennuyeux que le traitement !!!
Donc la traverse neuve restera dans le grenier, ou se fera une petite place sur "le bon coin" !
Pour l'instant, je vais plutôt faire sa fête à l'aile arrière gauche... Pourquoi la gauche plutôt que la droite ? parce que... bah j'en sais rien... !!! de toute façon, la droite y passera après !
Comme on l'a vu, et comme pour le reste malheureusement, l'aile est déjà passée par les mains de quelques réparateurs...
Des tôles multiples ont été soudées à l'arrache, d'autres juste rivetées au Pop...
Alors quoi faire ? Les options sont aussi nombreuses que les pièces ajoutées sur cette aile... j'ai le choix !
Mais ce qui me semble le plus judicieux est d'aller voir dans quel état se trouve cette partie sur les ailes d'occasion que nous nous sommes procurées récemment...
Ces ailes ne sont pas en super état mais c'est tout de même beaucoup mieux que ce dont on dispose, donc je vais pas me gêner !
L'arrière de l'aile est embouti et le retour de lèvre est partiellement détruit, mais la zone concernée est très saine... vraiment !!!
Trop de chance ne se refuse pas, je fonce !
Sauf que je dois d'abord nettoyer les plans de soudure, redresser très correctement l'arrière et reconstruire le retour... Cool !
Allez, Gary, C'est parti !!!
Et je commence par nettoyer... l'étain ! Il y a près d'une baguette complète sur tout le retour, c'est complètement inutile et ça fout la soudure en l'air !
Au passage, j'ai placé mon doigt dans le faisceau du chalumeau... ça a pas duré longtemps, mais j'ai quand même couiné comme une petite vierge qui me croiserait au fond des bois !!!
Ensuite j'ai déposé ce qui reste de l'ancienne doublure...
puis un bon redressage pour tout bien remettre en ligne...
Maillet de bois, batte à planer et tas américain (ou celui à rayon que j'adore !)... rien de bien original !
et, une fois que tout se présente beaucoup mieux, je bricole un retour d'aile à l'étau...
Que je pose dans la foulée parce que c'est pas non plus du formage de haute voltige !!!
Il ne restera plus qu'à fignoler un peu et à faire mon choix là-dedans, puis je poserai la pièce...
En parlant de ça, j'en étais où ???
Ah oui...
La zone a remplacer est prête... c'est redressé, réparé, y a plus qu'à !
Donc je me penche sur l'aile arrière et je commence à gentillement tailler dans la graisse...
Aahhh.... j'oubliai presque à quel point l'oxygène peut s'accoupler avec l'acier pour donner de si beaux enfants !!!
Mais, un peu agacé je le concède, je ne me décourage pas et je nettoie encore, encore et encore... donnant ainsi raison à Bullit : mon sang maloin m'apporte pas mal sur ce chantier !!!
Ensuite, je pose les cliques et j'observe un minimum, histoire d'éviter tant que faire se peut la connerie irreversible...
(on laisse passer une minute de silence...)
-
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(voilà, pouvez disposer !)
Finalement, c'est pas bien compliqué, faut faire péter la gouttière et plus de trente centimètre de tôle sur l'aile !
Trop cool... c'est dans ces moment là que je me dis que, dans une prochaine vie, je ferai parachutiste en Afghanistan, c'est quand même plus tranquille !
Mais pour l'instant, j'assume mes erreurs et je commence par le commencement : je prend mes marques !
le remontage du capot me fournit quelques infos intéressantes sur l'alignement du bloc arrière, du moins, en fonction de l'existant !
C'est régulier... pas parfaitement aligné sur la longueur, mais je ne détecte pas ici de décalage latéral du bloc... toujours ça de pris, non ?
C'est d’ailleurs assez surprenant. Ce véhicule, lorsqu'on l'a réceptionné, était certainement un des plus pourri qu'il m'ait été donné de reprendre. Et pourtant, à aucun moment je n'ai pu constater un problème grave d'alignement... A chaque fois je me suis dis que j'allais manger sévère, mais sans aucun fondement finalement... les éléments s'alignent sans trop discuter, ce qui, sur ce véhicule aux réglages inexistants, est un signe évident.
A suivre, mesdames et messieurs ;-)
Suite à ce constat encourageant, je repère la zone sur la caisse et je taille l'aile d'occasion, histoire de ne récupérer que le strict minimum de matière...
Alors, me dites rien... je sais, je me suis apparemment bien emm... au redressage pour si peu de tôle récupérée...
Pourtant, le travail qui a été fait en amont paiera au moment de la soudure par le simple fait que les courbes sont alignées sur la forme globale, et non sur le local... j'ai perdu une heure ? Oui, mais ça me permettra d'en récupérer une autre, et, surtout, de ne pas galérer lors du positionnement. Franchement, ça valait le coup, pas vrai ?
Donc je positionne, je trace un chouia en retrait (vaut mieux y revenir plutôt qu'avoir des jours déments), et je découpe...
Et ça fait un joli trou !!!
Je vous le concède, va falloir assurer un minimum pour intégrer la bête dans son logis !
Mais, mais, mais... la bonne surprise est que (une fois n'est pas coutume), c'est pas pourri dessous ! YES !!!
Un petit nettoyage, une préparation des plans de soudure... et je positionne en pointant le bas, puis, après avoir bien placé le machin, je pointe aussi le haut !
Ensuite je me penche sur le latéral pour vérifier que ça se présente correct...
Et voilà... c'est en place. Le capot confirme l'alignement, il ne reste plus qu'à pointer le bord à bord avec quarante millions de précautions, et c'est joué !
Dans la mesure où il n'est pas question de toucher à la gouttière pour récupérer un éventuel décalage, je vais devoir terminer le pointage par le centre et, par conséquent, progresser progressivement en alternant les deux côtés... Quelques points à droite :
Tout en reprenant systématiquement les alignements à chaque fois à l'aide du tas et de la batte... puis quelques points à gauche :
Et, pareils, en reprenant systématiquement l'alignement au fur et à mesure...
Chaque point nécessite de préparer le suivant et de ne rien négliger. En effet, la soudure perturbe la tôle par rétreinte et il convient de souvent allonger les points par planage pour détendre l'ensemble et conserver la cohérence de la forme générale...
Rien de bien compliqué, mais si l'on y prend pas garde, la quantité de mastic qu'il faudra appliquer n'aura rien à envier à ce qu'il y avait précédemment !!! Et ça c'est pas Glop !
Au final, et au terme d'un certain temps (voire même un temps certain), ça se déroule très bien et la préparation paye en livrant un pointage satisfaisant...
La gouttière est restée bien à sa place... c'est donc à son tour de gouter de la fusion, et je ne lui fait pas de cadeaux !
C'est bouchonné, pointé, l'ensemble est en ligne... reste plus qu'à souder et à préparer !
Mais le soir tombe et j'ai besoin de mes yeux pour ne pas faire de conneries. Donc on plie les gaules et ce sera pour la prochaine fois ;-)
Bonne journée à tous !
j'ai laissé le boulot juste pointé l'autre jour... c'est pas pour rien !
La soudure d'un bord à bord sur plusieurs dizaines de centimètres en plein milieu d'une aile fait toujours un peu froid dans le dos... En effet, si le pointage a nécessité pas mal de planage pour conserver une ligne homogène, j'imagine facilement ce que donneront les multiples cordons !!!
Bah oui... Je plaisante, je me la pète, mais ça ne m'empêche pas d'appréhender ce genre de truc avec toute la considération de mes limites et du peu de pratique que j'ai depuis quelques années !!!
va falloir jouer serré mon biquet...
Le réglage à 2.5 d'intensité, autant de fil, et 9 litres d'argon au mano... et je me lance !
Comme pour le pointage, je commence par la gouttière en alternant les cordons de gauche à droite. je laisse refroidir les soudure, puis je meule et, dès que possible, je plane en prenant bien garde à ce que le tas ne se pose pas sur le bourelet de pénétration tout en l'approchant souvent au plus près. puis je meule jusqu'à la finition avant de passer au suivant...
En procédant ainsi, les choses ne se déroulent pas mal... le temps passe très vite, de manière tout à fait inverse à la progression de la soudure, mais ça avance...
Néanmoins, tout est à surveiller, et jusqu'à une dizaine de centimètres de la soudure... l'aile menace de me jouer un tour à sa façon sitôt que je me relâche un peu, c'est classique, mais c'est juste que je n'ai pas l'habitude !
Et trois à quatre centimètres à la fois, je progresse...
Gauche, droite, gauche, droite, j'ai l'impression de souder au pas de l'oie !!!
une heure, puis deux heures plus tard... mais ça avance toujours...
Parfois, le maillet de bois succède à la batte à planer, mais, si ça fonctionne, c'est plutôt bon signe...
Ce qui m'effraie le plus dans l'affaire, ce n'est pas de réussir la soudure (ça, ça se fait toujours) mais de parvenir à une aile type "champ de patates" nécessitant une couche de mastic trop importante...
Alors, bien sûr, je suis pas tout à fait aussi abruti que j'en ai l'air (heureusement !!!), et je sais pertinemment que je n'échapperai pas au mastic (je suis Kikitou, pas formeur chez Aston), mais je serai heureux de pouvoir me contenter d'une fine couche de finition au lieu de devoir passer par un produit de rebouchage...
Alors je fais mon possible pour y parvenir... mais c'est chaud !
Et pourtant, à force d'y causer comme un boxeur qui me surprendrait au lit avec sa femme, et ben ça se profile pas si mal et j'en arrive bientôt à la conclusion...
Reste plus qu'à achever la soudure, meuler et reprendre la vérification générale qui s'impose, puis voilà... j'ai un peu transpiré, faut avouer, mais c'est fait !
Le jour supérieur un peu limite du capot provient d'un calage trop... optimiste au niveau du compas. Rien de bien méchant, mais il y a deux vis à tomber et j'avais la flemme !!!
La soudure est terminée, c'est bien, la forme globale de l'aile est satisfaisante, c'est bien aussi, mais je devrai y revenir pour un planage un poil plus poussé... en effet, à force de caresser la tôle, on ne sent plus grand chose et il est bon, lorsque c'est possible, de laisser un peu de temps avant de poursuivre ce genre de truc !
Et pendant ce temps, où je bataillais avec mon aile, il a fait quoi, le Papou ?
Yes... il a encore bien bossé ! L'arceau paraît maintenant tout fringuant !!! Une bonne couche de peinture, des adhésif de contact tous neufs... et je me rend compte que j'oublie trop souvent de dire que sans ce qu'il fait, la Porsche n'en serait pas là aujourd'hui !!!
Bisous à tous et bonne journée... c'est ce soir le week-end ;-)
C'est dimanche aujourd'hui, n'en faites pas trop et gardez vous un peu de temps pour penser à moi... y a des priorités, non ?
L'autre matin, j'ai soudé l'aile et, on l'a vu, j'ai passé un petit moment tendu !
Mais, suite à ça, il me restait une ou deux heures à tuer... hé, hé, hé... La récréation !!!
La fixation arrière de la crosse (pare choc) arrière gauche est tout à fait dans... le "style" !
C'était pourri et, pour rouler une peu, mon père à très vite bricolé une fixation provisoire.
Il est temps de reprendre ça définitivement, et d'en profiter, les copains, car c'est un des tous derniers points à reprendre sur cette auto !
Rapidement, je fais tomber la pièce provisoire, et je taille large dans l'embout de longeronet pour aller chercher de la tôle saine.
Puis je filoche chercher un bout de feuille toute neuve que je taille aux dimensions...
Quelques repères et pliages plus tard, et la pièce commence à prendre forme !
C'est chouette... ça faisait un p'tit moment que j'avais plus formé de pièce ! Du coup, j'ai failli oublier la fixation !!! Et là, je serai bien passé pour un crétin si, tout fier de moi, j'avais présenté le pare-choc en m'apercevant qu'il manquait le filetage en face !!!
Heureusement, j'ai pas fait la connerie (on peut pas tout louper non plus !) et j'ai fixé un écrou à la distance relative de 14 cm, plus ou moins ;-)
Un peu de préparation, quelques tests, et pointe la bête avant de souder...
pas de problème particulier sinon que la place est un peu limite, mais ça s'est bien fait quand même.
Ensuite, un bon ponçage général de la zone et j'ai appliqué une bonne couche d'antigravillon, puis, dans l'orifice arrière (pas de jeu de mots s'il vous plait), j'ai balancé de quoi remplir une piscine olympique de cire "corps creux"...
Et voilà... les réparations tirent à leur fin en ce qui concerne la corrosion et la jupe arrière achèvera tout ça la prochaine fois... et, comme dirait l'autre :
- "Ah, bah, c'est pas dommage !!!"...
Baille, baille, baille... (bouche pâteuse, mouches qui tombent !)
Non... fait ch... Vincent, je m’endormais à peine !
Alors voilà, je vous raconte tout : mes parents étaient partis une semaine en Bretagne !
C'est cool, ils ont passé un bon moment, mais, de mon côté, je me sentais pas de faire la route et bosser pour un sandwich pourri que je me serais bricolé moi-même !
Donc, j'ai boudé !
Mais ils sont revenus...
Donc, y a manger !!!
Pour le coup, j'ai bossé un peu...
C'est vraiment super cool ce que j'écris ici, non ??? Je me mets à votre place, vous avez vraiment de la chance !
L'arrière demandera encore pas mal de boulot... vous êtes pas débarrassés de moi, les copains... va falloir me supporter encore un peu !
Je me suis posé quelques questions concernant la traverse arrière. Dans la mesure où je dispose d'une neuve, et dans la mesure où la caisse est complètement démontée, pourquoi ne pas la changer ???
Celle d'origine a bien quelques coups, elle montre quelques traces de corrosion... et c'est très tentant ! mais c'est pas grand chose quand même et, franchement, même si je me fais violence, ça ne se justifie pas vraiment !
De plus, cette pièce étant prise en sandwich entre la caisse et les embouts d'ailes arrières, il est fort possible que les effets secondaires soient plus ennuyeux que le traitement !!!
Donc la traverse neuve restera dans le grenier, ou se fera une petite place sur "le bon coin" !
Pour l'instant, je vais plutôt faire sa fête à l'aile arrière gauche... Pourquoi la gauche plutôt que la droite ? parce que... bah j'en sais rien... !!! de toute façon, la droite y passera après !
Comme on l'a vu, et comme pour le reste malheureusement, l'aile est déjà passée par les mains de quelques réparateurs...
Des tôles multiples ont été soudées à l'arrache, d'autres juste rivetées au Pop...
Alors quoi faire ? Les options sont aussi nombreuses que les pièces ajoutées sur cette aile... j'ai le choix !
Mais ce qui me semble le plus judicieux est d'aller voir dans quel état se trouve cette partie sur les ailes d'occasion que nous nous sommes procurées récemment...
Ces ailes ne sont pas en super état mais c'est tout de même beaucoup mieux que ce dont on dispose, donc je vais pas me gêner !
L'arrière de l'aile est embouti et le retour de lèvre est partiellement détruit, mais la zone concernée est très saine... vraiment !!!
Trop de chance ne se refuse pas, je fonce !
Sauf que je dois d'abord nettoyer les plans de soudure, redresser très correctement l'arrière et reconstruire le retour... Cool !
Allez, Gary, C'est parti !!!
Et je commence par nettoyer... l'étain ! Il y a près d'une baguette complète sur tout le retour, c'est complètement inutile et ça fout la soudure en l'air !
Au passage, j'ai placé mon doigt dans le faisceau du chalumeau... ça a pas duré longtemps, mais j'ai quand même couiné comme une petite vierge qui me croiserait au fond des bois !!!
Ensuite j'ai déposé ce qui reste de l'ancienne doublure...
puis un bon redressage pour tout bien remettre en ligne...
Maillet de bois, batte à planer et tas américain (ou celui à rayon que j'adore !)... rien de bien original !
et, une fois que tout se présente beaucoup mieux, je bricole un retour d'aile à l'étau...
Que je pose dans la foulée parce que c'est pas non plus du formage de haute voltige !!!
Il ne restera plus qu'à fignoler un peu et à faire mon choix là-dedans, puis je poserai la pièce...
En parlant de ça, j'en étais où ???
Ah oui...
La zone a remplacer est prête... c'est redressé, réparé, y a plus qu'à !
Donc je me penche sur l'aile arrière et je commence à gentillement tailler dans la graisse...
Aahhh.... j'oubliai presque à quel point l'oxygène peut s'accoupler avec l'acier pour donner de si beaux enfants !!!
Mais, un peu agacé je le concède, je ne me décourage pas et je nettoie encore, encore et encore... donnant ainsi raison à Bullit : mon sang maloin m'apporte pas mal sur ce chantier !!!
Ensuite, je pose les cliques et j'observe un minimum, histoire d'éviter tant que faire se peut la connerie irreversible...
(on laisse passer une minute de silence...)
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(voilà, pouvez disposer !)
Finalement, c'est pas bien compliqué, faut faire péter la gouttière et plus de trente centimètre de tôle sur l'aile !
Trop cool... c'est dans ces moment là que je me dis que, dans une prochaine vie, je ferai parachutiste en Afghanistan, c'est quand même plus tranquille !
Mais pour l'instant, j'assume mes erreurs et je commence par le commencement : je prend mes marques !
le remontage du capot me fournit quelques infos intéressantes sur l'alignement du bloc arrière, du moins, en fonction de l'existant !
C'est régulier... pas parfaitement aligné sur la longueur, mais je ne détecte pas ici de décalage latéral du bloc... toujours ça de pris, non ?
C'est d’ailleurs assez surprenant. Ce véhicule, lorsqu'on l'a réceptionné, était certainement un des plus pourri qu'il m'ait été donné de reprendre. Et pourtant, à aucun moment je n'ai pu constater un problème grave d'alignement... A chaque fois je me suis dis que j'allais manger sévère, mais sans aucun fondement finalement... les éléments s'alignent sans trop discuter, ce qui, sur ce véhicule aux réglages inexistants, est un signe évident.
A suivre, mesdames et messieurs ;-)
Suite à ce constat encourageant, je repère la zone sur la caisse et je taille l'aile d'occasion, histoire de ne récupérer que le strict minimum de matière...
Alors, me dites rien... je sais, je me suis apparemment bien emm... au redressage pour si peu de tôle récupérée...
Pourtant, le travail qui a été fait en amont paiera au moment de la soudure par le simple fait que les courbes sont alignées sur la forme globale, et non sur le local... j'ai perdu une heure ? Oui, mais ça me permettra d'en récupérer une autre, et, surtout, de ne pas galérer lors du positionnement. Franchement, ça valait le coup, pas vrai ?
Donc je positionne, je trace un chouia en retrait (vaut mieux y revenir plutôt qu'avoir des jours déments), et je découpe...
Et ça fait un joli trou !!!
Je vous le concède, va falloir assurer un minimum pour intégrer la bête dans son logis !
Mais, mais, mais... la bonne surprise est que (une fois n'est pas coutume), c'est pas pourri dessous ! YES !!!
Un petit nettoyage, une préparation des plans de soudure... et je positionne en pointant le bas, puis, après avoir bien placé le machin, je pointe aussi le haut !
Ensuite je me penche sur le latéral pour vérifier que ça se présente correct...
Et voilà... c'est en place. Le capot confirme l'alignement, il ne reste plus qu'à pointer le bord à bord avec quarante millions de précautions, et c'est joué !
Dans la mesure où il n'est pas question de toucher à la gouttière pour récupérer un éventuel décalage, je vais devoir terminer le pointage par le centre et, par conséquent, progresser progressivement en alternant les deux côtés... Quelques points à droite :
Tout en reprenant systématiquement les alignements à chaque fois à l'aide du tas et de la batte... puis quelques points à gauche :
Et, pareils, en reprenant systématiquement l'alignement au fur et à mesure...
Chaque point nécessite de préparer le suivant et de ne rien négliger. En effet, la soudure perturbe la tôle par rétreinte et il convient de souvent allonger les points par planage pour détendre l'ensemble et conserver la cohérence de la forme générale...
Rien de bien compliqué, mais si l'on y prend pas garde, la quantité de mastic qu'il faudra appliquer n'aura rien à envier à ce qu'il y avait précédemment !!! Et ça c'est pas Glop !
Au final, et au terme d'un certain temps (voire même un temps certain), ça se déroule très bien et la préparation paye en livrant un pointage satisfaisant...
La gouttière est restée bien à sa place... c'est donc à son tour de gouter de la fusion, et je ne lui fait pas de cadeaux !
C'est bouchonné, pointé, l'ensemble est en ligne... reste plus qu'à souder et à préparer !
Mais le soir tombe et j'ai besoin de mes yeux pour ne pas faire de conneries. Donc on plie les gaules et ce sera pour la prochaine fois ;-)
Bonne journée à tous !
j'ai laissé le boulot juste pointé l'autre jour... c'est pas pour rien !
La soudure d'un bord à bord sur plusieurs dizaines de centimètres en plein milieu d'une aile fait toujours un peu froid dans le dos... En effet, si le pointage a nécessité pas mal de planage pour conserver une ligne homogène, j'imagine facilement ce que donneront les multiples cordons !!!
Bah oui... Je plaisante, je me la pète, mais ça ne m'empêche pas d'appréhender ce genre de truc avec toute la considération de mes limites et du peu de pratique que j'ai depuis quelques années !!!
va falloir jouer serré mon biquet...
Le réglage à 2.5 d'intensité, autant de fil, et 9 litres d'argon au mano... et je me lance !
Comme pour le pointage, je commence par la gouttière en alternant les cordons de gauche à droite. je laisse refroidir les soudure, puis je meule et, dès que possible, je plane en prenant bien garde à ce que le tas ne se pose pas sur le bourelet de pénétration tout en l'approchant souvent au plus près. puis je meule jusqu'à la finition avant de passer au suivant...
En procédant ainsi, les choses ne se déroulent pas mal... le temps passe très vite, de manière tout à fait inverse à la progression de la soudure, mais ça avance...
Néanmoins, tout est à surveiller, et jusqu'à une dizaine de centimètres de la soudure... l'aile menace de me jouer un tour à sa façon sitôt que je me relâche un peu, c'est classique, mais c'est juste que je n'ai pas l'habitude !
Et trois à quatre centimètres à la fois, je progresse...
Gauche, droite, gauche, droite, j'ai l'impression de souder au pas de l'oie !!!
une heure, puis deux heures plus tard... mais ça avance toujours...
Parfois, le maillet de bois succède à la batte à planer, mais, si ça fonctionne, c'est plutôt bon signe...
Ce qui m'effraie le plus dans l'affaire, ce n'est pas de réussir la soudure (ça, ça se fait toujours) mais de parvenir à une aile type "champ de patates" nécessitant une couche de mastic trop importante...
Alors, bien sûr, je suis pas tout à fait aussi abruti que j'en ai l'air (heureusement !!!), et je sais pertinemment que je n'échapperai pas au mastic (je suis Kikitou, pas formeur chez Aston), mais je serai heureux de pouvoir me contenter d'une fine couche de finition au lieu de devoir passer par un produit de rebouchage...
Alors je fais mon possible pour y parvenir... mais c'est chaud !
Et pourtant, à force d'y causer comme un boxeur qui me surprendrait au lit avec sa femme, et ben ça se profile pas si mal et j'en arrive bientôt à la conclusion...
Reste plus qu'à achever la soudure, meuler et reprendre la vérification générale qui s'impose, puis voilà... j'ai un peu transpiré, faut avouer, mais c'est fait !
Le jour supérieur un peu limite du capot provient d'un calage trop... optimiste au niveau du compas. Rien de bien méchant, mais il y a deux vis à tomber et j'avais la flemme !!!
La soudure est terminée, c'est bien, la forme globale de l'aile est satisfaisante, c'est bien aussi, mais je devrai y revenir pour un planage un poil plus poussé... en effet, à force de caresser la tôle, on ne sent plus grand chose et il est bon, lorsque c'est possible, de laisser un peu de temps avant de poursuivre ce genre de truc !
Et pendant ce temps, où je bataillais avec mon aile, il a fait quoi, le Papou ?
Yes... il a encore bien bossé ! L'arceau paraît maintenant tout fringuant !!! Une bonne couche de peinture, des adhésif de contact tous neufs... et je me rend compte que j'oublie trop souvent de dire que sans ce qu'il fait, la Porsche n'en serait pas là aujourd'hui !!!
Bisous à tous et bonne journée... c'est ce soir le week-end ;-)
C'est dimanche aujourd'hui, n'en faites pas trop et gardez vous un peu de temps pour penser à moi... y a des priorités, non ?
L'autre matin, j'ai soudé l'aile et, on l'a vu, j'ai passé un petit moment tendu !
Mais, suite à ça, il me restait une ou deux heures à tuer... hé, hé, hé... La récréation !!!
La fixation arrière de la crosse (pare choc) arrière gauche est tout à fait dans... le "style" !
C'était pourri et, pour rouler une peu, mon père à très vite bricolé une fixation provisoire.
Il est temps de reprendre ça définitivement, et d'en profiter, les copains, car c'est un des tous derniers points à reprendre sur cette auto !
Rapidement, je fais tomber la pièce provisoire, et je taille large dans l'embout de longeronet pour aller chercher de la tôle saine.
Puis je filoche chercher un bout de feuille toute neuve que je taille aux dimensions...
Quelques repères et pliages plus tard, et la pièce commence à prendre forme !
C'est chouette... ça faisait un p'tit moment que j'avais plus formé de pièce ! Du coup, j'ai failli oublier la fixation !!! Et là, je serai bien passé pour un crétin si, tout fier de moi, j'avais présenté le pare-choc en m'apercevant qu'il manquait le filetage en face !!!
Heureusement, j'ai pas fait la connerie (on peut pas tout louper non plus !) et j'ai fixé un écrou à la distance relative de 14 cm, plus ou moins ;-)
Un peu de préparation, quelques tests, et pointe la bête avant de souder...
pas de problème particulier sinon que la place est un peu limite, mais ça s'est bien fait quand même.
Ensuite, un bon ponçage général de la zone et j'ai appliqué une bonne couche d'antigravillon, puis, dans l'orifice arrière (pas de jeu de mots s'il vous plait), j'ai balancé de quoi remplir une piscine olympique de cire "corps creux"...
Et voilà... les réparations tirent à leur fin en ce qui concerne la corrosion et la jupe arrière achèvera tout ça la prochaine fois... et, comme dirait l'autre :
- "Ah, bah, c'est pas dommage !!!"...
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suite.
Pfff... j'arrive pas à m'endormir... la grotte est pas encore assez froide !
Avoir des insomnies, c'est quand même balot quand on hiberne, alors j'ai remis quelques bûches dans le coin "cuisine", je suis sorti faire un tour jusqu'au coin... "chiottes" (normal !), et j'ai grogné un peu, coquin que je suis, lorsque ma massue s'est prise dans la peau d'ours et m'a fait me rétamer face contre terre dans ce que j'ai rapidement identifié comme un petit monticule sombre de matière organique... puis, finalement dégoûté de la vie, j'ai envisagé les seules options dont je disposai pour en finir avec ce quotidien morbide.
- 1) replonger la tête dans l'étrange monticule jusqu'à étouffement définitif (sûrement assez rapide)...
- 2) passer mes nerfs sur la Porsche une fois de plus.
Vu que je suis encore là pour vous pourrir l'existence avec mes conneries, il apparaît clair que mon choix s'est orienté sur le trafic d'allemande !
A ma grande honte, je dois le confesser sans plus tarder, je n'ai pas achevé l'habitacle... Oui, il reste deux trous béants à l'avant gauche et à l'arrière droit... je ne suis donc qu'un véritable butor !
Mais ça tombe bien, ce genre de petit boulot est juste ce qu'il me faut pour trouver le sommeil !!!
Donc je prépare un peu, je découpe et je taille la feuille.
Pas de grande difficulté ici, si ce n'est que la forme courbe de la pièce implique d'incurver le plan de soudure afin de suivre la ligne plane du plancher, suite, justement, à la courbe latéral... Donc c'est incurvé, et ça se voit sur l'image !
Ensuite, je présente, j'adapte, je prépare au mieux...
puis je pointe, avant de souder, lorsque tout me semble correct.
L'anecdote, c'est que tout s'est bien passé jusqu'à ce que j'attaque le bouchonnage de la lèvre inférieure... D'un coup, c'est devenu difficile de souder, tout me sautait au visage comme si quelque chose repoussait la fusion... c'est alors que j'ai repensé au traitement du dessous de plancher... Quel bourrin !!! je soudais sans avoir décapé l'anti-gravillons tout neuf appliqué récemment ! Si c'est pas le comble, ça, d'être emmerdé sur ce véhicule par un traitement de protection !!!
Y a vraiment des jours où je ferai mieux de rester au chaud dans la peau d'ours !
J'ai décapé un peu et tout est rentré dans l'ordre...
J'ai juste été quitte à poser une petite retouche toute mignonne sous le plancher...
Mais attendez, partez pas, c'est pas fini ! Une autre chose s'est passée ce jour là...
Mon fils Vincent, le second, celui de la chantilly dans ma face, était à nouveau là !
Et il a trouvé mon appareil... Du coup, il a mitraillé tout ce qui lui tombait devant les yeux; A 24 ans, c'est quand même pas banal... ça doit être génétique !
petits morceaux choisis :
Ou encore :
ou même...
Crétin de gosse... celui-là, ils ont du se gourer à la maternité... Je suis sûr qu'ils ont foutu le p'tit à la poubelle et qu'on nous a refilé le placenta !!!
Mais si je vous raconte ça, c'est que, dans un éclair de génie, il a quand même réussi quelque chose de sympa...
Et ça vous permet de voir à quoi je ressemble sans la chantilly ! Cool, non ?!?
C'est peut-être pas grand chose, mais je l'aime bien, moi, cette photo !
Nom d'une pipe... une journée sans venir et je retombe à la 11eme place du classement ! Mais quelle infamie... Vous ne comprenez donc pas que me traiter ainsi ne mène qu'à me faire gonfler, devenir tout vert, grogner comme un goret et dépenser une blinde en fringues...
Mais tant pis pour vous, vous qui cherchez à me noyer dans les méandres sans fond de votre infinie suite de sujets au chapitre "technique"... Tant pis pour vous, infâmes ombres de vos âmes damnées (de dieu, elle pète celle-là... faut que je la retienne...), sachez-le, je suis encore en vie, moribond au fond de ma grotte, certes, mais l'oeil vif, tel celui de la vache ruminant un mélange d'herbe et de bouse tout en regardant le train qui passe pour fuir la réalité en direction du soleil couchant...
Ahhh... cruel monde que celui de l'éternelle confrontation aux autres topics... Que faire pour, à jamais, conserver le trophée de la première marche de ce podium virtuel ?!?
Peut-être arrêter de délirer, pourquoi pas ?!?
Et donc... du peu de temps qu'il reste, je me suis occupé du bac à batterie gauche !
Comme pas mal de choses, il aurait pu continuer à servir, mais il faut avouer que ses rafistolages divers ne le faisaient pas beaucoup. De plus, devinez qui s'est chargé de la pièce ? Et oui : c'est Papou !!!
Il a découpé la partie moisie et s'est chargé de tailler une tôle aux dimensions avant d'en plier les lèvres latérales...
Là, c'est le bac droit, mais j'ai pas fait de photo du gauche, alors faudra faire avec !!!
Et sa pièce s'emboîtait à la perfection, m'sieurs dames... Pour le coup, je lui ai jeté un sort au semi et achevant au passage d'arrondir les angles...
Mais, rien n'étant jamais parfait, mon papou a oublié de penser à l'attache de la sangle métallique supérieure qui, pour ne pas endommager la batterie, se trouve normalement dans un profilé conçu à cet effet...
Qu'à cela ne tienne, une autre petite tôle, quelques pliages et on se bricole la fameuse alcôve !
J'ai posé la pièce à souder sur la Porsche pour la mettre tout de suite dans le bain !
Cool, non ? Et regardez... la chasse, à droite, si vous faites gaffe, il y a mon nom dessus... ça date de l'AFPA ! M'sieur Rodriguez nous avait encouragé à faire nos outils nous-même et on s'étaient marrés à les graver à nos noms... nostalgie, nostalgie... !
Mais bon, c'est pas d'hier non plus !
Ensuite, un montage à blanc pour positionner le boitier en rapport de la batterie, un joli perçage rectangulaire et... soude, soude, soude !!!
... et voilà... si c'est pas de l'entreprise familiale, ça !
En plus, j'ai du revenir à la prem's !!!
Méprisantes bestioles que vous êtes... me dénigrer sur mon physique ou mon mode de vie (survie ?)...
Du coup, j'ai vu rouge ! je me suis rasé les poils, j'ai bavé ce qu'il me restait en bouche et j'ai soufflé très fort sur ce topic pour virer la poussière qui s'était déposée... !
Cool, c'est tout bien propre, y a plus qu'à poster !!!
Je me suis donc pointé tout propret chez mes parents pour y retrouver ça :
Le soleil, une caisse de Porche inachevée, les oiseaux qui chantent, bref, un rêve éveillé !!!
une petite reprise de contact qui a demandé à se remettre dans le bain en reposant les éléments démontables histoire de repositionner les neurones... Malheureusement, Vincent, mon second fils (celui de la chantilly dans ma face) semble manifestement n'en disposer que de très peu... de neurones !
Pour la caisse, tout se repositionne correctement et c'est toujours rassurant !
On a passé pas mal de temps à tourner, à se donner une ligne d'intervention et j'ai achevé la réparation d'une bouche d'admission de chauffage avant de rentrer dans le vif du sujet :
Une des ailes arrière !!!
c'est une des deux que l'on a récupéré sur une autre caisse et mon père l'a décapée durant l'hiver, ce qui met à nu tous ses... charmes !
Mais elle se présente bien et devrait faire l'affaire si j'attaque pas avec deux mains gauches !
Du coup, j'ai passé une bonne partie de l'après midi à la préparer, déposer les restes de tôles soudées, nettoyer, etc...
C'est très chiant, désagréable, mais ça avance...
Un petit remontage de toit ouvrant sur une coccinelle et il était temps de rentrer...
Bon !!! une gentille remise en forme avant la prochaine séance, non ? ça fait du bien !
... et merci pour vos encouragements; j'en ai bien besoin, moi qui ai abandonné ma grotte glacée au profit du pays du soleil et du fromage de chêvre...
Je dis ça aussi un peu pour me rassurer parce que question soleil, c'est pas non plus le Ténéré en ce moment !!!
Hors donc... Ce matin là, je suis arrivé un peu à la bourre car ma fille avait paumé sa carte de transport la veille en courant pour rattraper le bus qu'elle avait loupé suite à une discussion d'avec une copine... c'est du moins la version officielle, et j'en crois pas un mot ! Mais j'ai dû me rendre tout de même au service d'Aubenas chercher un nouveau titre, ce qui fait que je suis arrivé un peu à la bourre !
Je suis pas obligé de vous raconter tout ça, d'autant que vous vous en foutez comme de la huitième feuille de votre avant dernier rouleau de papier toilette, mais ça me donne l'occasion de meubler un peu ce topic !!!
Durant ce temps, mon père avait débâché le bidule et commençait à remonter le pédalier...
C'est pas grand chose, ça se remonte en pensant à rien, mais ça veut aussi dire qu'on commence à remonter, et c'est hyper motivant !
on positionne, on clipse, on emboite, et tout se présente à merveille jusqu'au moment de serrer... J'avais vu que les filetages " d'origine " étaient taillés dans une matière proche du carton, mais je n'imaginais tout de même pas que les deux allaient se tirer dès qu'on leur montrerait la clé... Bingo ! Reperce, ressoude de nouveaux filetages tous bien solides et resserre comme une brute épaisse à faire péter les veines des oreilles... Cool, c'est fait !
Une anecdote parmi d'autres... on adore !
Et ensuite, il ne reste plus qu'à s'occuper de la traverse arrière pour achever la restauration de la structure...
Cette traverse est bien abimée, mais les fixations latérales sont correctes, ce qui évite de la remplacer par la neuve dont on dispose.
Le bas est bien triste, mais il suffit de débiter sur la neuve les éléments souhaités et de les greffer sur l'ancienne... Simple ? Sur le papier, oui ! mais le boulot est vraiment chiant...
il faut découper, nettoyer, préparer, et, vraiment, on commence à avoir envie que ce soit derrière !!!
Mais bon... on retrousse les manches car on tient le bon bout !
et petit à petit, avec de la patience et beaucoup de prudence, on progresse :
pour en arriver à une surface propre à recevoir le greffon :
Au passage, le crétin qui écrit ces lignes y a laissé un p'tit morceau de bidoche via la tronçonneuse... J'ai couiné comme... un boxeur poids lourd qui me rencontrerai sur un ring lors d'une finale de championnat du monde !
Restait plus qu'à positionner cette chose et à souder, ce qui m'a valut quelques jurons poétiques hurlés à tue-tête car il m'a manqué un peu de métal à un ou deux endroits...
Rien de grave, mais c'est gonflant au bout d'une journée...
Mais le temps est passé trop vite et je n'ai pas pu achever la soudure intérieure... ce sera pour la prochaine fois, le plus vite possible !
Pour l'instant, c'est juste pointé mais c'est déjà pas si mal ;-)
Voilà... Bonne journée à tous, les copains... et pines !
Un jour, dans deux ou trois prochaines vie, je serai blindé de tunes... Mais alors blindé de chez blindé, le genre de compte en banque qui affiche des chiffres sur deux pages, et avec un + devant... (le -, forcément, c'est pas hard-core-sexy !!!). Et alors, avec tout ce pognon, je me rendrai chez Géo Trouvetou (celui de Picsou magazine, avec sa tronche de défoncé à l'hélium et sa lampette à pattes) et j'achèterai une méga machine à souffler ces saloperies de nuages qui me pourrissent la vie depuis que je suis revenu en ardèche !!!!!!
Combien de jours de soleil, les amis ? hein ??? combien ? et on arrive à juin !
Mais j'avais prévenu : tirer le 14 juillet à Tchernobyl, ça fera peut-être pousser des champignons clignotants, mais ça foutra aussi le merdier là-haut !
Seulement voilà, Franck il cause, il cause, mais il y a bien que ses poissons rouges qui l'écoutent... et encore, même eux il s'en tapent...
Du coup, la Porsche avance pas ! (ou peu).
Mais on a quand même bravé les éléments pour poursuivre ce qu'on pouvait et, en particulier, une petite piecette toute sympa à faire :
maintenant, faut juste faire faire un arc de cercle à l'ensemble... et c'est pas bien sorcier !
Un p'tit tour sur l'étau magique du papou, un bon marteau, et on allonge la lèvre sur l'extérieur...
... vu qu'un bord s'allonge et que l'autre reste aux même dimensions, c'est sûr, ça peut que se tordre !!!
Mais faut quand même lui donner son compte pour arriver à ses fins !
La bougresse aime les coups, ça tombe bien, j'étais tout à fait disposé à la satisfaire et elle a pas demandé son reste !
Et c'est tout arrondi comme je voulais... presque trop !
Donc, on adapte en fonction des besoins, on pointe, on soude, on se brule les bras, on meule, on se crame les mains, un p'tit café sur le tout, du sucre, une touillette, on se brule la bouche, et hop, c'est torché. Cool !
Et on embraye sur le réceptacle à batterie droit !
Mon papou ne pouvait plus le voir en peinture, alors il a tranché dans le vif, s'est tourné vers moi et m'a dit : "Voilà, y a plus qu'à faire la pièce et à la souder..."
Ben voyons (comme dirait Rom1) !!!
Ceci dit, il reste encore quelques morceaux de tôle par ci par là... ça aussi, ça tombe bien !
On rabat les bords pour faire classe...
et il n'y a plus qu'à former, puis souder les coins en petits arrondis pour faire comme de vrai !
La découpe permettra de positionner et de fixer l'emplacement de la bride de fixation de la batterie... du moins, j'espère !!!
Un p'tit rectangle aux côtes, un peu de soudure, un autre café, etc... Aie !!!
et on filoche poser ça à même la caisse.
Un petit pointage, quelques essais de fixation, et vogue les étincelles !!!
Mais c'est pas fini, et non !!! il reste un petit profilé de fixation à fixer sur la gauche... Change pas de main, Simone, je sens que ça vient !!!
ben voilà, fallait pas s'affoler !!!
reste plus qu'à placer la batterie et à serrer raisonnablement, et...
Yeepee !!!
mais vivement le soleil quand même !!!
Salut les potes et potines... Tiens, l'interface de chez Laseric a changé !!! C'est cool, y a plein de couleurs et des trucs super class à cliquer dessus... je vais jouer comme un p'tit fou !!!
Désolé pour mon fan club féminin, mais, entre mes hémorroïdes à réduire et mes furoncles purulents aux orteils, j'ai eu pas mal de choses à faire ces derniers temps... et c'est pas fini, le corps est une si belle machine, ce serait dommage de le laisser se dégrader, non ?!?
Or donc, la Porsche n'est pas achevée ??? On s'en serait un peu douté... ! Mais elle avance encore et toujours, la pauvrette, même si le rythme ne bat pas la mesure qu'il faudrait y mettre !
Pour preuve que ça avance, mon père me disait : "Tu sais que tu t'es toujours pas occupé de l'arrière droit ?"...
et moi qui croyais qu'il avait oublié ça, le bougre !!! De dieu, y en a bien un qui échappe encore et toujours à l’Alzheimer !!!
Alors, que j'y dis, allez, c'est parti...
Eh... c'est trop cool, chez Laseric, on voit les images quand on les insère, maintenant... Roooohhh, faut que je dise ça à Neyod, il va être tout retourné !!!
Mais la tôle est effectivement pourrie et mon Papou a encore l'oeil !
Du coup, comme dirait OSS117, "Procédure habituelle !!!"
On décape, on répare, on renforce, on reforme, on ressoude et... A y est !
c'est pas bien compliqué, mais faut le faire... alors je décape, je répare et je renforce...
puis, avant de poursuivre, je remonte tout de même le couvercle, on sait jamais !
et ça va pas si mal, alors on forme une petite merveille de précision suisse, sans les trous du gruyère parce que, de ce côté, on a déjà donné !
et on procède à l'accouplement des deux parties concernées...
Pas besoin de lubrifiant, ces gueux s'y entendent à merveille dans l'art de l'accolade royale !
Donc on les laisse se démerder, à part quelques points de bouchonnage, un coup de tronçonneuse, de meuleuse, et tout cela s'endort paisiblement après l'effort !!!
Et c'est là que je suis tombé de haut...
Imaginez... le socle de votre éducation, les références de toute une vie, un mental d'acier Hollywood... tout ça qui s'effondre sans prévenir sur l'autel d'une simple révélation :
"Mon père, oui, le modèle sur lequel j'ai bâti mon "MOI", mon père, ce héros... mon père est un voyeur !!!"
Il s'était subrepticement faufilé sous les jupes de Porschinette et a profité de tout le spectacle, prétextant un je ne sais quel repositionnement de joint caoutchouc... Argh... comment a-t-il pu me croire si crédule ???
Sérieux, je suis dégoûté !
Mais, vous me connaissez ?!? Magnanime dans l'âme, je lui ai laissé une seconde chance... et pour consoler la voiture, j'ai entrepris de lui confectionner des fourchettes de calage pour son petit capot tout mignon...
C'est souvent le why avec les éléments démontables... les jours sont bons, mais les hauteurs pèchent... et c'est pas beau. Donc, pour les réglages, j'avais rapidement découpé quatre cales à la One Again...
et ça me faisait quand même un peu peine de voir ça...
En plus, c'est tout con comme pièces, j'allais pas me gêner !
Une tôle bien épaisse comme il faut...
et j'y découpe deux bandelettes aux dimensions...
Je les brosse un peu (pas trop, c'est fatiguant), et j'y pratique quatre orifices permettant d'introduire les machins dans les bidules...
et voilà... reste plus qu'à mettre ça en place !
ça fait plus propre, y a pas de doute !
Mais... mais qui voilà que revoilà ??? C'est quand même pas possible, ça... encore lui !!!
Ahhhh ! quel coquin, ce Papounet !!!
Eh, les gars, puisqu'on survole la section sexy-gore, la prochaine fois je vous poste le slip à Neyod !!!
C'est pas du scoop, ça ????
Nom d'un chien, les copains et pines, quelle frayeur !!!
Je m'étais à moitié assoupi sous la Porsche, attendant plus ou moins que sonne l'heure de midi sous le soleil d'Ardèche, lorsque ma moitié cérébrale droite s'est soudain mise à vibrer, m'annonçant l'imminence d'un danger potentiel, chose que, vous imaginez bien, je ne prend pas à la légère...
Ni une, ni deux, j'ouvre l'oeil gauche, et quoi vois-je qu'arrive donc ??? un Neyod tout ruisselant de sueur, les yeux injectés de sang et un vilain filet de bave au coin des lèvres...
"Ah..." que je me dis... "Là, ça va chier grave !"
Le temps que je m'extirpe de dessous l'amas de tôle sensé rappeler un véhicule allemand, que cette chose immonde avait fondu sur moi, tel le suppositoire au bout du doigt pousseur.
"Mais tu fous quoi, bordel... ?!? y a plus un post sur le forum depuis au moins trois générations ???"
Pour le coup, la honte m'a submergé, me réduisant, en une fraction de seconde, à l'état de projection buccale de sortie de boite... (de nuit, pas de vitesse, évidemment !)
j'ai donc demandé pardon à notre seigneur bien aimé, j'ai prié à m'en faire péter les cheveux, et je suis revenu parmi la civilisation, lumineuse bienfaitrice que je ne mérite décidément pas, gueux que je suis !!! Puis Neyod a tourné les talons en maugréant des trucs inintelligibles du genre : "Bosse, blaireau", ou encore "crétin", ou bien même "mon pied dan les couill...", bref, ça remet du baume au coeur... c'est cool !
Mais, en me relevant, j'ai bien du me rendre à l'évidence : Y a plus grand chose à faire sur les trétaux, maintenant... mais c'est quoi l'étape suivante, dis ?!?
Ben... on remonte !!!
et on commence par le train arrière.
Mon père et mon frère ont bien bossé, mais il s'agit maintenant de caler au plus près et on a quand même fait un peu gaffe sur le coup !
Comment déterminer l'angle basique des trains arrières ??? on s'est renseigné et, suite à un coup de fil bien sympa, il apparaît qu'il suffit tout simplement de poser la plaque sur l'entretoise de la fixation inférieure arrière puis d'insérer la barre de torsion dans la position... Fastoche !!!
Un manche de marteau plus tard, et c'est fait !!!
Mais ça ne nous a pas empêcher de bien flipper quand même et chacun y est allé de sa petite idée pour contrôler l'angle au plus près... C'est même Neyod qui a bluffé tout le monde avec une jolie idée de génie : Son IPhone !!!
C'est fou, ces machin, c'est d'une précision vraiment marrante !!!
et ça nous a rassuré en même temps qu'amusé !
ceci dit, c'est pas ce qui nous a amusé le plus... jugez plutôt :
Le slip à Neyod !!! Eh oui, le Franck, c'est un mec de parole !!! je vous l'avais promis, j'ai tenu !!!
Ensuite ? ben on se retrouve tous dépités avec ce genre de trucs :
et il s'agit de faire un peu attention a pas mettre le boulon de l'agraffeuse dans le trou de la machine à laver...
Ceci dit, les excentriques trouvent vite leur place et leur fonction, et je dois dire que, chapeau, m'sieur Porsche a bien pensé le bidule !
quelques tours de clé plus tard, et c'est centré, calé remonté, et la différence aux moyeux droit et gauche n'est que de 1 millimètre, ce qui, dans le contexte est vraiment sympa !
Et c'est pas grand chose, mais que c'est beau quand c'est neuf... !
mais le temps passe et je garde la parole trop longtemps...
Je retourne finir ce qui reste dans mon assiette et on repart pour la suite ;-)
bisous à tous... et surtout à toutes !!!
Je me rappelle encore ce moment où, debout sous la pluie, je me disait que ce serait peut-être pour l'an prochain, et j'y suis... il fait beau, tout juste un souffle d'air frais pour parfaire cette journée mémorable, alors je sais qu'il n'y a plus de temps à perdre et que j'ai déjà beaucoup trop repoussé l’inexorable...
C'est pas que c'est pas facile à faire, mais quand on a pas l'habitude, on a tendance à prendre son temps, se déresponsabiliser, vous comprenez, c'est bien humain !?!
J'y suis donc allé droit, sans hésitation, car apeuré sans doute par le spectre d'une nouvelle année de tranquillité coupable, j'ai traversé la maison jusqu'à la salle de bain, et, je me suis finalement lavé les dents... !
C'est cool... c'est fait.
et une fois de plus, je me dis que vous en avez rien à battre... et ça c'est vraiment le pied !!!
Le pire, c'est que maintenant que je vous ai bien gonflés, je vous en re-balance une petite couche avec Porschinette...
Un nouveau chapitre intitulé savamment "XXXXXIV" ou bien plus vulgairement "la balançoire des deux biquettes" !
Pour résumer, on a fini les deux-trois bricoles qui s'imposaient depuis le démontage, et il s'agit maintenant de reposer ce machin sur ses roues...
Certains pointilleux, comme Bullit (insolent !!!) par exemple, ont bien remarqué qu'il manquait encore quelques grammes d'acier par-ci par-là, mais en dehors de ces détails insignifiants, rien ne s'oppose plus à faire rouler Martine.
Avant d'aller plus loin, je dois bien avouer que si je n'ai pas profité de la (très) confortable position haute pour achever les ailes arrières, c'est que je me suis simplement fait dessus à l'idée que l'auto motorisée en porte à faux arrière pouvait s'ouvrir un tant soit peu et réduire à néant les alignements d'ailes... En bref : " A peur, moi !!!".
C'est la raison qui nous a décidé de ne plus rien entreprendre avant de pouvoir vérifier ça de visu et, éventuellement, d'y remédier !
Donc, fini ou pas, on repose !!!
et, après avoir tourné un moment à réfléchir, ça commence par du tronçonnage...
les supports arrières déposés n'ont pas posé de problèmes. J'avais suivi ça au fil de la réparation, et leur fonction se faisait de moins en moins sentir au fil des éléments soudés. Ils s'étaient révélés indispensables tant la caisse s'ouvrait lorsqu'elle était pourrie, mais une fois reconstruite avec les renforts adaptables, on ne ressentait quasiment plus leur effet... et c'est très très prometteur.
Malheureusement, ça ne suffisait évidemment pas à me rassurer, même si ça fait plaisir de voir qu'ils ont disparus !
reste ensuite à déposer les tréteaux...
Pour l'arrière, il suffira de poser les roues puis de simplement dévisser le tréteau avant de le retirer puisque les trains sont en place, mais l'avant est plus compliqué car le tréteau est pris sur les points de fixation de "berceau"...
Il faudra donc soulager, puis retirer le tréteau, avant de reposer la géométrie complète... J'adore !
Donc on soulage via une biquette fournie par notre ami Porschiste, Didier, qu'on remercie chaleureusement...
Du matériel très sympa et pratique à souhait... ça aide, y a pas à dire !
Pour le coup, on fait vite sa fête au tréteau, mais il retrouve immédiatement de l'usage comme cale de soutien high-tec !
ça rassure vraiment...
et on en a profité pour reposer la direction et les durite d'essence... toutes neuves !!!! et oui, on a dépensé sans compter !!!
Dans la foulée, on repose le train avant...
rien de bien compliqué dans tout ça sinon qu'on a cherché un moment pour comprendre le réglage des barres de torsion, vu que tout a été démonté et... pas nettoyé car c'était déjà nickel et graissé !!! Quand on vous dit qu'elle était neuve, cette auto !
Maintenant, une fois arrivés là, la petite larme est quand même justifiée, non ?!? faites pas vos chochottes... regardez comme c'est émouvant :
c'est comme un accouchement... Neyod qui remonte la première roue sur la ressuscitée !!!
pendant ce temps, l'avant avance... toujours pendu à la biquette.
ou encore :
Quand à lui, Neyod se sent pousser des ailes...
et je vous jure que tout le monde y est allé de sa petite patte !
Pas de problèmes, tout ça s'est mis à payer très rapidement, ce qui, bien sûr, est tout à fait normal quand la motivation est là !
il n'y a plus qu'à soulever l'arrière avec le même procédé, d'où la balançoire aux biquettes du titre !
Sauf que si je centre la sangle à l'arrière aussi, la caisse risque beaucoup trop de tourner à la façon "tourne-broche" avant de se fracasser par terre !
Un peu de temps pour réfléchir à ça et je découpe l'ex support arrière qui retrouve, lui aussi, un usage inattendu !
Une fois bien vissé, ça fournira deux excellents points de fixation latéraux, ce qui suffira à équilibrer les forces !
Un peu de sueur et une ceinture de sécurité plus tard et c'est levé !
Je me la pète, mais j'ai quand même flippé un peu et on s'y est repris à deux ou trois fois avant de lever de deux centimètres !!!
quelques tours de clé plate, un petit effort supplémentaire pour virer le tréteau arrière, et on soulage la balançoire !
et voilà... une étape décisive de franchie.
C'est un pas de plus, mais ça fait plaisir !
la caisse, à ce moment ne s'est pas ouverte, mais je ne suis pas encore rassuré... les 200 ou 300 kilos du bloc moteur-boite auront-ils raison de notre enthousiasme ???
réponse dans le prochain post...
Eh, les potes et potines, j'ai un scoop... !
On m'a dit, on m'a dit... mais c'est du conditionnel, c'est sûr... on m'a dit que le poppers ça pouvait dilater certaines parties de notre chère vieille anatomie, si vous voyez ce que je veux dire...
Dans le genre dragées FUCA, ou autre suppo à la glycérine, c'est hyper afficace, mais ce n'est pas forcément l'usage qu'en font les consommateurs !
Or donc, me direz-vous, pourquoi donc ce diable de Franck s'attarde t-il tant sur ces commentaires un poil déplacés, voire carrément dégueux, lorsqu'il ne fait pas état de propos à consonance carrément scato... ???
Quel rapport y a t-il entre nos jolies Porsche toutes brillantes et les idées alambiquées de son esprit malade ?
Pire... : Et si des enfants venaient un jour à tenter de déchiffrer ces infâmes insanités ???
Que va t-on devenir, ma bonne dame, à éduquer nos anges par de telle propagandes dilatatoires ?
Et bien c'est là que je me pose en défendeur du bien être de la 911... Je le dis haut et fort, je le proclame et persiste dans cet illusoire bataille contre les bonnes moeurs : Oui, le poppers peut, dans certains cas il est vrai, permettre à nos mémés mécaniques de supporter l'intolérable, et, non content d'affirmer cette surréaliste thèse, j'argumente le propos par l'image :
La bougresse a manifestement envie d'être à la fête, n'est-il pas ? Mais si l'orifice est de taille, celui de la partie mâle n'a rien à lui envier...
Brrr... moi, ça me fait froid dans le dos... tout en bas du dos d'ailleurs !!!
D'autant plus que, pervers que nous sommes, nous n'hésitons pas à corser les choses en ajoutant nombres d'accessoires propres à émoustiller la donzelle...
Alors, je vous vois venir, vous, devant vos écrans, protégés par la distance et votre maudite morale judéo-chrétienne... "Bof... c'est pas si pire !", que vous vous dites...
Mais moi qui fut témoin de la chose, je peux vous affirmer que ça retourne... preuve en est notre petite coccinelle qui n'a pas supporté la vue du machin et a préféré sortir quelques minutes...
Elle est si sensible, la pauvrète ! A moins qu'on ne l'ai sortie pour éviter de la rayer en sortant le moteur du garage, mais ce serait nettement moins romantique, non ?
Bref... il s'agit maintenant de prendre le chemin du but et de s'aligner dans l'axe du... trou !!!
et, pour cela, c'est pas 1, mais 2 Didier(s) qui viennent nous prêter main forte... merci à eux, ils ont été super cool, et, en plus, ça m'a permis de faire les photos !!!
et voilà... 5 litres de poppers, un peu d'huile (pour le cric, espèces de vicieux que vous êtes !), et on enfourne la biscotte !
reste plus qu'à fixer les points arrières, puis plonger sous la bête pour faire sa fête à la boîte de vitesse, et ça tient déjà tout seul ! La magie de Porsche !
Une fois reposée sur ses roues, c'est moi qui ait eu l'impression d'avoir ingurgité ma part de produits dilatateurs... parce que maintenant, on ne triche plus... le bloc est en place, la voiture par terre, et si la caisse est ouverte, je suis bon pour une cure calmante à Tchernobyl !!!
Alors j'approche doucement mes petits yeux de cocker battu, les mains tremblantes, le corps svelte et élancé, et je jette un furtif coup d'oeil, histoire de pas trop morfler d'un coup...
Mais non !!! rien !!! tout est en place et rien ne bouge !!! les jours sont les même que toute nue !!!
alors je tombe à genoux et je m'exclame à qui veut entendre que tonton Ferdinand était un mec bien, du genre de ceux qui mettent au monde des gars qui finissent sur une croix... !!!
Tout est centré et les charges pèsent juste là où il faut... et moi, je suis hyper rassuré et je ne demande qu'à fêter ça dans une véritable débauche de luxe :
Alors soyons fous : Café !!!
Mais ça ne nous a pas calmé... pour le coup, on s'est jeté sur les transmissions, les branchements divers, etc...
Au final, la surprise promise par Neyod est pas si mauvaise, pas vrai ???
A l'heure où je rédige ce post, ça doit encore se remonter, du côté d'Aubenas... et je les comprends !
Bisous à tous... et à toutes aussi, bien sûr !
Avoir des insomnies, c'est quand même balot quand on hiberne, alors j'ai remis quelques bûches dans le coin "cuisine", je suis sorti faire un tour jusqu'au coin... "chiottes" (normal !), et j'ai grogné un peu, coquin que je suis, lorsque ma massue s'est prise dans la peau d'ours et m'a fait me rétamer face contre terre dans ce que j'ai rapidement identifié comme un petit monticule sombre de matière organique... puis, finalement dégoûté de la vie, j'ai envisagé les seules options dont je disposai pour en finir avec ce quotidien morbide.
- 1) replonger la tête dans l'étrange monticule jusqu'à étouffement définitif (sûrement assez rapide)...
- 2) passer mes nerfs sur la Porsche une fois de plus.
Vu que je suis encore là pour vous pourrir l'existence avec mes conneries, il apparaît clair que mon choix s'est orienté sur le trafic d'allemande !
A ma grande honte, je dois le confesser sans plus tarder, je n'ai pas achevé l'habitacle... Oui, il reste deux trous béants à l'avant gauche et à l'arrière droit... je ne suis donc qu'un véritable butor !
Mais ça tombe bien, ce genre de petit boulot est juste ce qu'il me faut pour trouver le sommeil !!!
Donc je prépare un peu, je découpe et je taille la feuille.
Pas de grande difficulté ici, si ce n'est que la forme courbe de la pièce implique d'incurver le plan de soudure afin de suivre la ligne plane du plancher, suite, justement, à la courbe latéral... Donc c'est incurvé, et ça se voit sur l'image !
Ensuite, je présente, j'adapte, je prépare au mieux...
puis je pointe, avant de souder, lorsque tout me semble correct.
L'anecdote, c'est que tout s'est bien passé jusqu'à ce que j'attaque le bouchonnage de la lèvre inférieure... D'un coup, c'est devenu difficile de souder, tout me sautait au visage comme si quelque chose repoussait la fusion... c'est alors que j'ai repensé au traitement du dessous de plancher... Quel bourrin !!! je soudais sans avoir décapé l'anti-gravillons tout neuf appliqué récemment ! Si c'est pas le comble, ça, d'être emmerdé sur ce véhicule par un traitement de protection !!!
Y a vraiment des jours où je ferai mieux de rester au chaud dans la peau d'ours !
J'ai décapé un peu et tout est rentré dans l'ordre...
J'ai juste été quitte à poser une petite retouche toute mignonne sous le plancher...
Mais attendez, partez pas, c'est pas fini ! Une autre chose s'est passée ce jour là...
Mon fils Vincent, le second, celui de la chantilly dans ma face, était à nouveau là !
Et il a trouvé mon appareil... Du coup, il a mitraillé tout ce qui lui tombait devant les yeux; A 24 ans, c'est quand même pas banal... ça doit être génétique !
petits morceaux choisis :
Ou encore :
ou même...
Crétin de gosse... celui-là, ils ont du se gourer à la maternité... Je suis sûr qu'ils ont foutu le p'tit à la poubelle et qu'on nous a refilé le placenta !!!
Mais si je vous raconte ça, c'est que, dans un éclair de génie, il a quand même réussi quelque chose de sympa...
Et ça vous permet de voir à quoi je ressemble sans la chantilly ! Cool, non ?!?
C'est peut-être pas grand chose, mais je l'aime bien, moi, cette photo !
Nom d'une pipe... une journée sans venir et je retombe à la 11eme place du classement ! Mais quelle infamie... Vous ne comprenez donc pas que me traiter ainsi ne mène qu'à me faire gonfler, devenir tout vert, grogner comme un goret et dépenser une blinde en fringues...
Mais tant pis pour vous, vous qui cherchez à me noyer dans les méandres sans fond de votre infinie suite de sujets au chapitre "technique"... Tant pis pour vous, infâmes ombres de vos âmes damnées (de dieu, elle pète celle-là... faut que je la retienne...), sachez-le, je suis encore en vie, moribond au fond de ma grotte, certes, mais l'oeil vif, tel celui de la vache ruminant un mélange d'herbe et de bouse tout en regardant le train qui passe pour fuir la réalité en direction du soleil couchant...
Ahhh... cruel monde que celui de l'éternelle confrontation aux autres topics... Que faire pour, à jamais, conserver le trophée de la première marche de ce podium virtuel ?!?
Peut-être arrêter de délirer, pourquoi pas ?!?
Et donc... du peu de temps qu'il reste, je me suis occupé du bac à batterie gauche !
Comme pas mal de choses, il aurait pu continuer à servir, mais il faut avouer que ses rafistolages divers ne le faisaient pas beaucoup. De plus, devinez qui s'est chargé de la pièce ? Et oui : c'est Papou !!!
Il a découpé la partie moisie et s'est chargé de tailler une tôle aux dimensions avant d'en plier les lèvres latérales...
Là, c'est le bac droit, mais j'ai pas fait de photo du gauche, alors faudra faire avec !!!
Et sa pièce s'emboîtait à la perfection, m'sieurs dames... Pour le coup, je lui ai jeté un sort au semi et achevant au passage d'arrondir les angles...
Mais, rien n'étant jamais parfait, mon papou a oublié de penser à l'attache de la sangle métallique supérieure qui, pour ne pas endommager la batterie, se trouve normalement dans un profilé conçu à cet effet...
Qu'à cela ne tienne, une autre petite tôle, quelques pliages et on se bricole la fameuse alcôve !
J'ai posé la pièce à souder sur la Porsche pour la mettre tout de suite dans le bain !
Cool, non ? Et regardez... la chasse, à droite, si vous faites gaffe, il y a mon nom dessus... ça date de l'AFPA ! M'sieur Rodriguez nous avait encouragé à faire nos outils nous-même et on s'étaient marrés à les graver à nos noms... nostalgie, nostalgie... !
Mais bon, c'est pas d'hier non plus !
Ensuite, un montage à blanc pour positionner le boitier en rapport de la batterie, un joli perçage rectangulaire et... soude, soude, soude !!!
... et voilà... si c'est pas de l'entreprise familiale, ça !
En plus, j'ai du revenir à la prem's !!!
Méprisantes bestioles que vous êtes... me dénigrer sur mon physique ou mon mode de vie (survie ?)...
Du coup, j'ai vu rouge ! je me suis rasé les poils, j'ai bavé ce qu'il me restait en bouche et j'ai soufflé très fort sur ce topic pour virer la poussière qui s'était déposée... !
Cool, c'est tout bien propre, y a plus qu'à poster !!!
Je me suis donc pointé tout propret chez mes parents pour y retrouver ça :
Le soleil, une caisse de Porche inachevée, les oiseaux qui chantent, bref, un rêve éveillé !!!
une petite reprise de contact qui a demandé à se remettre dans le bain en reposant les éléments démontables histoire de repositionner les neurones... Malheureusement, Vincent, mon second fils (celui de la chantilly dans ma face) semble manifestement n'en disposer que de très peu... de neurones !
Pour la caisse, tout se repositionne correctement et c'est toujours rassurant !
On a passé pas mal de temps à tourner, à se donner une ligne d'intervention et j'ai achevé la réparation d'une bouche d'admission de chauffage avant de rentrer dans le vif du sujet :
Une des ailes arrière !!!
c'est une des deux que l'on a récupéré sur une autre caisse et mon père l'a décapée durant l'hiver, ce qui met à nu tous ses... charmes !
Mais elle se présente bien et devrait faire l'affaire si j'attaque pas avec deux mains gauches !
Du coup, j'ai passé une bonne partie de l'après midi à la préparer, déposer les restes de tôles soudées, nettoyer, etc...
C'est très chiant, désagréable, mais ça avance...
Un petit remontage de toit ouvrant sur une coccinelle et il était temps de rentrer...
Bon !!! une gentille remise en forme avant la prochaine séance, non ? ça fait du bien !
... et merci pour vos encouragements; j'en ai bien besoin, moi qui ai abandonné ma grotte glacée au profit du pays du soleil et du fromage de chêvre...
Je dis ça aussi un peu pour me rassurer parce que question soleil, c'est pas non plus le Ténéré en ce moment !!!
Hors donc... Ce matin là, je suis arrivé un peu à la bourre car ma fille avait paumé sa carte de transport la veille en courant pour rattraper le bus qu'elle avait loupé suite à une discussion d'avec une copine... c'est du moins la version officielle, et j'en crois pas un mot ! Mais j'ai dû me rendre tout de même au service d'Aubenas chercher un nouveau titre, ce qui fait que je suis arrivé un peu à la bourre !
Je suis pas obligé de vous raconter tout ça, d'autant que vous vous en foutez comme de la huitième feuille de votre avant dernier rouleau de papier toilette, mais ça me donne l'occasion de meubler un peu ce topic !!!
Durant ce temps, mon père avait débâché le bidule et commençait à remonter le pédalier...
C'est pas grand chose, ça se remonte en pensant à rien, mais ça veut aussi dire qu'on commence à remonter, et c'est hyper motivant !
on positionne, on clipse, on emboite, et tout se présente à merveille jusqu'au moment de serrer... J'avais vu que les filetages " d'origine " étaient taillés dans une matière proche du carton, mais je n'imaginais tout de même pas que les deux allaient se tirer dès qu'on leur montrerait la clé... Bingo ! Reperce, ressoude de nouveaux filetages tous bien solides et resserre comme une brute épaisse à faire péter les veines des oreilles... Cool, c'est fait !
Une anecdote parmi d'autres... on adore !
Et ensuite, il ne reste plus qu'à s'occuper de la traverse arrière pour achever la restauration de la structure...
Cette traverse est bien abimée, mais les fixations latérales sont correctes, ce qui évite de la remplacer par la neuve dont on dispose.
Le bas est bien triste, mais il suffit de débiter sur la neuve les éléments souhaités et de les greffer sur l'ancienne... Simple ? Sur le papier, oui ! mais le boulot est vraiment chiant...
il faut découper, nettoyer, préparer, et, vraiment, on commence à avoir envie que ce soit derrière !!!
Mais bon... on retrousse les manches car on tient le bon bout !
et petit à petit, avec de la patience et beaucoup de prudence, on progresse :
pour en arriver à une surface propre à recevoir le greffon :
Au passage, le crétin qui écrit ces lignes y a laissé un p'tit morceau de bidoche via la tronçonneuse... J'ai couiné comme... un boxeur poids lourd qui me rencontrerai sur un ring lors d'une finale de championnat du monde !
Restait plus qu'à positionner cette chose et à souder, ce qui m'a valut quelques jurons poétiques hurlés à tue-tête car il m'a manqué un peu de métal à un ou deux endroits...
Rien de grave, mais c'est gonflant au bout d'une journée...
Mais le temps est passé trop vite et je n'ai pas pu achever la soudure intérieure... ce sera pour la prochaine fois, le plus vite possible !
Pour l'instant, c'est juste pointé mais c'est déjà pas si mal ;-)
Voilà... Bonne journée à tous, les copains... et pines !
Un jour, dans deux ou trois prochaines vie, je serai blindé de tunes... Mais alors blindé de chez blindé, le genre de compte en banque qui affiche des chiffres sur deux pages, et avec un + devant... (le -, forcément, c'est pas hard-core-sexy !!!). Et alors, avec tout ce pognon, je me rendrai chez Géo Trouvetou (celui de Picsou magazine, avec sa tronche de défoncé à l'hélium et sa lampette à pattes) et j'achèterai une méga machine à souffler ces saloperies de nuages qui me pourrissent la vie depuis que je suis revenu en ardèche !!!!!!
Combien de jours de soleil, les amis ? hein ??? combien ? et on arrive à juin !
Mais j'avais prévenu : tirer le 14 juillet à Tchernobyl, ça fera peut-être pousser des champignons clignotants, mais ça foutra aussi le merdier là-haut !
Seulement voilà, Franck il cause, il cause, mais il y a bien que ses poissons rouges qui l'écoutent... et encore, même eux il s'en tapent...
Du coup, la Porsche avance pas ! (ou peu).
Mais on a quand même bravé les éléments pour poursuivre ce qu'on pouvait et, en particulier, une petite piecette toute sympa à faire :
maintenant, faut juste faire faire un arc de cercle à l'ensemble... et c'est pas bien sorcier !
Un p'tit tour sur l'étau magique du papou, un bon marteau, et on allonge la lèvre sur l'extérieur...
... vu qu'un bord s'allonge et que l'autre reste aux même dimensions, c'est sûr, ça peut que se tordre !!!
Mais faut quand même lui donner son compte pour arriver à ses fins !
La bougresse aime les coups, ça tombe bien, j'étais tout à fait disposé à la satisfaire et elle a pas demandé son reste !
Et c'est tout arrondi comme je voulais... presque trop !
Donc, on adapte en fonction des besoins, on pointe, on soude, on se brule les bras, on meule, on se crame les mains, un p'tit café sur le tout, du sucre, une touillette, on se brule la bouche, et hop, c'est torché. Cool !
Et on embraye sur le réceptacle à batterie droit !
Mon papou ne pouvait plus le voir en peinture, alors il a tranché dans le vif, s'est tourné vers moi et m'a dit : "Voilà, y a plus qu'à faire la pièce et à la souder..."
Ben voyons (comme dirait Rom1) !!!
Ceci dit, il reste encore quelques morceaux de tôle par ci par là... ça aussi, ça tombe bien !
On rabat les bords pour faire classe...
et il n'y a plus qu'à former, puis souder les coins en petits arrondis pour faire comme de vrai !
La découpe permettra de positionner et de fixer l'emplacement de la bride de fixation de la batterie... du moins, j'espère !!!
Un p'tit rectangle aux côtes, un peu de soudure, un autre café, etc... Aie !!!
et on filoche poser ça à même la caisse.
Un petit pointage, quelques essais de fixation, et vogue les étincelles !!!
Mais c'est pas fini, et non !!! il reste un petit profilé de fixation à fixer sur la gauche... Change pas de main, Simone, je sens que ça vient !!!
ben voilà, fallait pas s'affoler !!!
reste plus qu'à placer la batterie et à serrer raisonnablement, et...
Yeepee !!!
mais vivement le soleil quand même !!!
Salut les potes et potines... Tiens, l'interface de chez Laseric a changé !!! C'est cool, y a plein de couleurs et des trucs super class à cliquer dessus... je vais jouer comme un p'tit fou !!!
Désolé pour mon fan club féminin, mais, entre mes hémorroïdes à réduire et mes furoncles purulents aux orteils, j'ai eu pas mal de choses à faire ces derniers temps... et c'est pas fini, le corps est une si belle machine, ce serait dommage de le laisser se dégrader, non ?!?
Or donc, la Porsche n'est pas achevée ??? On s'en serait un peu douté... ! Mais elle avance encore et toujours, la pauvrette, même si le rythme ne bat pas la mesure qu'il faudrait y mettre !
Pour preuve que ça avance, mon père me disait : "Tu sais que tu t'es toujours pas occupé de l'arrière droit ?"...
et moi qui croyais qu'il avait oublié ça, le bougre !!! De dieu, y en a bien un qui échappe encore et toujours à l’Alzheimer !!!
Alors, que j'y dis, allez, c'est parti...
Eh... c'est trop cool, chez Laseric, on voit les images quand on les insère, maintenant... Roooohhh, faut que je dise ça à Neyod, il va être tout retourné !!!
Mais la tôle est effectivement pourrie et mon Papou a encore l'oeil !
Du coup, comme dirait OSS117, "Procédure habituelle !!!"
On décape, on répare, on renforce, on reforme, on ressoude et... A y est !
c'est pas bien compliqué, mais faut le faire... alors je décape, je répare et je renforce...
puis, avant de poursuivre, je remonte tout de même le couvercle, on sait jamais !
et ça va pas si mal, alors on forme une petite merveille de précision suisse, sans les trous du gruyère parce que, de ce côté, on a déjà donné !
et on procède à l'accouplement des deux parties concernées...
Pas besoin de lubrifiant, ces gueux s'y entendent à merveille dans l'art de l'accolade royale !
Donc on les laisse se démerder, à part quelques points de bouchonnage, un coup de tronçonneuse, de meuleuse, et tout cela s'endort paisiblement après l'effort !!!
Et c'est là que je suis tombé de haut...
Imaginez... le socle de votre éducation, les références de toute une vie, un mental d'acier Hollywood... tout ça qui s'effondre sans prévenir sur l'autel d'une simple révélation :
"Mon père, oui, le modèle sur lequel j'ai bâti mon "MOI", mon père, ce héros... mon père est un voyeur !!!"
Il s'était subrepticement faufilé sous les jupes de Porschinette et a profité de tout le spectacle, prétextant un je ne sais quel repositionnement de joint caoutchouc... Argh... comment a-t-il pu me croire si crédule ???
Sérieux, je suis dégoûté !
Mais, vous me connaissez ?!? Magnanime dans l'âme, je lui ai laissé une seconde chance... et pour consoler la voiture, j'ai entrepris de lui confectionner des fourchettes de calage pour son petit capot tout mignon...
C'est souvent le why avec les éléments démontables... les jours sont bons, mais les hauteurs pèchent... et c'est pas beau. Donc, pour les réglages, j'avais rapidement découpé quatre cales à la One Again...
et ça me faisait quand même un peu peine de voir ça...
En plus, c'est tout con comme pièces, j'allais pas me gêner !
Une tôle bien épaisse comme il faut...
et j'y découpe deux bandelettes aux dimensions...
Je les brosse un peu (pas trop, c'est fatiguant), et j'y pratique quatre orifices permettant d'introduire les machins dans les bidules...
et voilà... reste plus qu'à mettre ça en place !
ça fait plus propre, y a pas de doute !
Mais... mais qui voilà que revoilà ??? C'est quand même pas possible, ça... encore lui !!!
Ahhhh ! quel coquin, ce Papounet !!!
Eh, les gars, puisqu'on survole la section sexy-gore, la prochaine fois je vous poste le slip à Neyod !!!
C'est pas du scoop, ça ????
Nom d'un chien, les copains et pines, quelle frayeur !!!
Je m'étais à moitié assoupi sous la Porsche, attendant plus ou moins que sonne l'heure de midi sous le soleil d'Ardèche, lorsque ma moitié cérébrale droite s'est soudain mise à vibrer, m'annonçant l'imminence d'un danger potentiel, chose que, vous imaginez bien, je ne prend pas à la légère...
Ni une, ni deux, j'ouvre l'oeil gauche, et quoi vois-je qu'arrive donc ??? un Neyod tout ruisselant de sueur, les yeux injectés de sang et un vilain filet de bave au coin des lèvres...
"Ah..." que je me dis... "Là, ça va chier grave !"
Le temps que je m'extirpe de dessous l'amas de tôle sensé rappeler un véhicule allemand, que cette chose immonde avait fondu sur moi, tel le suppositoire au bout du doigt pousseur.
"Mais tu fous quoi, bordel... ?!? y a plus un post sur le forum depuis au moins trois générations ???"
Pour le coup, la honte m'a submergé, me réduisant, en une fraction de seconde, à l'état de projection buccale de sortie de boite... (de nuit, pas de vitesse, évidemment !)
j'ai donc demandé pardon à notre seigneur bien aimé, j'ai prié à m'en faire péter les cheveux, et je suis revenu parmi la civilisation, lumineuse bienfaitrice que je ne mérite décidément pas, gueux que je suis !!! Puis Neyod a tourné les talons en maugréant des trucs inintelligibles du genre : "Bosse, blaireau", ou encore "crétin", ou bien même "mon pied dan les couill...", bref, ça remet du baume au coeur... c'est cool !
Mais, en me relevant, j'ai bien du me rendre à l'évidence : Y a plus grand chose à faire sur les trétaux, maintenant... mais c'est quoi l'étape suivante, dis ?!?
Ben... on remonte !!!
et on commence par le train arrière.
Mon père et mon frère ont bien bossé, mais il s'agit maintenant de caler au plus près et on a quand même fait un peu gaffe sur le coup !
Comment déterminer l'angle basique des trains arrières ??? on s'est renseigné et, suite à un coup de fil bien sympa, il apparaît qu'il suffit tout simplement de poser la plaque sur l'entretoise de la fixation inférieure arrière puis d'insérer la barre de torsion dans la position... Fastoche !!!
Un manche de marteau plus tard, et c'est fait !!!
Mais ça ne nous a pas empêcher de bien flipper quand même et chacun y est allé de sa petite idée pour contrôler l'angle au plus près... C'est même Neyod qui a bluffé tout le monde avec une jolie idée de génie : Son IPhone !!!
C'est fou, ces machin, c'est d'une précision vraiment marrante !!!
et ça nous a rassuré en même temps qu'amusé !
ceci dit, c'est pas ce qui nous a amusé le plus... jugez plutôt :
Le slip à Neyod !!! Eh oui, le Franck, c'est un mec de parole !!! je vous l'avais promis, j'ai tenu !!!
Ensuite ? ben on se retrouve tous dépités avec ce genre de trucs :
et il s'agit de faire un peu attention a pas mettre le boulon de l'agraffeuse dans le trou de la machine à laver...
Ceci dit, les excentriques trouvent vite leur place et leur fonction, et je dois dire que, chapeau, m'sieur Porsche a bien pensé le bidule !
quelques tours de clé plus tard, et c'est centré, calé remonté, et la différence aux moyeux droit et gauche n'est que de 1 millimètre, ce qui, dans le contexte est vraiment sympa !
Et c'est pas grand chose, mais que c'est beau quand c'est neuf... !
mais le temps passe et je garde la parole trop longtemps...
Je retourne finir ce qui reste dans mon assiette et on repart pour la suite ;-)
bisous à tous... et surtout à toutes !!!
Je me rappelle encore ce moment où, debout sous la pluie, je me disait que ce serait peut-être pour l'an prochain, et j'y suis... il fait beau, tout juste un souffle d'air frais pour parfaire cette journée mémorable, alors je sais qu'il n'y a plus de temps à perdre et que j'ai déjà beaucoup trop repoussé l’inexorable...
C'est pas que c'est pas facile à faire, mais quand on a pas l'habitude, on a tendance à prendre son temps, se déresponsabiliser, vous comprenez, c'est bien humain !?!
J'y suis donc allé droit, sans hésitation, car apeuré sans doute par le spectre d'une nouvelle année de tranquillité coupable, j'ai traversé la maison jusqu'à la salle de bain, et, je me suis finalement lavé les dents... !
C'est cool... c'est fait.
et une fois de plus, je me dis que vous en avez rien à battre... et ça c'est vraiment le pied !!!
Le pire, c'est que maintenant que je vous ai bien gonflés, je vous en re-balance une petite couche avec Porschinette...
Un nouveau chapitre intitulé savamment "XXXXXIV" ou bien plus vulgairement "la balançoire des deux biquettes" !
Pour résumer, on a fini les deux-trois bricoles qui s'imposaient depuis le démontage, et il s'agit maintenant de reposer ce machin sur ses roues...
Certains pointilleux, comme Bullit (insolent !!!) par exemple, ont bien remarqué qu'il manquait encore quelques grammes d'acier par-ci par-là, mais en dehors de ces détails insignifiants, rien ne s'oppose plus à faire rouler Martine.
Avant d'aller plus loin, je dois bien avouer que si je n'ai pas profité de la (très) confortable position haute pour achever les ailes arrières, c'est que je me suis simplement fait dessus à l'idée que l'auto motorisée en porte à faux arrière pouvait s'ouvrir un tant soit peu et réduire à néant les alignements d'ailes... En bref : " A peur, moi !!!".
C'est la raison qui nous a décidé de ne plus rien entreprendre avant de pouvoir vérifier ça de visu et, éventuellement, d'y remédier !
Donc, fini ou pas, on repose !!!
et, après avoir tourné un moment à réfléchir, ça commence par du tronçonnage...
les supports arrières déposés n'ont pas posé de problèmes. J'avais suivi ça au fil de la réparation, et leur fonction se faisait de moins en moins sentir au fil des éléments soudés. Ils s'étaient révélés indispensables tant la caisse s'ouvrait lorsqu'elle était pourrie, mais une fois reconstruite avec les renforts adaptables, on ne ressentait quasiment plus leur effet... et c'est très très prometteur.
Malheureusement, ça ne suffisait évidemment pas à me rassurer, même si ça fait plaisir de voir qu'ils ont disparus !
reste ensuite à déposer les tréteaux...
Pour l'arrière, il suffira de poser les roues puis de simplement dévisser le tréteau avant de le retirer puisque les trains sont en place, mais l'avant est plus compliqué car le tréteau est pris sur les points de fixation de "berceau"...
Il faudra donc soulager, puis retirer le tréteau, avant de reposer la géométrie complète... J'adore !
Donc on soulage via une biquette fournie par notre ami Porschiste, Didier, qu'on remercie chaleureusement...
Du matériel très sympa et pratique à souhait... ça aide, y a pas à dire !
Pour le coup, on fait vite sa fête au tréteau, mais il retrouve immédiatement de l'usage comme cale de soutien high-tec !
ça rassure vraiment...
et on en a profité pour reposer la direction et les durite d'essence... toutes neuves !!!! et oui, on a dépensé sans compter !!!
Dans la foulée, on repose le train avant...
rien de bien compliqué dans tout ça sinon qu'on a cherché un moment pour comprendre le réglage des barres de torsion, vu que tout a été démonté et... pas nettoyé car c'était déjà nickel et graissé !!! Quand on vous dit qu'elle était neuve, cette auto !
Maintenant, une fois arrivés là, la petite larme est quand même justifiée, non ?!? faites pas vos chochottes... regardez comme c'est émouvant :
c'est comme un accouchement... Neyod qui remonte la première roue sur la ressuscitée !!!
pendant ce temps, l'avant avance... toujours pendu à la biquette.
ou encore :
Quand à lui, Neyod se sent pousser des ailes...
et je vous jure que tout le monde y est allé de sa petite patte !
Pas de problèmes, tout ça s'est mis à payer très rapidement, ce qui, bien sûr, est tout à fait normal quand la motivation est là !
il n'y a plus qu'à soulever l'arrière avec le même procédé, d'où la balançoire aux biquettes du titre !
Sauf que si je centre la sangle à l'arrière aussi, la caisse risque beaucoup trop de tourner à la façon "tourne-broche" avant de se fracasser par terre !
Un peu de temps pour réfléchir à ça et je découpe l'ex support arrière qui retrouve, lui aussi, un usage inattendu !
Une fois bien vissé, ça fournira deux excellents points de fixation latéraux, ce qui suffira à équilibrer les forces !
Un peu de sueur et une ceinture de sécurité plus tard et c'est levé !
Je me la pète, mais j'ai quand même flippé un peu et on s'y est repris à deux ou trois fois avant de lever de deux centimètres !!!
quelques tours de clé plate, un petit effort supplémentaire pour virer le tréteau arrière, et on soulage la balançoire !
et voilà... une étape décisive de franchie.
C'est un pas de plus, mais ça fait plaisir !
la caisse, à ce moment ne s'est pas ouverte, mais je ne suis pas encore rassuré... les 200 ou 300 kilos du bloc moteur-boite auront-ils raison de notre enthousiasme ???
réponse dans le prochain post...
Eh, les potes et potines, j'ai un scoop... !
On m'a dit, on m'a dit... mais c'est du conditionnel, c'est sûr... on m'a dit que le poppers ça pouvait dilater certaines parties de notre chère vieille anatomie, si vous voyez ce que je veux dire...
Dans le genre dragées FUCA, ou autre suppo à la glycérine, c'est hyper afficace, mais ce n'est pas forcément l'usage qu'en font les consommateurs !
Or donc, me direz-vous, pourquoi donc ce diable de Franck s'attarde t-il tant sur ces commentaires un poil déplacés, voire carrément dégueux, lorsqu'il ne fait pas état de propos à consonance carrément scato... ???
Quel rapport y a t-il entre nos jolies Porsche toutes brillantes et les idées alambiquées de son esprit malade ?
Pire... : Et si des enfants venaient un jour à tenter de déchiffrer ces infâmes insanités ???
Que va t-on devenir, ma bonne dame, à éduquer nos anges par de telle propagandes dilatatoires ?
Et bien c'est là que je me pose en défendeur du bien être de la 911... Je le dis haut et fort, je le proclame et persiste dans cet illusoire bataille contre les bonnes moeurs : Oui, le poppers peut, dans certains cas il est vrai, permettre à nos mémés mécaniques de supporter l'intolérable, et, non content d'affirmer cette surréaliste thèse, j'argumente le propos par l'image :
La bougresse a manifestement envie d'être à la fête, n'est-il pas ? Mais si l'orifice est de taille, celui de la partie mâle n'a rien à lui envier...
Brrr... moi, ça me fait froid dans le dos... tout en bas du dos d'ailleurs !!!
D'autant plus que, pervers que nous sommes, nous n'hésitons pas à corser les choses en ajoutant nombres d'accessoires propres à émoustiller la donzelle...
Alors, je vous vois venir, vous, devant vos écrans, protégés par la distance et votre maudite morale judéo-chrétienne... "Bof... c'est pas si pire !", que vous vous dites...
Mais moi qui fut témoin de la chose, je peux vous affirmer que ça retourne... preuve en est notre petite coccinelle qui n'a pas supporté la vue du machin et a préféré sortir quelques minutes...
Elle est si sensible, la pauvrète ! A moins qu'on ne l'ai sortie pour éviter de la rayer en sortant le moteur du garage, mais ce serait nettement moins romantique, non ?
Bref... il s'agit maintenant de prendre le chemin du but et de s'aligner dans l'axe du... trou !!!
et, pour cela, c'est pas 1, mais 2 Didier(s) qui viennent nous prêter main forte... merci à eux, ils ont été super cool, et, en plus, ça m'a permis de faire les photos !!!
et voilà... 5 litres de poppers, un peu d'huile (pour le cric, espèces de vicieux que vous êtes !), et on enfourne la biscotte !
reste plus qu'à fixer les points arrières, puis plonger sous la bête pour faire sa fête à la boîte de vitesse, et ça tient déjà tout seul ! La magie de Porsche !
Une fois reposée sur ses roues, c'est moi qui ait eu l'impression d'avoir ingurgité ma part de produits dilatateurs... parce que maintenant, on ne triche plus... le bloc est en place, la voiture par terre, et si la caisse est ouverte, je suis bon pour une cure calmante à Tchernobyl !!!
Alors j'approche doucement mes petits yeux de cocker battu, les mains tremblantes, le corps svelte et élancé, et je jette un furtif coup d'oeil, histoire de pas trop morfler d'un coup...
Mais non !!! rien !!! tout est en place et rien ne bouge !!! les jours sont les même que toute nue !!!
alors je tombe à genoux et je m'exclame à qui veut entendre que tonton Ferdinand était un mec bien, du genre de ceux qui mettent au monde des gars qui finissent sur une croix... !!!
Tout est centré et les charges pèsent juste là où il faut... et moi, je suis hyper rassuré et je ne demande qu'à fêter ça dans une véritable débauche de luxe :
Alors soyons fous : Café !!!
Mais ça ne nous a pas calmé... pour le coup, on s'est jeté sur les transmissions, les branchements divers, etc...
Au final, la surprise promise par Neyod est pas si mauvaise, pas vrai ???
A l'heure où je rédige ce post, ça doit encore se remonter, du côté d'Aubenas... et je les comprends !
Bisous à tous... et à toutes aussi, bien sûr !
Fada33- Pilote
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